Traduit d' un post de Philip Lloyd sur WWUWT
Guest post by Philip Lloyd, Energy Institute, CPUT
Il y a donc une probabilité de 2/1 que la température pourrait varier d’environ 1°C par siècle pour des causes naturelles, mais seulement une chance sur 10 qu’elle pourrait varier naturellement
de 1,9 °C [une fois de plus, ceci est technique et fait appel à la variance d’une distribution gaussienne – normale au sens statistique du terme].
Entre 1900 et 2000, elle a augmenté de quelque 0,9 °C, ce qui est dans ce qu’on pouvait attendre d’une variation naturelle. En le mettant en termes simples, voilà pourquoi on peut être sceptique
sur la thèse que le dioxyde de carbone serait la cause du réchauffement global – il n’y a aucun signe d’une telle cause de réchauffement.
Cependant, les sectateurs du réchauffement anthropogéniquerétendent avoir des modèles montrant que l’augmentation du dioxyde de carbone résultera en un Monde plus chaud. [13] .
Il y a de graves problèmes avec ces modèles, le moindre n’étant pas que lesdits sectateurs estiment que doubler la concentation atmosphérique du CO2
augmentera la température de bien plus que 3 °C. Ce qui n’est pas physiquement raisonnable [14] .
Cela résulte d’un point de vue concernant l’effet de la vapeur d’eau atmosphérique qui devrait exacerber les effets d’une augmentation du CO2.
Cet effet de doublement n’est toujours pas visible. D’autres estimations ont suggéré qu’un doublement du CO2pourrait
augmenter la température globale de moins d’un °C. C[15] .
Les données à ce point de vue sont en train de croître. Ainsi, il y a eu environ 40% d’augmentation du CO2 atmosphérique depuis 1945, ce qui devrait se traduire par 1,2 °C de réchauffement si
doubler le CO2 devait entraîner un réchauffement de 3 °C. La Figure 1 montre bien que le réchauffement depuis lors n’a été que d’environ 0,4 °C. La Terre se serait-elle refroidie de 0,8 °C tandis
que le CO2 ajouté nous aurait réchauffé ? C’est assez improbable.
Il y a d’autres raisons d’avoir des doutes sur les modèles. Ainsi, la Figure 5 reprend la Figure 10.7 du Quatrième Rapport du GIEC[16] .
Figure 5. Prédictions modélisées des changements de température : en haut, atmosphérique, en bas, océanique
Le développement est du Pôle Sud à gauche au Pôle Nord à droite. Dans la partie atmosphérique, l’altitude est exprimée en terme de pression, le niveau de la mer étant à 1.000 hPa et 11 km à
environ 200 hPa. Les régions en pointillés indiquent les zones où tous les modèles sont d’accord dans des limites étroites.
La partie la plus intéressante est la ‘tache’ à l’équateur , centrée sur environ 200 hPa. En 2011-2030, elle est juste un peu moins de 1,5 °C au-dessus de la température actuelle au niveau de la
mer. Entre 2046 et 2065 on estime qu’elle sera plus chaude de quelque 3 °C et dans la période 2080-2099, quelque 5 °C. Donc, cette région devrait se réchauffer à un rythme de 0,6 °C par décennie
selon les modèles.
Depuis environ 60 ans, des ballons sondes ont été dans cette région pour obtenir les données utiles aux météorologues. L’examen des températures ne montre aucune élévation [17] .
Des satellites ont été lancés depuis la fin des années ’70 et certaines de leurs mesures peuvent être interprétées comme une température moyenne dans certaines régions particulières
[18] .
Ces satellites montrent un très faible réchauffement – mais rien de comparable à 0,6 °C par décennie.
Scientifiquement, une seule expérience peut confirmer une théorie si elle indique un résultat inattendu prévu par la théorie. La théorie de la relativité générale d’Einstein de 1915 a dû attendre
1919 sa preuve expérimentale et son acceptation croissante. De la même manière, toute théorie don’t les prévisions ne rencontrent pas les preuves expérimentales doit être abandonnée sans
hésitation. En l’occurrence, l’hypothèse du réchauffement anthropogénique a conduit à des modèles théoriques, mais ces modèles n’ont pas été validés expérimentalment. La force de leur croyance
dans la thèse du réchauffement anthropogénique est cependant telle que les modeleurs sont absolument incapables d’abandonner – voire de corriger – leurs modèles. C’est là une des raisons les plus
fortes pour être sceptique.
La thèse anthropogénique a aussi mené à de nombreuses prédictions sur certaines situations dans un monde qui se réchauffe. Certaines, comme l’impact sur la cryosphère, semblent avérées.
Cependant, les modèles qui, nous l’avons vu plus haut, sont très suspects, suggèrent des changements catastrophiques dans les précipitations. Mais on n’en voit pas trace dans les données.
Ainsi, on a des données depuis très longtemps sur les précipitations en Angleterre et au Pays de Galles, voir la Figure 6[19] .
Il n’y a absolument aucun signe de changement de régime des pluies dans les 60 dernières années. Sur cette période, la moyenne sur 25 ans est
de 913 ±18mm, les 18 mm étant la déviation maximale, pas la déviation standard.
Figure 6. Données sur 240 ans
De la même manière, on va répétant que le niveau des Océans va augmenter rapidement à cause de la fonte des glaces et du réchauffement océanique (l’eau chaude est moins dense que l’eau froide et
occupe un plus grand volume). Il est exact que le niveau monte [pas partout, d’ailleurs] mais on chercherait en vain la moindre indication qu’il monte plus rapidement depuis 1945 qu’avant. La
Figure 7 le montre, en prenant les données de la jauge de marées de New York qui datent de 1858 (avec une interruption entre 1879 et 1892[20] .
La droite de régression des données de 1870 à 2011 The regression line for all the data from 1870 to 2011 a une pente de 2,947mm/an ; celle de 1945 à 2011 a une pente de 2,948mm/an. Il n’y a eu
aucune augmentation notable dans la montée du niveau à New York depuis 150 ans.
Figure 7. 150 ans de mesures de la montée des eaux.
De nombreuses peurs concernant la montée des eaux ne sont pas fondées. C’est vrai, les Océans montent lentement. Des mesures satellitaires entreprises depuis le début des années ’90 indiquent une
augmentation de l’ordre de 3mm/an [21] .
Cependant, il existe déjà des défenses contre les eaux. Il faut tenir compte des marées, des gonflements de tempêtes et même des tsunamis. Les défenses existantes se mesurent en mètres, pas en
millimètres. Une augmentation annuelle moyenne de 3mm/an peut être compensée en remontant les défenses d’une brique tous les 30 ans, ou à peu près. L’élévation du niveau des mers n’est pas une
menace.
Certes, il y a des événements qui rendent les défenses inefficaces, ainsi lorsque l’ouragan Katrina a frappé la Nouvelle Orléans. Plusieurs années auparavant, on avait cependant prévu que les
digues allaient probablement céder [22] .
Elles étaient vieilles et technologiquement dépassées. Comme prévu, elles ont lâché lors de l’arrivée des flots de l’ouragan. Leur destruction ne
doit rien à la montée des eaux mais doit tout à leur faiblesse.
Et cepenant on n’arrête pas de faire référence dans la littérature à la destruction des digues de la Nouvelle Orléans comme résultat du “changement climatique”. Une référence de plus dans le
débat qui renforce le scepticisme. Les désastres n’ayant rien à voir avec un changement de climat sont une preuve du “changement climatique” afin d’alerter sur des menaces supposées.
On ne peut mieux illustrer cet aspect du débat qu’en mentionnant l’accent actuel mis sur les “événements extrêmes”. Un orage violent – comme celui qui a frappé New York avec Sandy – est
immédiatement utilisé pour prouver le “changement climatique”.
Et pourtant, le climat est toujours variable. La force de tout phénomène naturel est extrêmement variable. De nombreux phénomènes, comme les précipitations pluviales, ne peuvent être mieux
décrites qu’ayant une distribution statistique très asymétrique. De telles distributions sont contre-intuitives quand on veut définir ce qu’on entend par “extrême”.
Le problème est de décider ce qui est ‘normal’, une décision essentielle pour savoir si un événement peut être décrit comme anormal ou ‘extrême’, c’est-à-dire en-dehors du normal. Il faut pour
cela avoir beaucoup de données pour définir ce qui est ‘normal’ et cela demande de collecter des données sur une longue période. Une telle période peut même être plus longue qu’une vie humaine.
Et donc il y a peu d’Hommes encore en vie qui peuvent avoir vécu de tels événements réellement “extrêmes” – et un événement qui est bien moins qu’extrême peut être décrit comme tel bien qu’il ne
le soit nullement.
En ce qui concerne Sandy, il y a eu une étude sur l’intensité de tous les ouragans et “orages post-tropicaux” (de la classe de Sandy) qui ont atterri sur le continent des USA entre 1900 et 2012.
On trouvera les données sur la Figure 8[23] .
Une personne née en 1900 aurait probablement connu l’événement le plus extrême en 1936. Cependant, cette personne aurait aujourd’hui 106 ans et aurait connu deux orages plus violents. Il ou elle
en aurait conclu que le monde empirait. Il ou elle se serait trompé(e), évidemment – le hasard l’aurait induit(e) en erreur.
Figure 8. Force des orages ayant atterri sur le continent aux USA, 1900-2012
Voilà qui illustre bien combien il faut attendre avant de déterminer ce qu’est même un événenement “de 100 ans” et aussi pourquoi juste après quoi il peut y en avoir un autre bien avant 100 ans !
[un événement de 100 ans signifie simplement qu’il y a 1 chance sur 100 qu’il s’en produise dans n’importe quelle année. Pour être statistiquement plus précis, on dira qu’il y a dans un délai de
1000 ans 10 de ces événements, et mieux encore qu’il y en aura 100 dans une période de 10.000 ans – sans qu’on puisse y trouver un pattern]. La statistique de ces événements est très
contre-intuitive et de très longues périodes d’observations permettent seulement de décider si un événement est extrême.(à suivre).
Références
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[2] http://wattsupwiththat.files.wordpress.com/2012/07/watts-et-al_2012_discussion_paper_webrelease.pdf Accessed January 2013
[3] http://www.ijis.iarc.uaf.edu/seaice/extent/AMSRE_Sea_Ice_Extent_L.png Accessed January 2013
[4] Paul, F., Kääb, A. and Haeberli, W. Recent glacier changes in the Alps observed by satellite: Consequences for future monitoring strategies, Global and Planetary Change, Volume 56,
Issues 1–2, March 2007, Pages 111-122, ISSN 0921-8181, 10.1016/j.gloplacha.2006.07.007.
(http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0921818106001603) Accessed January 2013
[5] Mölg, T., and D. R. Hardy (2004), Ablation and associated energy balance of a horizontal glacier surface on Kilimanjaro, J. Geophys. Res.,
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[7] http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/gases.html Accessed January 2013
[8] http://www.metoffice.gov.uk/hadobs/hadcrut4/ Accessed January 2013
[9] http://co2now.org/Current-CO2/CO2-Now/noaa-mauna-loa-co2-data.html Accessed January 2013
[10] http://www.noaanews.noaa.gov/stories2005/s2412.htm Accessed January 2013
[11] http://cdiac.ornl.gov/trends/emis/glo.html Accessed January 2013
[12] http://www.ncdc.noaa.gov/paleo/icecore/antarctica/vostok/vostok.html Accessed January 2013
[13] Randall, D.A., R.A. Wood, S. Bony, R. Colman, T. Fichefet, J. Fyfe, V. Kattsov, A. Pitman, J. Shukla, J. Srinivasan, R.J. Stouffer, A. Sumi and K.E. Taylor, 2007: Climate Models and
Their Evaluation. In: Climate Change 2007: The Physical Science Basis. WG1, Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S. et al, (eds.)]. Cambridge
University Press, Cambridge
[14] See Randall, D.A. et al, op cit p. 640: “A number of diagnostic tests have been proposed…but few of them have been applied to a majority of the models currently in use.
Moreover, it is not yet clear which tests are critical for constraining future projections (of warming). Consequently, a set of model metrics that might be used to narrow the range of plausible
climate change feedbacks and climate sensitivity has yet to be developed.”
[15] Spencer, R.W. and Braswell, W.D Potential Biases in Feedback Diagnosis from Observational Data: A Simple Model Demonstration, J Climate 21 5624-5627, 2008 DOI:
10.1175/2008JCLI2253.1
[16] Meehl, G.A., T.F. Stocker, W.D. Collins, P. Friedlingstein, A.T. Gaye, J.M. Gregory, A. Kitoh, R. Knutti, J.M. Murphy, A. Noda, S.C.B. Raper, I.G. Watterson, A.J. Weaver and Z.-C. Zhao,
2007: Global Climate Projections. In: Climate Change 2007: The Physical Science Basis. WG1, Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S., et al (eds.)].
Cambridge University Press, Cambridge
[17] Douglass, D. H., Christy, J. R., Pearson, B. D. and Singer, S. F. (2008), A comparison of tropical temperature trends with model predictions. Int. J. Climatol., 28: 1693–1701. doi:
10.1002/joc.1651
[18] Spencer, R.W. and Christy, J.R. 1992: Precision and Radiosonde Validation of Satellite Gridpoint Temperature Anomalies. Part I: MSU Channel 2. J. Climate, 5, 847–857.
doi: http://dx.doi.org/10.1175/1520-0442(1992)005<0847:PARVOS>2.0.CO;2 Accessed January 2013
[19] http://climexp.knmi.nl/data/pHadEWP_monthly_qc.dat Accessed January 2013
[20] http://www.psmsl.org/data/obtaining/rlr.monthly.data/12.rlrdata Accessed January 2013
[21] http://sealevel.colorado.edu/ Accessed January 2013
[22] Fischetti, M. Drowning New Orleans. Scientific American, October 2001, pp34-42
[23] http://rogerpielkejr.blogspot.com/2012/11/us-hurricane-intensity-1900-2012.html Accessed January 2013
[24] IPCC, 2012: Managing the Risks of Extreme Events and Disasters to Advance Climate Change Adaptation. A Special Report of Working Groups I and II of the
Intergovernmental Panel on Climate Change [Field, C.B. et al (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge
[25] Goklany, I.M. Wealth and Safety: The Amazing Decline in Deaths from Extreme Weather in an Era of Global Warming, 1900–2010. Reason Foundation, Washington DC and Los Angeles, CA,
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http://reason.org/files/deaths_from_extreme_weather_1900_2010.pdf Accessed January 2013
[26] http://news.nationalgeographic.com/news/2004/01/0107_040107_extinction.html Accessed January 2013
[27] Cahill, A.E, Aiello-Lammens, M.E., Fisher-Reid, M.C., Hua, X., Karanewsky, C.J., Ryu, H.Y., Sbeglia, G.C, Spagnolo, F., Waldron, J.B., Warsi, O. and Wiens, J.J. How does climate change
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http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/early/2012/10/15/rspb.2012.1890.full Accessed January 2013
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[29] Laframboise, Donna The Delinquent Teenager who was mistaken for the world’s top climate expert. Ivy Avenue Press, Toronto 2011. ISBN: 978-1-894984-05-8
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[31] http://www.assassinationscience.com/climategate/1/climactic-research-unit-foi-leaked-data.zip Accessed January 2013
[32] http://www.co2science.org/data/plant_growth/plantgrowth.php Accessed January 2013
Related articles
§ A Brief History of Atmospheric Carbon Dioxide Record-Breaking (wattsupwiththat.com)
January 19, 2013 at 9:43 pm
Donald L. Klipstein says:
January 19, 2013 at 8:11 pm
A. Watts says above:
“At the time of writing, there has been no trend in global mean
temperatures for 16 years.”
To the nearest year, there has been no warming at
all for 16 years, statistical or otherwise, on several data sets:
1. HadCrut3: since May 1997 or 15 years, 7 months
(goes to November)
2. Sea surface temperatures: since March 1997 or 15 years, 10 months (goes to December)
3. RSS: since December 1996 or 16 years, 1 month (goes to December)
See the graph below to show it all.
http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1997.33/trend/plot/rss/from:1997.0/trend/plot/hadsst2gl/from:1997.1/trend/plot/hadcrut3gl/from:1997.25/plot/rss/from:1997.0/plot/hadsst2gl/from:1997.1
This analysis indicates for how long there has
not been significant warming at the 95% level on various data sets.
For RSS the warming is NOT significant for over 23 years.
For RSS: +0.126 +/-0.136 C/decade at the two sigma level from 1990
For UAH, the warming is NOT significant for over 19 years.
For UAH: 0.143 +/- 0.173 C/decade at the two sigma level from 1994
For Hacrut3, the warming is NOT significant for over 19 years.
For Hadcrut3: 0.098 +/- 0.113 C/decade at the two sigma level from 1994
For Hacrut4, the warming is NOT significant for over 18 years.
For Hadcrut4: 0.098 +/- 0.111 C/decade at the two sigma level from 1995
For GISS, the warming is NOT significant for over 17 years.
For GISS: 0.116 +/- 0.122 C/decade at the two sigma level from 1996