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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 21:56

Depuis quelques années les discussions entre tenants du réchauffisme anthropologique et ses sceptiques (ignoblement qualifiés de Denialists, c'est-à-dire négationnistes en référence aux Faurisson, Dieudonné et al.) se réduisent à des joutes entre les "réchauffistes catastrophiques" et "lukewarmists (tiédistes)" dont la principale pomme de discorde tient à un coefficient de rétroaction sur le doublement du taux de CO2 atmosphérique (à ce sujet, voir une présentation de Judith Curry). Quoi qu'on puisse en dire, ni les uns ni les autres ne peuvent se prévaloir de détenir la preuve scientifique de leur opinion. Il semble cependant que les "tiédistes" peuvent se prévaloir d'une très mauvaise capacité des modèles mathématiques établis par les "réchauffistes" à prédire l'excellence de leurs prédictions. 

On trouvera chez "A Chemist In Langley" un excellent post sur les différences entre les erreurs de type I et type II, suivi par une critique du post par Michael Tobis, très intéressante elle aussi. On peut certes être d'accord avec MT lorsqu'il dit que les "sceptiques" (il n'utilise pas le D-word, mais tout de même un peu à contre-coeur...) devraient être sceptiques envers leurs propres champions, et c'est noté : quand je lis un post de Monckton, tous mes voyants sont allumés... Mais pourquoi ne devrait-ce pas être symétrique ? Pas de scepticisme chez les "réchauffistes" ? Pas d'esprit critique ? Bizarre tout de même... Ah oui, le biais de confirmation... Mais nous sommes constamment matraqués par la Presse et les "réchauffistes" tiennent le haut du pavé, et lorsque M. Meteo de FR2 (Philippe Verdier) ose se fendre d'un (très gentil) livre mettant certains dogmes en doute et raille un peu les Zautorités Françoises - il se fait foutre à la porte et personne ne le soutient. On peut se scandaliser de la censure en Turquie et ailleurs, mais pas chez nous, bien sûr !

On trouvera chez Lucia Liljegren un  très bel article de David Smith, celui qui à inventé le mot de "lukewarmist" en 2008. Je vous joins une traduction qui vaut ce qu'elle vaut :

Bonjour, Lucia. Ici David Smith, celui qui a inventé le terme "lukewarmer" sur Climate Audit en 2008.

Comme les gens, les mots ont une vie à eux et peuvent être vus différemment selon ceux qui les voient. Ce que pensait quelqu’un il y a quelques années n’a plus aujourd’hui beacoup d’importance. Mais pour m’amuser je vais décrire ce que je voulais dire par « lukewarmer » - tiédiste – à cette époque [2008].

Tout d’abord, être “tiédiste” reflétait l’idée que la la sensibilité climatique à l’équilibre devait plus que probablement se situer à mi-parcours, vers une augmentation de 2°C pour un doublement de CO2. Cela découlait pour moi de ce que je ne voyais pas d’indication d’un fort feedback de vapeur d’eau. Pour moi, un faible feedback me semblait probable. Les effets seraient plutôt ressentis dans les régions les plus froides et moins sous les tropiques, comme prévu par le GIEC, et plutôt de nuit que de jour.

Deuxièmement, cela reflétait mon point de vue que des changements complexes ont tendance à produire à la fois des avantages et des inconvénients, des gagnants et des perdants. Et également mon point de vue que, historiquement, le réchauffement régional avait finalement été bénéfique à l'espèce humaine alors que le refroidissement avait été néfaste. L'impact global d'un réchauffement de 2°C, serait, à mon avis, un match nul pour la civilisation. Il y aurait des mouvements dans la biosphère, principalement dans les territoires de la faune et de la flore et dans certains cas des changements de certaines interactions, mais je ne voyais que peu de craintes d'extinctions ou de disparitions massives.

Troisièmement, cela reflétait mon point de vue que l'humanité est résiliente et ingénieuse. Nous, les humains, avons surmonté les changements climatiques depuis de nombreux milliers d'années et nous pourrons continuer car le climat va changer, que le CO2 augmente ou non. Nous nous en sommes sortis et nous nous en sortirons.

Quatrièmement, cela reflétait aussi un souhait que le lent et vacillant progrès de l'humanité envers la solidarité allait se poursuivre. Les régions bénéficiant du réchauffement (ou bénéficiant d'émissions dispropotionnées) ont l'obligation d'aider les régions qui en souffrent. C'est une obligation sociale qui nous incombe, que le problème vienne d'un changement climatique, de maladies, de tremblements de terre, de zombies ou de quoi que ce soit. On est tous ensemble. Je suis peut-être trop optimiste quant à la société, mais je pense qu'on y arrive.

Cinquièmement, je pourrais me tromper. Et donc je crois prudent de se couvrir des risques éventuels de manière réaliste, comme nous le faisons dans tous nos projets humains. Améliorer l'efficacité énergétique et développer les sources d'énergie non fossiles me semble sensé, comme couverture et pour diverses autres raisons (même si je n'ai pas complètement réfléchi au sujet). Un monde à l'énergie provenant principalement du nucléaire, du renouvelable et du gaz naturel en plus des augmentations d'efficacité énergétique et de progrès sur de nouvelles sources me semble un bon projet à moyen terme.

Même si nous ne commercialisons pas ces sources alternatives, ayons tout de même la technologie "prête à servir". L'essentiel de nos efforts devrait porter sur d'autres problèmes sociaux, comme par exemple le taux de morts violentes dans les villes aux USA. 250.000 jeunes hommes ont été tués dans ce pays depuis 1980. C'est épouvantable et c'est un exemple d'un problème auquel nous devrions consacrer de larges ressources. La malaria est un autre exemple.

 

Voilà ce que je pensais en 2008. Pas grand' chose n'a changé depuis sauf que je publie moins dans la blogosphère à cause de son aspect criard. Tant de commentateurs se comportent comme des tdc adolescents. J'admire votre patience. J'étudie aussi l'acidification des océans, un sujet qui n'était pas sur mon écran radar en 2008.

Un dernier commentaire. ​ Le public est léthargique en ce qui concerne le changement climatique malgré une presse massivement catastrophiste. La raison de cette léthargie est que le public sait intuitivement que des changements complexes auront des impacts positifs et négatifs. C'est la vie qui nous l'apprend. Tout sujet qu'on nous présente comme "que du mauvais" ou "que du bon" nous fait nous méfier et alerte notre sens anti-foutaises. On renifle la malhonnêteté.

Si les scientifiques étudiant le climat désirent rallier le public à leur cause, alors ils doivent être francs à propos du changement climatique et de ses conséquences et imprécisions. Cette approche contre-intuitive les rendrait plus crédibles et leur assurerait un meilleur appui du public. Sinon, les alertes-foutaises sonnant dans nos têtes collectives étoufferont encore et toujours leur message.

Et donc, voilà l'opinion de la personne qui a inventé ce mot.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 20:22

Oui, c'est chez Wattsupwiththat.

Bien sûr, Monckton est un farceur, mais celui qui a écrit son article ne semble pas en être un, c'est assez convaincant, et d'ailleurs il suffit de voir comme les modélistes se défendent : mal. L'affaire est devenue complètement politique, et depuis longtemps.

On peut voir ici l'étendue de l'Antarctique, un nouveau record. Pour ce qui est de l'Arctique, c'est moins évident, mais les prévisions catastrophiques, en tous cas, ne se réalisent nullement.

Chez Donna, un article dévastateur sur notre Jean-Pascal van Ypersele, un croisé de la lutte réchauffiste !

Et pour ce qui est du RoundUp (glyphosate), voyez l'article de Marcel Kuntz à ce sujet. De quoi douter, sinon faire un procès d'intention...

Bonne lecture !

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 21:43

So was hissing my Mom when I was a kid - she was tired of Nature-banging, bearded, sandal-wearing Philippulus-like characters (do you remember Hergé's "L'étoile mystérieuse"?), and this was in the 1920's (she was born when "Ce siècle avait deux ans", a century after Victor Hugo's birth). Well, she was a bit ahead of her time, and I was really happy to read this lately:

"Natural Synthetic biologist Terry Johnson is really, really tired of people misunderstanding what this word means: "Natural" is a word that has been used in so many contexts with so many different meanings that it's become almost impossible to parse. Its most basic usage, to distinguish phenomena that exist only because of humankind from phenomena that don't, presumes that humans are somehow separate from nature, and our works are un- or non-natural when compared to, say, beavers or honeybees. When speaking of food, "natural" is even slipperier. It has different meanings in different countries, and in the US, the FDA has given up on a meaningful definition of natural food (largely in favor of "organic", another nebulous term). In Canada, I could market corn as "natural" if I avoid adding or subtracting various things before selling it, but the corn itself is the result of thousands of years of selection by humans, from a plant that wouldn't exist without human intervention. "

This comes from here.

Read it and the rest of the piece, it makes for a good laugh. Instructive, too...

I also had a kick reading on a honey pot I bought yesterday at Delhaize's "100% Natural". Is it really? No human intervention at all?...

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:33

Dans son anglais impeccable et d'un snobisme calculé, Lord Monckton of Brenchley (ce nom à charnière fait grincer certaines dents...) se défend (et défend bien d'autres) dans un post récent de WUWT d'avoir "cherry-picked", choisi avec une idée derrière la tête la date de 1998 comme début de la "Pause" dans le réchauffement global - 1998 étant une année de Niño particulièrement puissant, les plus ardents réchauffistes le clament maintenant après avoir précédemment nié l'importance du phénomène.

pas de réchauffement

pas de réchauffement

En fait, il suffit de remonter dans le temps et voir jusqu'où on remonte, en l'occurrence 17 ans et six mois pour l'instant. De toute manière, si on devait prendre les données depuis le début, soit 1979 (ici, il s'agit des mesures RSS, c'est important à dire), on aurait à peine plus :

peu de réchauffement

peu de réchauffement

soit 1.24°C par siècle, bien sous les 1,7 du R5 du GIEC, des 2 du R4, de la moyenne de 3,5 du R1 et un quart des 5°C annoncés en grande fanfare par James Hansen devant une commission parlementaire en 1988 (la fameuse séance où il avait bricolé la clim' pour faire mieux passer son message).

Mais il y a mieux : Monckton et son compère Fred Singer sont tombés sur un phénomène curieux en étudiant cette dernière courbe, qu'on peut couper en trois :

 

 

Une manière de découper le poulet
Une manière de découper le poulet
Une manière de découper le poulet

soit deux paliers encadrant un raidillon. Est-ce un coïncidence ? Y a-t-il une raison physique là-derrière ?

C'est peut-être rien, mais il y a peut-être quelque chose à découvrir là-derrière...

 

A suivre !

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 21:08

Je me souviens d'avoir été assez choqué de lire cette phrase alors que dans ma relativement courte existence j'avais été le témoin de plus d'une réévaluation des données : la "dérive des continents" m'avait immédiatement sauté à l'esprit, évidemment, étant donné ma formation, et bien sûr cet exemple a  été largement évoqué par de nombreux commentateurs. Un autre exemple particulièrement intéressant est celui des innombrables (à entendre dans le sens figuré, bien sûr) séquences d'ADN précédemment dits non-codants, les introns, par opposition aux exons. La découverte de cette dichotomie chez les eucaryotes avait valu à Sharp et Roberts un prix Nobel en 1993 et était tombée comme une bombe dans le petit monde de la biologie moléculaire, tout comme le fait que l'ADN humain ne comportait finalement qu'une vingtaine de milliers de gènes. Bien sûr aussi on savait - ou on devinait - que ces introns n'étaient pas innocents, qu'il fallait voir un peu plus loin.

Ben voilà... Le projet ENCODE (Encyclopedia of DNA Elements) lancé en 2004 montre bien que ces introns sont d'une grande importance dans l'expression génétique, tout comme ce qu'on ne connaît que vaguement à propos des l'épigénèse (méthylation, surtout, mais on verra plus tard).

Et, donc, tout ce qu'on croyait savoir sur l'ADN version Crick et Watson revue par Sharp & Roberts et al. doit être réexaminé.

Petite parenthèse : je relisais(*) ce soir la somme (grand public) de Sarah Blaffer Hrdy, Mother Nature et cette très belle phrase reprenant le néo-darwinisme sur un point précis : "Unless mating results in offspring who themselves survive infancy and the juvenile years and position themselves so as to reproduce, sex is only so much sound and undulation signifying nothing" - ses italiques. C'est évidemment un addendum très important portant sur la possibilité maternelle d'accompagner sa descendance, biologiquement et socialement.

Science is never settled, c'est ce qui fait sa grandeur et sa passionnante aventure.

(*) Ma note à un post précédent

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 19:02

Je ne sais si c'est la même chose ailleurs, mais la Belgique s'intéresse de près au froid intense qui règne aux USA. C'est chaque jour à tous les points info de la RTBF qu'on entend parler de cette vague polaire, avec des commentaires extrêmes (le plus froid depuis..., depuis... parfois dix ans, parfois vingt ans, on n'en sait trop rien, comment comparer des températures avec des mètres de neige, en Alabama ou à Buffalo ?). Mais enfin... J'entendais parler de températures de -50°C : aïe ! Vraiment si basses que ça ? Du temps où j'allais régulièrement à Detroit (Michigan), il m'arrivait souvent en hiver d'affronter des températures de -25 ou -30°C. Les gens là-bas y étaient accoutumés, moi moins. Mais -50 !?.

Et puis je suis tombé sur WUWT sur une carte des températures :

Températures Amérique du Nord (en °Farenheit)

Températures Amérique du Nord (en °Farenheit)

Non, ça ne collait pas vraiment... Et puis, depuis hier, le pot-aux-roses est découvert ! En fait, on parlait de "températures ressenties" ! Autrement dit, corrigées par la vitesse du vent (et accessoirement de l'humidité, je suppose). C'est une métrique qui vaut, certes, mais pour les animaux (surtout les Hommes) et pas pour les thermomètres. Je le reconnais, aucune voix n'a à ma connaissance encore imputé ce vortex polaire particulier au dérèglement climatique anthropogénique (à la différence des hivers précédents) ; il faut dire que les températures exceptionnellement douces de l'Europe font scandale, donc les météorologues se tâtent, même ceux qui dépendent de la férule GIECiste de leur patron, le redoutable Jean-Pascal van Ypersele, vice-Président dudit GIEC !

Et, à cet égard, une petite parenthèse : 48% des membres de la Société américaine des météorologistes (AMS) diffèrent d'opinion sur les conclusions du dernier rapport de ce GIEC. Ce sont des météorologistes, pas des modeleurs. Comment étouffer le scandale ? Très simple : il faut éjecter ces négationnistes de l'AMS... (j'avoue ne pas retrouver la référence, mais vous pouvez me faire confiance - c'est d'ailleurs une réaction très commune de la part des militants : faites taire mes contradicteurs ; on en trouve un excellent exemple dans un récent article du Guardian : Should Australian newspapers, like Fairfax, publish opinion pieces that deny or seek to cast doubt on man-made global warming?).

Et donc, j'ai encore eu droit ce matin à "un record de froid depuis 20 ans : -53°C !!!...ressenti ".

Notez, je comprends les journalistes, ça leur fait une minute assurée à chaque point info, une véritable aubaine !

 

Ce que je comprends moins, c'est qu'ils passent à côté de la saga la plus marrante de cet hiver, les aventures de M. Chris Turney, pardon, du Professeur Chris Turney, expert en charlatanisme et changement climatique :

 

Cartoon by Josh

Cartoon by Josh

Ce gugusse a rassemblé quelques scientifiques et quelques journalistes (dont les inévitables du Guardian, ça va de soi) pour rééditer cent ans plus tard une expédition vers le Pôle Sud, et, plus précisément pour montrer à quel point le réchauffement climatique anthropogénique faisait fondre la banquise. Plein été austral, ciel bleu, plein soleil, on y va !

Seulement voilà : le ship of fools s'est fait bloquer par un englacement que le Bozo en chef n'avait pas prévu, sans doute aussi en raison de son incompétence crasse et de son obstination face à un commandant mieux au courant des choses. Il a fallu envoyer au moins trois brise-glaces - qui ont échoué, puis un hélico pour sauver tout ce joli monde.

Les vrais scientifiques des bases polaires apprécient peu :

"In an interview with AFP, Yves Frenot, director of the French Polar Institute, said he had no issue at all with rescuing those aboard the stricken vessel.

He said the trip itself was a ‘pseudo-scientific expedition’ that, because it had run into difficulties, had drained resources from the French, Chinese and Australian scientific missions in Antarctica."

"The trip on the Akademik Shokalskiy was aimed at emulating a 1911-1914 expedition by the Australian explorer, Sir Douglas Mawson.

‘This kind of commemorative expedition has no interest from a scientific point of view,’ said Frenot.

Because of the rescue operations, French scientists had had to scrap a two-week oceanographic campaign this month using the Astrolabe, Frenot said.

‘The Chinese have had to cancel all their scientific programme, and my counterpart in Australia is spitting tacks with anger, because their entire summer has been wiped out.’"

Et, selon un e-mail d'un autre chercheur :

"The Australian ice breaker Aurora Australis was here at Casey [Station, Antarctica] in the process of unloading the coming year’s supplies for the station, as well as a number of researchers and their science gear for this summer’s activities, when the emergency response request was issued. The Australians shut down the unloading very quickly and left within a few hours after the request arrived but only about a third of the resupply was completed and a lot of that science gear was still on board.

The short- and long-term impacts on the Australian science program are pronounced as you can imagine and I understand it is the same for both the Chinese and French programs since their icebreakers were diverted, too. I’ll be sitting down to New Year’s Eve dinner in a few minutes with a number of Australian researchers including the director of the Australian Antarctic Division Tony Fleming – many of these guys can’t complete the research they’ve been planning for years because some or all of their science gear still is on the Aurora. [bold added]".

Inutile de dire que l'histoire fait le tour de la planète médiatique, sauf - curieusement - de nos media francophones (un petit article dans Le Monde, rubrique Planète, donnant peu de détails croustillants). Les Australiens, par exemple, ne sont pas prêts à payer les quelque 1,5 millions de dollars (au bas mot) que cette clownerie risque de coûter (l'Auguste est australien, professeur-sic à l'Université de New South Wales)

Bizarre, tout de même... Je ne suis en aucun cas adeptes des théories du complot, mais je crois de plus en plus aux vertus (si j'ose dire...) de l'autocensure inconsciente.

 

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 22:37

L'EUFIC, European Union Food Information Council, un site très intéressant - mais évidemment très dirigé, bien qu'il ne se réfère qu'à des articles peer-reviewed.

On y apprend de belles et amusantes choses ; M. Rabhi, tenez-vous au courant...

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 16:48

J'avais consacré un post court à ce sujet il y a peu, invitant à lire ce que les scientifiques allaient livrer aux politiques (sachant tout de même que certains scientifiques étaient plutôt de type activistes), et ce que ceux-ci allaient en faire.

 

En découvrant le site turgot.org, je trouve un article de J-M Bélouve reprenant le sujet en profondeur.

 

Bonne lecture !

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 22:04

Oui, je sais, ça ne mérite pas trois (ou deux) minutes de notre temps, mais enfin... J'avais déjà mis en référence un article amusant de Télérama à ce sujet, et je peux en mettre un autre sur le même sujet. Il y a une version ES et une autre IT dans l'article.

 

Il y a quelque chose de tellement minable dans ce buzz que je me demande pourquoi tout le monde (dont moi...) en fait tellement. Pour ridiculiser les crétins qui y croient vraiment ? Ou pour se scandaliser, s'offenser, s'indigner du fait que c'est une bonne petite affaire à faire, qui peut rapporter pas mal de fric ?

 

Je ne connais évidemment personne qui "y croie". Vous non plus, sans aucun doute, sauf à travailler dans le milieu psychiatrique (ce n'est pas le mien). Tout de même, je me demande... J'aimerais rencontrer un de ces obstinés bientôt frustrés. Demain, le Web va sans doute bruisser chez les malades qui diront que oui, que non, qu'on s'est trompé dans les calculs (! calculs... savent-ils seulement additionner 0 et 1 ?) et que si ce n'était aujourd'hui, ce sera dans 1, 2 ou 50 ans). Un cataclysme de plus passé à la trappe... Et ce n'est pas ça qui découragera ces pauvres malades...

 

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 22:42

Vous avez sans doute reçu ce "brol" tournant sur le Web :

Prenez le temps de regarder ce vidéo  essentiel quand à notre futur!
Et impliquez vous ainsi  dans la sauvegarde des abeilles, de notre environnement et du bien-être de nos enfants !!!!

Albert Einstein : « Si l'abeille disparaît, l’humanité en a pour quatre ans »

 

Ouais. Déjà reçu cinquante fois. Donc voici ma réponse à une amie qui me demandait mon avis :

 

"Diable, diable, quatre ans… Pas six ans, pas cinq ans, pas quatre ans et demi, non, quatre ans !

Il en savait des choses, papa Einstein, même quand il parlait en-dehors de son domaine de compétences, non ?

Ben non, il n’a tout simplement jamais dit ça, pas plus qu’il n’a fait l’éloge de l’astrologie, mais ces deux citations tournent en boucle sur le Net depuis des années, sans qu’aucune ne se réfère à quoi que ce soit. Einstein, le symbole même de la Science populaire, a dit. On ne sait où, on ne sait à qui, on ne sait quand, mais il a dit.

 

L’effondrement de certaines colonies d’abeilles est un problème extrêmement sérieux étudié par de nombreux laboratoires un peu partout. Quelques références :

www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1749

www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1229

www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1376

www.pseudo-sciences.org/spip.php?breve52

 

ainsi que plusieurs articles du Scientific American (aux USA, rien que l’industrie du miel pèse 150 millions de $ annuellement, ce qui n’est pas grand’chose à côté de l’industrie pollinisatrice et des vergers pollinisés).

http://www.scientificamerican.com/podcast/episode.cfm?id=bee-afraid-bee-very-afraid-09-08-14

http://www.scientificamerican.com/podcast/episode.cfm?id=disappearing-bees-have-devastated-r-09-08-25

 

Malheureusement, il y a tout un courant, surtout de petits apiculteurs parfois acculés à la faillite, qui ont le coupable tout trouvé : les néonicotinoïdes – dont par ailleurs on semble avoir montré qu’ils avaient une part de responsabilité dans ce phénomène multi-causal. Yaka interdire le Gaucho, et tout retombera dans l’ordre… Hélas, c’est très improbable.

Il est totalement inutile – et même nuisible - de signer une telle pétition. L’importance économique des abeilles est telle que les chercheurs ne chôment pas ! Notez, on peut regretter qu'il s'agisse de gros sous (demandez au PTB), mais c'est comme ça.  

  

     

  

  

 

 

 

 

 

 

 

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