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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 22:05

...and Krugman is an honorable man.

 

Malheureusement, Paul Krugman, en tant que lauréat du Prix Nobel d'économie (même si je ne veux pas me mêler de la traditionnelle dispute entre ceux qui disent que l'"Economie" n'est pas un vrai Prix Nobel - tout comme le Prix Nobel de la Paix, soit dit en passant... mais ce sont en général les mêmes qui ont une vue dissymétrique sur le sujet...), Paul Krugman, donc, publiait récemment un texte assez étonnant :

 

"You can deny global warming (and may you be punished in the afterlife for doing so — this kind of denial for petty personal or political reasons is an almost inconceivable sin)"

"Vous pouvez négationner (désolé de traduire ainsi, mais ce terme de "denier" équivaut actuellement à cela, celui de négationniste) le réchauffement global (et vous pourriez être puni pour cela dans l'au-delà - ce genre de négationnisme pour de misérables raisons personnelles ou politiques est un péché quasiment abominable)".

 

Une fois de plus, Krugman parlait en-dehors de son aire d'expertise et n'avait pas plus de qualité à en parler que n'importe qui ayant une connaissance du sujet. Et même moins, car tous ceux d'entre nous, les "sceptiques" qui avons une bonne formation scientifique (ce qui, je me dois perfidement de l'ajouter, n'est pas celle d'un économiste...) savons comment interpréter des articles un peu pointus, ou ceux qui comme Donna, sont mieux à l'aise dans le domaine du journalisme.

 

Merci à - une fois encore - Wattsupwiththat.

Comme il le dit en réponse à Paul Krugman : on se retrouvera en enfer !

Et je tiens à y être.

 

 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 00:19

Ainsi donc, la troisième livraison des mails du Climategate a été publiée (notamment chez Wattsupwiththat). Et ça commence déjà à être assez gratiné...

Deux jolis exemples :

le premier d'un reviewer disant :

 

2) No justification for regional reconstructions rather than what Mann
et al did (I don’t think we can say we didn’t do Mann et al because

we think it is crap!) Pour ceux qui ne comprendraient pas : nous n'avons pas cité Mann & al. parce que nous estimons que c'est de la foutaise

 

Et celui de Tom Wigley confiant à Phil Jones :

 

Analyses like these by people who don’t know the field are useless.
A good example is Naomi Oreskes' work.
Des analyses comme celles de gens qui n'y connaissent rien sont sans valeur. Un bon exemple est celui du travail de Naomi Oreskes (celle qui est à la base du fameux "97%").

 

Je crois qu'on va encore bien s'amuser...

 

 

 

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 22:17

L'infatigable Donna a encore trouvé un texte de plus à verser au dossier "Les écolos n'aiment pas l'humanité".

 

Il y a quelque temps, un certain Philip Cafaro a écrit un assez ignoble article dans le  Denver Post, selon lequel il faudrait fermer la porte à l'immigration vers les USA. Pourquoi ? Ah, bien sûr, pas pour autre chose que ces immigrants voudraient entrer pour "not remain[ing] poor". Ils voudraient, ces salauds, immigrer pour devenir un peu plus riches. Quelle horreur ! Et donc, ils vont consommer de l'énergie et annhiller tous les efforts des braves Amerloques (et spécialement des habitants du Colorado, si, si !) de réduire leur consommation d'énergie !

Sur Ellis Island, la statue de la Liberté proclame fièrement ""Give me your tired, your poor"  "amenez-moi vos fatigués, vos misérables" (et on sait que cette merveilleuse admonestation n'a pas toujours été suivie...).   

Très belle conclusion à tirer de cette ordure (je pèse mes mots) de Cafaro, qui se décrit comme un "progressiste" ? 

En fait, un assez ignoble bonhomme qui se pose en progressiste tout en étant ce que je suis désolé d'appeler un "éco-fasciste". 

   

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 22:13

 

 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 19:01

J'en avais parlé il y a une bonne année, mais le sujet reste la joie des pessimistes, dont Chris Mooney, bien dans son rôle, qui écrit un post intitulé “Humans Have Already Set in Motion 69 Feet of Sea Level Rise”, les Hommes ont déjà mis en marche une montée des eaux de 2m10. Comme le fait remarquer Willis Eschenbach sur Wattsupwiththat, cette phrase est imparable : allez prouver qu'elle n'est pas vraie ! Elle est d'ailleurs assortie d'une courbe terrible 

 

jason-box-chart

 

une perte de 131,5 km2 par an... Effroyable !

Mais, bien sûr, comme souvent, c'est en travaillant en relatif et en truquant les échelles qu'on arrive à faire peur ; si on utilise une échelle absolue, voilà ce qu'a calculé Eschenbach :

 

effect-of-massive-ice-loss-on-greenland

A ce rythme, on passera de 1,90 Mio de km2 aujourd'hui à... 1,90 Mio de km2 en 2100 (il faut aller plus loin dans les décimales pour voir apparaître la différence). 

Mais toute la glace aura disparu dans environ 14.500 ans. J'en frémis déjà !

 

 

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 21:14

...qui ne se sont évidemment jamais réalisées (en fait, à ma connaissance, aucune de ces prédictions ne s'est jamais vérifiée. Le bon vieux Julian Simons avait raison... Maintenant, je peux me tromper, car je ne les connais pas toutes, c'est sûr. Mais la réponse standard est "Oui, mais pas encore..." Attendons un peu, quelques années, puis quelques décennies, puis, pourquoi pas ? quelques siècles". Fin de la parenthèse). Nouvelles dévastations collectionnées par Eric Simpson :

 

“Dans vingt ans [2008], le West Side Highway [la rocade ouest de Manhattan et donc pas mal de la ville] sera sous eau" -James Hansen, NASA, 1988


“[si on n'agit pas, il se produira] … au tournant du siècle [2000], une catastrophe écologique qui verra une dévastation aussi complète, aussi irréversible qu'un holocauste nucléaire" -Mustafa Tolba, 1982, ex-Executive Director du Programme de Développement de l'ONU 


“Les démographes sont presque unanimes à déclarer que vers l'an 2000, le Monde entier... [avec certaines exceptions] connaîtra la famine.” -Peter Gunter, Earth Day 1970

  

“Des nations entières pourraient être rayées de la carte du Monde par la montée des eaux océaniques si le réchauffement global n'est pas enrayé d'ici l'an 2000.” -Noel Brown, ex-Director du Programme de Développement de l'ONU, 1989


“Si les tendances actuelles continuent, le Monde sera plus froid de onze degrés [Farenheit] vers l'an 2000... C'est à peu près deux fois plus que ce qu'il faudrait pour nous plonger dans un âge glaciaire.” - Kenneth E.F. Watt, Earth Day 1970

 

Et il y en a comme ça des pages et des pages... Il est tout de même curieux que ceux qui ont un point de vue un peu différent à ce sujet, même ceux qui comme Björn Lomborg , Roger Pielke ou Matt Ridley (il y en a beaucoup d'autres...) ne peuvent en aucun cas être catalogués comme des négationnistes, terme qui fait froid dans le dos puisqu'il les associe à ceux qui nient la "Solution finale", ne trouvent place dans la Presse écrite, parlée ou télévisée en Europe...

 

 

 

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 14:41

Traduit d' un post de Philip Lloyd sur WWUWT

 

Guest post by Philip Lloyd, Energy Institute, CPUT

On a beaucoup parlé avec angoisse de ces événements extrêmes, en partie parce que chaque jour quelque part sur la Terre il y aura un événement qui pourra être décrit comme ‘extrême’. Le GIEC y a consacré un rapport [24]  . On ne pourrait sans doute mieux le décrire que comme ‘delphique’ – une série de conclusions très précautionneuses qui peuvent être interprétées d différents manières, selon chaque point de vue. La meilleure estimation de laquelle les événements extrêmes dus au changement climatique viennent d’une étude sur l’étude de mortalité due à une météorologie [weather] très dure [25]  . On trouvera les résultats sur la Figure 9.

Il est évident que le nombre absolu de morts annuelles a diminué depuis les années ’20. En termes relatifs, la diminution est encore plus saisissante, d’un maximum de 240 à 5 par millions [d’habitants]. Avec un tel chiffre, il est clair que les intempéries extrêmes ne représentent plus le même risque qu’elles le faisaient dans les générations précédentes.

9

Figure 9. Morts absolues et relatives dues à des intempéries extrêmes

Il y a plusieurs raisons à cette diminution radicale. La première est la grande amélioration des prévisions météo, de telle sorte qu’il y a une meilleure alerte lors de possibles conditions extrêmes. Deuxièmement, la communication de ces alertes est bien meilleure. Enfin, avec une meilleure connaissance de conditions difficiles, l’humanité a appris à créer des structures protectrices.

La dernière histoire-à-faire-peur qui doit être abandonnée est celle de l’extinction d’espèces due à un changement climatique. C’est là un sujet souvent repris dans la grande Presse. «  ‘le changement climatique représente maintenant une menace au moins aussi sérieuse à nombre  d’espèces de la planète que la destruction ou la modification de leur habitat’ prévient Chris Thomas, un biologiste de l’Université de Leeds au Royaume Uni – les conditions climatiques prévues pour 2050 constitueront un risque d’extinction pour 15 à 35 % des 1.103 espèces étudiées. On pense que ces chiffres peuvent être extrapolés globalement, condamnant potentiellement plus d’un million d’espèces ”[26]  

La science, cependant, préfère des prédictions qui peuvent être testées. Une étude récente conclut que “Curieusement (il n’y a pas) de relation simple entre les extinctions locales et une tolérance limitée à des températures élevées” [27]  . Ceci tombe sous le sens. La Figure 10 montre les températures mensuelles moyennes d’une ville subtropicale de l’hémisphère sud. Les chandelles représentent les maxima et minima quotidiens moyens et les lignes le minimum et le maximum historique, les lignes colorées représentant la température moyenne annuelle en 1900 (vert) et 2000 (rouge).

10
Figure 10.
Températures mensuelles d’une ville subtropicale et moyennes annuelles en 1900 et en 2000

On pourrait se demander comment un si petit changement de température annuelle moyenne pourrait être détecté par des organismes qui, chaque année,  seront confrontés à des changements 50 fois plus grands et auxquels ils semblent parfaitement adaptés.

La raison finale du scepticisme ambiant est le comportement de certains sectataires de la thèse du changement climatique. Déjà, le GIEC qui est devenu un organisme politique et plus technique. On ne saurait mieux l’illustrer que par les publications du Groupe. Ils sont précédés par un Résumé pour les décideurs. Ce résumé diffère souvent sur des sujets factuels des exposés du rapport principal, et met toujours un accent politiquement correct sur ce qui devrait être un résumé objectif de la littérature scientifique  [28]  .

La cause du GIEC n’est pas aidée par le fait que beaucoup des travaux évoqués ne sont pas scientifiques, mais des reprises de littérature militante. La journaliste canadienne Donna Laframboise a documenté ce problème en détail [29]  .

Ansi, elle relate comment un professeur en épidémiologie assez obscur,  Anthony McMichael, l’auteur d’une oeuvre polémique en 1991, est devenu “lead author” du chapitre sur la malaria et les effets sanitaires du changement climatique, bien qu’il n’eût rien publié sur la malaria et que certaines de ses conclusions aient été rejetées par des membres du Groupe qui étaient, eux, des experts mondialement reconnus sur le sujet.

Certains chapitres du livre de McMichael sont reprises presque verbatim dans le Rapport du GIEC de 1995, ce qui conforte immédiatement le thèse selon laquelle le réchauffement global entraînera une augmentation de la propagation de la malaria. Il n’y a aucune évidence de cela, parce que la malaria a été répandue depuis des siècles dans des climats froids. De plus, on sait que la prévalence de la malaria est presque entièrement due à des conditions sociales et à la santé publique.

Le combat contre la malaria ne sera pas aidé par ceux qui prétendent que le changement de climat fait partie du problème. Si on les écoutait, on insisterait sur le combat contre le changement climatique plutôt que le combat contre la malaria. Voilà qui illustre le danger d’accepter hors de tout sens critique une thèse sans doute erronée – les ressources nécessaires pour des activités essentielles affectant les vies de millions de gens seraient détournées dans l’espoir que des risques putatifs affectant des milliards de personnes pourraient recevoir une réponse. Avant de prendre une telle décision, il faut être absolument certain que lesdits risques putatifs pourraient être évités en détournant ces ressources.

Une autre raison du scepticisme vient du fait que le débat sur le changement climatique révèle de graves imperfections chez les scientifiques eux-mêmes. Certains des acteurs de la scène du changement climatique anthropogénique ont montré qu’ils étaient humains trop humains dans leur défense de l’indéfendable. Ainsi, deux scientifiques ont effectué le travail que tout scientifique devrait faire – ils ont publié en peer review les travaux de 200 autres scientifiques [30] . Leur conclusion :

“Partout dans le Monde, de nombreuses études montrent que le Xxe siècle n’est probablement pas le plus chaud ni une période climatique extrême du dernier millénaire.”

Ce qui va complètement à l’encontre de la thèse que le réchauffement actuel est exceptionnel. Et donc, les sectateurs du changement anthropogénique ont obtenu de l’éditeur du journal ayant publié ce papier qu’il donne sa démission et ont tout fait pour démolir la réputation des deux auteurs. Tout ceci (et bien plus) a été révélé lorsqu’une série d’e-mails se sont retrouvés dans le domaine public après publication depuis le Hadley Centre at the University of East Anglia[31]  .

Le Monde est un peu plus chaud. La concentration en CO2 augmente. Les plantes se développent mieux grâce à l’augmentation du dioxyde de carbone [32]  . Les océans montent de manière à peine détectable. Les désastres climatique ne sont pas pires qu’avant. Le règne animal est réduit par la croissance d’une seule espèce, nous, mais cela n’a rien à voir avec le réchauffement global.

Et c’est pourquoi il y a un climat de scepticisme [et Vialatte ajouterait : et voilà pourquoi Allah est grand].

Références


[1]   http://wattsupwiththat.com/2010/08/29/gisstimating-1998/ Accessed January 2013

[2]  http://wattsupwiththat.files.wordpress.com/2012/07/watts-et-al_2012_discussion_paper_webrelease.pdf Accessed January 2013

[3]   http://www.ijis.iarc.uaf.edu/seaice/extent/AMSRE_Sea_Ice_Extent_L.png Accessed January 2013

[4]   Paul, F., Kääb, A. and Haeberli, W. Recent glacier changes in the Alps observed by satellite: Consequences for future monitoring strategies, Global and Planetary Change, Volume 56, Issues 1–2, March 2007, Pages 111-122, ISSN 0921-8181, 10.1016/j.gloplacha.2006.07.007.

(http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0921818106001603) Accessed January 2013

[5]   Mölg, T., and D. R. Hardy (2004), Ablation and associated energy balance of a horizontal glacier surface on Kilimanjaro, J. Geophys. Res., 109, D16104, doi:10.1029/2003JD004338.

[6]   http://scienceofdoom.com/roadmap/atmospheric-radiation-and-the-greenhouse-effect/ Accessed January 2013

[7]   http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/gases.html Accessed January 2013

[8]   http://www.metoffice.gov.uk/hadobs/hadcrut4/ Accessed January 2013

[9]   http://co2now.org/Current-CO2/CO2-Now/noaa-mauna-loa-co2-data.html Accessed January 2013

[10]   http://www.noaanews.noaa.gov/stories2005/s2412.htm Accessed January 2013

[11]   http://cdiac.ornl.gov/trends/emis/glo.html Accessed January 2013

[12]   http://www.ncdc.noaa.gov/paleo/icecore/antarctica/vostok/vostok.html Accessed January 2013

[13]   Randall, D.A., R.A. Wood, S. Bony, R. Colman, T. Fichefet, J. Fyfe, V. Kattsov, A. Pitman, J. Shukla, J. Srinivasan, R.J. Stouffer, A. Sumi and K.E. Taylor, 2007: Climate Models and Their Evaluation. In: Climate Change 2007: The Physical Science Basis. WG1, Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S. et al, (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge

[14]   See Randall, D.A. et al, op cit p. 640: “A number of diagnostic tests have been proposed…but few of them have been applied to a majority of the models currently in use. Moreover, it is not yet clear which tests are critical for constraining future projections (of warming). Consequently, a set of model metrics that might be used to narrow the range of plausible climate change feedbacks and climate sensitivity has yet to be developed.

[15]   Spencer, R.W. and Braswell, W.D Potential Biases in Feedback Diagnosis from Observational Data: A Simple Model Demonstration, J Climate 21 5624-5627, 2008 DOI: 10.1175/2008JCLI2253.1

[16]   Meehl, G.A., T.F. Stocker, W.D. Collins, P. Friedlingstein, A.T. Gaye, J.M. Gregory, A. Kitoh, R. Knutti, J.M. Murphy, A. Noda, S.C.B. Raper, I.G. Watterson, A.J. Weaver and Z.-C. Zhao, 2007: Global Climate Projections. In: Climate Change 2007: The Physical Science Basis. WG1, Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S., et al (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge

[17]   Douglass, D. H., Christy, J. R., Pearson, B. D. and Singer, S. F. (2008), A comparison of tropical temperature trends with model predictions. Int. J. Climatol., 28: 1693–1701. doi: 10.1002/joc.1651

[18]   Spencer, R.W. and Christy, J.R. 1992: Precision and Radiosonde Validation of Satellite Gridpoint Temperature Anomalies. Part I: MSU Channel 2. J. Climate, 5, 847–857.

doi: http://dx.doi.org/10.1175/1520-0442(1992)005<0847:PARVOS>2.0.CO;2 Accessed January 2013

[19]   http://climexp.knmi.nl/data/pHadEWP_monthly_qc.dat Accessed January 2013

[20]   http://www.psmsl.org/data/obtaining/rlr.monthly.data/12.rlrdata Accessed January 2013

[21]   http://sealevel.colorado.edu/ Accessed January 2013

[22]   Fischetti, M. Drowning New Orleans. Scientific American, October 2001, pp34-42

[23] http://rogerpielkejr.blogspot.com/2012/11/us-hurricane-intensity-1900-2012.html Accessed January 2013

[24] IPCC, 2012: Managing the Risks of Extreme Events and Disasters to Advance Climate Change Adaptation. A Special Report of Working Groups I and II of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Field, C.B. et al (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge

[25] Goklany, I.M. Wealth and Safety: The Amazing Decline in Deaths from Extreme Weather in an Era of Global Warming, 1900–2010. Reason Foundation, Washington DC and Los Angeles, CA, 2011

http://reason.org/files/deaths_from_extreme_weather_1900_2010.pdf Accessed January 2013

[26] http://news.nationalgeographic.com/news/2004/01/0107_040107_extinction.html Accessed January 2013

[27] Cahill, A.E, Aiello-Lammens, M.E., Fisher-Reid, M.C., Hua, X., Karanewsky, C.J., Ryu, H.Y., Sbeglia, G.C, Spagnolo, F., Waldron, J.B., Warsi, O. and Wiens, J.J. How does climate change cause extinction? Proc. Royal Soc. B 2012 doi: 10.1098/rspb.2012.1890

http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/early/2012/10/15/rspb.2012.1890.full Accessed January 2013

[28] http://www.publications.parliament.uk/pa/ld200506/ldselect/ldeconaf/12/1207.htmAccessed January 2013

[29] Laframboise, Donna The Delinquent Teenager who was mistaken for the world’s top climate expert. Ivy Avenue Press, Toronto 2011. ISBN: 978-1-894984-05-8

[30] Soon, W. and Baliunas, S. Proxy climatic and environmental changes of the past 1000 years. Climate Research Vol. 23, pp89–110, 2003

[31] http://www.assassinationscience.com/climategate/1/climactic-research-unit-foi-leaked-data.zip Accessed January 2013

[32] http://www.co2science.org/data/plant_growth/plantgrowth.php Accessed January 2013

Related articles

§  A Brief History of Atmospheric Carbon Dioxide Record-Breaking (wattsupwiththat.com)

  • Werner Brozek says:

January 19, 2013 at 9:43 pm

Donald L. Klipstein says:
January 19, 2013 at 8:11 pm
A. Watts says above:
“At the time of writing, there has been no trend in global mean
temperatures for 16 years.”

To the nearest year, there has been no warming at all for 16 years, statistical or otherwise, on several data sets:

1. HadCrut3: since May 1997 or 15 years, 7 months (goes to November)
2. Sea surface temperatures: since March 1997 or 15 years, 10 months (goes to December)
3. RSS: since December 1996 or 16 years, 1 month (goes to December)

See the graph below to show it all.

http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1997.33/trend/plot/rss/from:1997.0/trend/plot/hadsst2gl/from:1997.1/trend/plot/hadcrut3gl/from:1997.25/plot/rss/from:1997.0/plot/hadsst2gl/from:1997.1

This analysis indicates for how long there has not been significant warming at the 95% level on various data sets.
For RSS the warming is NOT significant for over 23 years.
For RSS: +0.126 +/-0.136 C/decade at the two sigma level from 1990
For UAH, the warming is NOT significant for over 19 years.
For UAH: 0.143 +/- 0.173 C/decade at the two sigma level from 1994
For Hacrut3, the warming is NOT significant for over 19 years.
For Hadcrut3: 0.098 +/- 0.113 C/decade at the two sigma level from 1994
For Hacrut4, the warming is NOT significant for over 18 years.
For Hadcrut4: 0.098 +/- 0.111 C/decade at the two sigma level from 1995
For GISS, the warming is NOT significant for over 17 years.
For GISS: 0.116 +/- 0.122 C/decade at the two sigma level from 1996

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 16:32

Traduit d' un post de Philip Lloyd sur WWUWT

 

Guest post by Philip Lloyd, Energy Institute, CPUT   

Il y a donc une probabilité de 2/1 que la température pourrait varier d’environ 1°C par siècle pour des causes naturelles, mais seulement une chance sur 10 qu’elle pourrait varier naturellement de 1,9 °C [une fois de plus, ceci est technique et fait appel à la variance d’une distribution gaussienne – normale au sens statistique du terme]. Entre 1900 et 2000, elle a augmenté de quelque 0,9 °C, ce qui est dans ce qu’on pouvait attendre d’une variation naturelle. En le mettant en termes simples, voilà pourquoi on peut être sceptique sur la thèse que le dioxyde de carbone serait la cause du réchauffement global – il n’y a aucun signe d’une telle cause de réchauffement.

Cependant, les sectateurs du réchauffement anthropogéniquerétendent avoir des modèles montrant que l’augmentation du dioxyde de carbone résultera en un Monde plus chaud. [13]  . Il y a de graves problèmes avec ces modèles, le moindre n’étant pas que lesdits sectateurs estiment que doubler la concentation atmosphérique du CO2 augmentera la température de bien plus que 3 °C. Ce qui n’est pas physiquement raisonnable [14]  . Cela résulte d’un point de vue concernant l’effet de la vapeur d’eau atmosphérique qui devrait exacerber les effets d’une augmentation du CO2.

Cet effet de doublement n’est toujours pas visible. D’autres estimations ont suggéré qu’un doublement du CO2pourrait augmenter la température globale de moins d’un °C. C[15]  . Les données à ce point de vue sont en train de croître. Ainsi, il y a eu environ 40% d’augmentation du CO2 atmosphérique depuis 1945, ce qui devrait se traduire par 1,2 °C de réchauffement si doubler le CO2 devait entraîner un réchauffement de 3 °C. La Figure 1 montre bien que le réchauffement depuis lors n’a été que d’environ 0,4 °C. La Terre se serait-elle refroidie de 0,8 °C tandis que le CO2 ajouté nous aurait réchauffé ? C’est assez improbable.

Il y a d’autres raisons d’avoir des doutes sur les modèles. Ainsi, la Figure 5 reprend la  Figure 10.7 du Quatrième Rapport du GIEC[16]  .

5-copie-1

Figure 5. Prédictions modélisées des changements de température : en haut, atmosphérique, en bas, océanique

Le développement est du Pôle Sud à gauche au Pôle Nord à droite. Dans la partie atmosphérique, l’altitude est exprimée en terme de pression, le niveau de la mer étant à 1.000 hPa et 11 km à environ 200 hPa. Les régions en pointillés indiquent les zones où tous les modèles sont d’accord dans des limites étroites.

La partie la plus intéressante est la ‘tache’ à l’équateur , centrée sur environ 200 hPa. En 2011-2030, elle est juste un peu moins de 1,5 °C au-dessus de la température actuelle au niveau de la mer. Entre 2046 et 2065 on estime qu’elle sera plus chaude de quelque 3 °C et dans la période 2080-2099, quelque 5 °C. Donc, cette région devrait se réchauffer à un rythme de 0,6 °C par décennie selon les modèles.

Depuis environ 60 ans, des ballons sondes ont été dans cette région pour obtenir les données utiles aux météorologues. L’examen des températures ne montre aucune élévation [17]  . Des satellites ont été lancés depuis la fin des années ’70 et certaines de leurs mesures peuvent être interprétées comme une température moyenne dans certaines régions particulières [18]  . Ces satellites montrent un très faible réchauffement – mais rien de comparable à 0,6 °C par décennie.

Scientifiquement, une seule expérience peut confirmer une théorie si elle indique un résultat inattendu prévu par la théorie. La théorie de la relativité générale d’Einstein de 1915 a dû attendre 1919 sa preuve expérimentale et son acceptation croissante. De la même manière, toute théorie don’t les prévisions ne rencontrent pas les preuves expérimentales doit être abandonnée sans hésitation. En l’occurrence, l’hypothèse du réchauffement anthropogénique a conduit à des modèles théoriques, mais ces modèles n’ont pas été validés expérimentalment. La force de leur croyance dans la thèse du réchauffement anthropogénique est cependant telle que les modeleurs sont absolument incapables d’abandonner – voire de corriger – leurs modèles. C’est là une des raisons les plus fortes pour être sceptique.

La thèse anthropogénique a aussi mené à de nombreuses prédictions sur certaines situations dans un monde qui se réchauffe. Certaines, comme l’impact sur la cryosphère, semblent avérées. Cependant, les modèles qui, nous l’avons vu plus haut, sont très suspects, suggèrent des changements catastrophiques dans les précipitations. Mais on n’en voit pas trace dans les données.

Ainsi, on a des données depuis très longtemps sur les précipitations en Angleterre et au Pays de Galles, voir la Figure 6[19]  . Il n’y a absolument aucun signe de changement de régime des pluies dans les 60 dernières années. Sur cette  période, la moyenne sur 25 ans est de  913 ±18mm, les 18 mm étant la déviation maximale, pas la déviation standard.6

Figure 6. Données sur 240 ans

De la même manière, on va répétant que le niveau des Océans va augmenter rapidement à cause de la fonte des glaces et du réchauffement océanique (l’eau chaude est moins dense que l’eau froide et occupe un plus grand volume). Il est exact que le niveau monte [pas partout, d’ailleurs] mais on chercherait en vain la moindre indication qu’il monte plus rapidement depuis 1945 qu’avant. La Figure 7 le montre, en prenant les données de la jauge de marées de New York qui datent de 1858 (avec une interruption entre 1879 et 1892[20]  . La droite de régression des données de 1870 à 2011 The regression line for all the data from 1870 to 2011 a une pente de 2,947mm/an ; celle de 1945 à 2011 a une pente de 2,948mm/an. Il n’y a eu aucune augmentation notable dans la montée du niveau à New York depuis 150 ans.

7

Figure 7. 150 ans de mesures de la montée des eaux.

De nombreuses peurs concernant la montée des eaux ne sont pas fondées. C’est vrai, les Océans montent lentement. Des mesures satellitaires entreprises depuis le début des années ’90 indiquent une augmentation de l’ordre de 3mm/an [21] . Cependant, il existe déjà des défenses contre les eaux. Il faut tenir compte des marées, des gonflements de tempêtes et même des tsunamis. Les défenses existantes se mesurent en mètres, pas en millimètres. Une augmentation annuelle moyenne de 3mm/an peut être compensée en remontant les défenses d’une brique tous les 30 ans, ou à peu près. L’élévation du niveau des mers n’est pas une menace.

Certes, il y a des événements qui rendent les défenses inefficaces, ainsi lorsque l’ouragan Katrina a frappé la Nouvelle Orléans. Plusieurs années auparavant, on avait cependant prévu que les digues allaient probablement céder [22]  . Elles étaient vieilles et technologiquement dépassées. Comme prévu, elles ont lâché lors de l’arrivée des flots de l’ouragan. Leur  destruction ne doit rien à la montée des eaux mais doit tout à leur faiblesse.

Et cepenant on n’arrête pas de faire référence dans la littérature à la destruction des digues de la Nouvelle Orléans comme résultat du “changement climatique”. Une référence de plus dans le débat qui renforce le scepticisme. Les désastres n’ayant rien à voir avec un changement de climat sont une preuve du “changement climatique” afin d’alerter sur des menaces supposées.

On ne peut mieux illustrer cet aspect du débat qu’en mentionnant l’accent actuel mis sur les “événements extrêmes”. Un orage violent – comme celui qui a frappé New York avec Sandy – est immédiatement utilisé pour prouver le “changement climatique”.

Et pourtant, le climat est toujours variable. La force de tout phénomène naturel est extrêmement variable. De nombreux phénomènes, comme les précipitations pluviales, ne peuvent être mieux décrites qu’ayant une distribution statistique très asymétrique. De telles distributions sont contre-intuitives quand on veut définir ce qu’on entend par “extrême”.

Le problème est de décider ce qui est ‘normal’, une décision essentielle pour savoir si un événement peut être décrit comme anormal ou ‘extrême’, c’est-à-dire en-dehors du normal. Il faut pour cela avoir beaucoup de données pour définir ce qui est ‘normal’ et cela demande de collecter des données sur une longue période. Une telle période peut même être plus longue qu’une vie humaine. Et donc il y a peu d’Hommes encore en vie qui peuvent avoir vécu de tels événements réellement “extrêmes” – et un événement qui est bien moins qu’extrême peut être décrit comme tel bien qu’il ne le soit nullement.

En ce qui concerne Sandy, il y a eu une étude sur l’intensité de tous les ouragans et “orages post-tropicaux” (de la classe de Sandy) qui ont atterri sur le continent des USA entre 1900 et 2012. On trouvera les données sur la Figure 8[23]  .

Une personne née en 1900 aurait probablement connu l’événement le plus extrême en 1936. Cependant, cette personne aurait aujourd’hui 106 ans et aurait connu deux orages plus violents. Il ou elle en aurait conclu que le monde empirait. Il ou elle se serait trompé(e), évidemment – le hasard l’aurait induit(e) en erreur.

8

Figure 8. Force des orages ayant atterri sur le continent aux USA, 1900-2012

Voilà qui illustre bien combien il faut attendre avant de déterminer ce qu’est même un événenement “de 100 ans” et aussi pourquoi juste après quoi il peut y en avoir un autre bien avant 100 ans ! [un événement de 100 ans signifie simplement qu’il y a 1 chance sur 100 qu’il s’en produise dans n’importe quelle année. Pour être statistiquement plus précis, on dira qu’il y a dans un délai de 1000 ans 10 de ces événements, et mieux encore qu’il y en aura 100 dans une période de 10.000 ans – sans qu’on puisse y trouver un pattern]. La statistique de ces événements est très contre-intuitive et de très longues périodes d’observations permettent seulement de décider si un événement est extrême.(à suivre).

Références


[1]   http://wattsupwiththat.com/2010/08/29/gisstimating-1998/ Accessed January 2013

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[13]   Randall, D.A., R.A. Wood, S. Bony, R. Colman, T. Fichefet, J. Fyfe, V. Kattsov, A. Pitman, J. Shukla, J. Srinivasan, R.J. Stouffer, A. Sumi and K.E. Taylor, 2007: Climate Models and Their Evaluation. In: Climate Change 2007: The Physical Science Basis. WG1, Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S. et al, (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge

[14]   See Randall, D.A. et al, op cit p. 640: “A number of diagnostic tests have been proposed…but few of them have been applied to a majority of the models currently in use. Moreover, it is not yet clear which tests are critical for constraining future projections (of warming). Consequently, a set of model metrics that might be used to narrow the range of plausible climate change feedbacks and climate sensitivity has yet to be developed.

[15]   Spencer, R.W. and Braswell, W.D Potential Biases in Feedback Diagnosis from Observational Data: A Simple Model Demonstration, J Climate 21 5624-5627, 2008 DOI: 10.1175/2008JCLI2253.1

[16]   Meehl, G.A., T.F. Stocker, W.D. Collins, P. Friedlingstein, A.T. Gaye, J.M. Gregory, A. Kitoh, R. Knutti, J.M. Murphy, A. Noda, S.C.B. Raper, I.G. Watterson, A.J. Weaver and Z.-C. Zhao, 2007: Global Climate Projections. In: Climate Change 2007: The Physical Science Basis. WG1, Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S., et al (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge

[17]   Douglass, D. H., Christy, J. R., Pearson, B. D. and Singer, S. F. (2008), A comparison of tropical temperature trends with model predictions. Int. J. Climatol., 28: 1693–1701. doi: 10.1002/joc.1651

[18]   Spencer, R.W. and Christy, J.R. 1992: Precision and Radiosonde Validation of Satellite Gridpoint Temperature Anomalies. Part I: MSU Channel 2. J. Climate, 5, 847–857.

doi: http://dx.doi.org/10.1175/1520-0442(1992)005<0847:PARVOS>2.0.CO;2 Accessed January 2013

[19]   http://climexp.knmi.nl/data/pHadEWP_monthly_qc.dat Accessed January 2013

[20]   http://www.psmsl.org/data/obtaining/rlr.monthly.data/12.rlrdata Accessed January 2013

[21]   http://sealevel.colorado.edu/ Accessed January 2013

[22]   Fischetti, M. Drowning New Orleans. Scientific American, October 2001, pp34-42

[23]   http://rogerpielkejr.blogspot.com/2012/11/us-hurricane-intensity-1900-2012.html Accessed January 2013

[24]   IPCC, 2012: Managing the Risks of Extreme Events and Disasters to Advance Climate Change Adaptation. A Special Report of Working Groups I and II of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Field, C.B. et al (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge

[25]   Goklany, I.M. Wealth and Safety: The Amazing Decline in Deaths from Extreme Weather in an Era of Global Warming, 1900–2010. Reason Foundation, Washington DC and Los Angeles, CA, 2011

http://reason.org/files/deaths_from_extreme_weather_1900_2010.pdf Accessed January 2013

[26]   http://news.nationalgeographic.com/news/2004/01/0107_040107_extinction.html Accessed January 2013

[27]   Cahill, A.E, Aiello-Lammens, M.E., Fisher-Reid, M.C., Hua, X., Karanewsky, C.J., Ryu, H.Y., Sbeglia, G.C, Spagnolo, F., Waldron, J.B., Warsi, O. and Wiens, J.J. How does climate change cause extinction? Proc. Royal Soc. B 2012 doi: 10.1098/rspb.2012.1890

http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/early/2012/10/15/rspb.2012.1890.full Accessed January 2013

[28]   http://www.publications.parliament.uk/pa/ld200506/ldselect/ldeconaf/12/1207.htmAccessed January 2013

[29] Laframboise, Donna The Delinquent Teenager who was mistaken for the world’s top climate expert. Ivy Avenue Press, Toronto 2011. ISBN: 978-1-894984-05-8

[30] Soon, W. and Baliunas, S. Proxy climatic and environmental changes of the past 1000 years. Climate Research Vol. 23, pp89–110, 2003

[31] http://www.assassinationscience.com/climategate/1/climactic-research-unit-foi-leaked-data.zip Accessed January 2013

[32] http://www.co2science.org/data/plant_growth/plantgrowth.php Accessed January 2013

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§  A Brief History of Atmospheric Carbon Dioxide Record-Breaking (wattsupwiththat.com)

  • Werner Brozek says:

January 19, 2013 at 9:43 pm

Donald L. Klipstein says:
January 19, 2013 at 8:11 pm
A. Watts says above:
“At the time of writing, there has been no trend in global mean
temperatures for 16 years.”

To the nearest year, there has been no warming at all for 16 years, statistical or otherwise, on several data sets:

1. HadCrut3: since May 1997 or 15 years, 7 months (goes to November)
2. Sea surface temperatures: since March 1997 or 15 years, 10 months (goes to December)
3. RSS: since December 1996 or 16 years, 1 month (goes to December)

See the graph below to show it all.

http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1997.33/trend/plot/rss/from:1997.0/trend/plot/hadsst2gl/from:1997.1/trend/plot/hadcrut3gl/from:1997.25/plot/rss/from:1997.0/plot/hadsst2gl/from:1997.1

This analysis indicates for how long there has not been significant warming at the 95% level on various data sets.
For RSS the warming is NOT significant for over 23 years.
For RSS: +0.126 +/-0.136 C/decade at the two sigma level from 1990
For UAH, the warming is NOT significant for over 19 years.
For UAH: 0.143 +/- 0.173 C/decade at the two sigma level from 1994
For Hacrut3, the warming is NOT significant for over 19 years.
For Hadcrut3: 0.098 +/- 0.113 C/decade at the two sigma level from 1994
For Hacrut4, the warming is NOT significant for over 18 years.
For Hadcrut4: 0.098 +/- 0.111 C/decade at the two sigma level from 1995
For GISS, the warming is NOT significant for over 17 years.
For GISS: 0.116 +/- 0.122 C/decade at the two sigma level from 1996

 

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 21:59

Traduit d' un post de Philip Lloyd sur WWUWT 

 

Guest post by Philip Lloyd, Energy Institute, CPUT

La Terre se réchauffe légèrement. Cela ne fait pas de doute. Les mesures qui nous permettent d’affirmer ce réchauffement sont inadéquates. Les chiffres ne sont pas disponibles et n’arrêtent pas de changer [1]  . De nombreux site de relevé des températures sont mal placés et ne peuvent donc que donner de mauvais résultats [2]  . Cependant, tout le monde est d’accord pour dire que la Terre est plus chaude maintenant qu’il y a 150 ans.

Il y a des signes assez clairs que la Terre est plus chaude. Il y a moins de glace en Arctique [3]  . De nombreux glaciers [mais pas tous !] reculent [4]  . Certains glaciers – ainsi ceux du Kilimandjaro – diminuent parce que les précipitations à long terme sont moins intenses qu’il y a 150 ans, pas à cause d’un réchauffement [5]  . D’autres reculent à cause d’un climat plus chaud.

Les sceptiques diffèrent de nombreux autres scientifiques en ce qui concerne l’attribution de ce réchauffement aux activités humaines – et spécifiquement la combustion de carburants fossiles et l’augmentation concomitante de la concentration de dioxyde de carbone atmosphérique. Le mécanisme postulé est que le dioxyde de carbone piège les rayons infra-rouges qui sinon échapperaient dans l’espace. Dès lors, une partie de l’énergie reçue du Soleil n’est pas perdue et l’énergie piégée conduit à un réchauffement du globe.

Les processus physiques par lesquels le dioxyde de carbone piège les infra-rouges sont bien connus [6]  . Mais d’autres molécules de l’atmosphère piègent également les infra-rouges. La vapeur d’eau est le principal “gaz à effet de serre” [7]  . Ce qui n’est pas clair est de savoir à quel point le piégeage d’énergie contribue au réchauffement. Il existe des modèles mathématiques magnifiques qui prétendent expliquer comment ce réchauffement se produit. Malheureusement, tous ces modèles souffrent de défauts connus, un point sur lequel on reviendra.

Une difficulté majeure de la thèse du réchauffement anthropogénique est qu’on ne sait pas la part naturelle et la part due au dioxyde de carbone du réchauffement. Ceci peut être illustré simplement par la Figure 1 qui montre les valeurs de la température moyenne [globale] telle qu’elle est conservée au Hadley Centre à l’University of East Anglia[8]  .

1

Figure 1 Températures globales par rapport à la moyenne 1950-1990

La température globale a diminué entre 1850 et 1860; est remontée jusqu’en   1880; a diminué jusqu’en 1910; augmenté depuis 1945; diminué jusqu’en 1980; a augmenté jusqu’à 2000; et a légèrement diminué depuis.

La figure 2 indique l’enregistrement des niveaux du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Des mesures  très précises ont été faites à Mauna Loa (Hawai) depuis 1958  [9] . On admet généralement que la concentration atmosphérique du CO2 à l’époque pré-industrielle etait d’environ 280 ppm (parties par millions) [10] . La Figure 2 montre une extrapolation plausible des données jusqu’en 1800.

2
Figure 2 Concentration atmosphérique du CO
2, mesurée et estimée.

Il semble parfaitement raisonnable de penser que l’augmentation mesurée est le résultat de la combustion d’énergies fossiles. La Figure 3 montre les émissions annuelles de CO2depuis 1900[11]  . En 1900, il s’agissait d’environ 2 Mia de tonnes par an; en 1943, 5 Mia de tonnes,  pour retomber plus tard et ne retrouver le chiffre de 5 Mia qu’en 1947. Après cela, c’est une montée rapide, dépassant les 10 Mia en 1963, 15 Mia en 1971, 20 Mia en 1986 et 30 Mia en 2006.

3

Figure 3 Emissions annuelles de CO2provenant des énergies fossiles.

Une comparaison entre les Figures 2 et 3 montrent clairement que l’augmentation de la concentration en CO2est directement liée aux émissions provenant des combustibles fossiles. Cependant, le bas niveau de ces émissions jusqu’à environ 1945 montre aussi clairement que l’impact des combustibles fossiles avant 1945 devait être très faible, voire négligeable. Dès lors, les changements de températures antérieures à 1945 telles que reprises dans la Figure 1, étaient des changements principalement naturels. Le dioxyde de carbone supplémentaire provenant des activités humaines ne peut avoir joué un rôle important dans les changements pré-1945.

Si les changements de températures d’avant 1945 étaient principalement naturels, alors il est très difficile d’estimer quelle est la part naturelle des changements de température post-1945, et quelle est la part due à l’accroissement de dioxyde de carbone. Ceci pose la question de savoir quelle peut être la variation naturelle de la température.

Pour répondre à cette question, tournons-nous vers les carottages de Vostok couvrant les 9000 dernières années [12]  . La carotte a été analysée chaque mçtre, ce qui correspond à ~20 ans d’accumulation neigeuse dans les couches supérieures et ~50 ans pour les couches inférieures. La température a été estimée par les différences de concentration isotopique de l’élément oxygène. Bien qu’une telle méthode ne peut donner une bonne mesure de la température globale moyenne, c’est une bonne mesure des changements de température globale, et ce sont précisément ces changements qui sont intéressnts.

Les données sont décrites dans la Figure 4. Il y a eu un léger refroidissement durant les 9 dernier millénaires, comme indiqué par la ligne de régression. Les chiffres doivent donc être traités pour éliminer la tendance [techniquement : detrend, c’est-à-dire qu’on ne peut pas comparer les chiffres sans éliminer la tendance] avant de continuer l’analyse – la température moyenne à chaque date a été additionnée à la température relative. Après élimination de tendance, les températures forment une “distribution normale”, il n’y a rien d’anormal ni d’asymétrique. Ensuite, le taux de changement entre chaque température corrigée et la température 100±20 ans plus tôt a été calculé et exprimé en taux par siècle. Les résultats présentaient également une distribution normale avec une déviation standard de 0,94 °C par siècle (à suivre).

4

Figure 4. Températures relatives sur les 9000 dernières années

(...la deuxième partie paraîtra très bientôt) 

Références


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[14]   See Randall, D.A. et al, op cit p. 640: “A number of diagnostic tests have been proposed…but few of them have been applied to a majority of the models currently in use. Moreover, it is not yet clear which tests are critical for constraining future projections (of warming). Consequently, a set of model metrics that might be used to narrow the range of plausible climate change feedbacks and climate sensitivity has yet to be developed.

[15]   Spencer, R.W. and Braswell, W.D Potential Biases in Feedback Diagnosis from Observational Data: A Simple Model Demonstration, J Climate 21 5624-5627, 2008 DOI: 10.1175/2008JCLI2253.1

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[30] Soon, W. and Baliunas, S. Proxy climatic and environmental changes of the past 1000 years. Climate Research Vol. 23, pp89–110, 2003

[31] http://www.assassinationscience.com/climategate/1/climactic-research-unit-foi-leaked-data.zip Accessed January 2013

[32] http://www.co2science.org/data/plant_growth/plantgrowth.php Accessed January 2013

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  • Werner Brozek says:

January 19, 2013 at 9:43 pm

Donald L. Klipstein says:
January 19, 2013 at 8:11 pm
A. Watts says above:
“At the time of writing, there has been no trend in global mean
temperatures for 16 years.”

To the nearest year, there has been no warming at all for 16 years, statistical or otherwise, on several data sets:

1. HadCrut3: since May 1997 or 15 years, 7 months (goes to November)
2. Sea surface temperatures: since March 1997 or 15 years, 10 months (goes to December)
3. RSS: since December 1996 or 16 years, 1 month (goes to December)

See the graph below to show it all.

http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1997.33/trend/plot/rss/from:1997.0/trend/plot/hadsst2gl/from:1997.1/trend/plot/hadcrut3gl/from:1997.25/plot/rss/from:1997.0/plot/hadsst2gl/from:1997.1

This analysis indicates for how long there has not been significant warming at the 95% level on various data sets.
For RSS the warming is NOT significant for over 23 years.
For RSS: +0.126 +/-0.136 C/decade at the two sigma level from 1990
For UAH, the warming is NOT significant for over 19 years.
For UAH: 0.143 +/- 0.173 C/decade at the two sigma level from 1994
For Hacrut3, the warming is NOT significant for over 19 years.
For Hadcrut3: 0.098 +/- 0.113 C/decade at the two sigma level from 1994
For Hacrut4, the warming is NOT significant for over 18 years.
For Hadcrut4: 0.098 +/- 0.111 C/decade at the two sigma level from 1995
For GISS, the warming is NOT significant for over 17 years.
For GISS: 0.116 +/- 0.122 C/decade at the two sigma level from 1996

 

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 18:30

Chacun sait que les Français, les Belges aussi, d'ailleurs, gaspillent scandaleusement l'eau potable. Il faut impérativement limiter la consommation d'eau, et imposer les douches, de même qu'il devrait être interdit de laver sa voiture ou de remplir sa piscine lors des périodes de sécheresse. Et ces périodes de sécheresse mettent en terrible danger les centrales nucléaires qui nécessitent énormément d'eau. D'ailleurs, il faut absolument remédier au scandale des fuites d'eau dans les canalisations du réseau de distribution. Et l'agriculture, qui utilise des quantités démesurée de bonne eau pour l'irrigation ! Sans parler des barrages, qui sont une véritable calamité à tous points de vue. Et n'oublions pas qu'il faut 13 tonnes d'eau pour produire 1 kg de viande de boeuf !

 

Etc., etc., voilà le discours entendu toujours et partout, avec une Presse incroyablement moutonnière qui se plaît à reprendre en boucle le moindre croassement de toute "Association" ou ONG pourvu qu'elle "dénonce" un "scandale" ou un état de fait. J'avais déjà regardé de plus près certaines de ces allégations qui me semblaient proprement ridicules, et notamment cet ahurissant concept d'eau virtuelle (*), mais le matraquage étant ce qu'il est, certaines calembredaines me paraissaient évidentes - je n'y connaissais rien. Tout simplement, l'hydrologie est une science, certes peu connue, mais une belle et bonne science, mélange de géologie, d'ingéniérie, d'économie et de plusieurs autres disciplines - et surtout, d'écologie, au sens premier et réel du terme qui a été scandaleusement détourné par des militants idéologistes.

 

Et c'est à un petit décrassage de cervelles et à une première approche de l'hydrologie que nous convient Jean de Kervasdoué et Henri Voron dans un très passionnant Pour en finir avec les histoires d'eau - l'imposture hydrologique. La première distinction qu'ils font est de remettre en cause la notion de consommation d'eau. Une eau n'est consommée que si elle n'est pas remise dans la circulation hydraulique terrestre, par exemple si elle a servi à l'irrigation. Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, il est trop vaste et les conclusions des auteurs (qui s'y connaissent)  sont parfois saisissantes, tant elles vont à contre-courant de ce que nous avions ingurgité comme lieux communs. Attendez-vous à quelques surprises, et aussi beaucoup de chiffres qui remettent un peu les choses en perspective.

 

Un livre à acheter et à siroter avec délectation - ne serait-ce que pour clouer le bec à l'inévitable catastrophiste du prochain dîner en ville !

 

(*) Un kilog de steak a consommé 700 g d'eau, point à la ligne. Sauf si l'animal a été nourri avec des aliments concentrés, comme du maïs. Mais l'augmentation n'a rien à voir avec un facteur 13.000, évidemment !

 

 

 

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