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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 23:57

Eh oui, après en avoir mangé trois fois chez des incompétents, je me dois de recommander à tous de l'acheter crue, d'y ajouter du bouillon, du vin blanc (baies de genévrier et graines de moutarde, ça va de soi) sur un lit de lard fumé (épais), avec au milieu une pomme hachée grossièrement, un oignon, un bouquet garni et une carotte (qu'on éliminera après cuisson) ainsi qu'un jambonneau fumé. Un peu de saindoux (mais pas trop), et cuisson au four durant deux heures (vérifier le croquant).

Comme le disait le grand La Reynière, "une choucroute doit être croquante et non molle, sèche et non trempée de liquide de cuisson, acide et non grasse". A mon avis, on peut la servir avec des pommes de terre cuites à part (pas sur la choucroute, sinon elles prennent trop de goût et se croûtent), mais je préfère les servir avec une purée de pommes de terre améliorée avec un jaune d'oeuf, de la muscade et du poivre et le blanc d'oeuf battu en neige bien incorporé à la purée, le toup passé au four et au gril (ou à la salamandre, mais je n'en ai pas) pour terminer.

Il n'y a rien de meilleur, presque à se passer de cochonnailles... presque...

PS : si vous l'achetez toute faite chez un excellent charcutier (comme chez nous à Bruxelles, la maison Lanssens) ne la recuisez surtout pas ! Réchauffez-la prudemment et servez tout de suite !

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3 novembre 2016 4 03 /11 /novembre /2016 16:15

C'est un article de Cécile Ducourtieux dans Le Monde du jeudi 3 novembre, article très bien documenté, honnête, critique, du vrai travail de journaliste comme hélas on en voit trop peu, lors que les journalistes ont de plus en plus tendance à recopier les dépêches de Presse ou à relayer les éternels mêmes gourous militants. J'en publie une version raccourcie qui, je l'espère, vous donnera envie de lire l'original.

Bruxelles a un problème avec sa com. Ce n'est pas nouveau : depuis des -années, les journalistes en poste dans la capitale de l'Europe sont invités à intervenir dans des débats sur " Comment parler d'Europe ? ". Mais avec le " bug " du CETA, la difficulté de la -Commission à trouver les bons -arguments et à se faire entendre est apparue encore plus crûment que d'habitude.

Quand il s'est avéré, mi-octobre, que les Wallons entendaient bloquer le processus de signature du traité commercial entre l'Union européenne et le Canada aussi longtemps que leurs réserves à son sujet ne seraient pas entendues, la Commission a d'abord -dégainé ses éléments de langage sur le sujet, d'une portée médiatique nulle ou quasi : " Le CETA est le meilleur accord possible. "

Elle s'est ensuite prise en pleine figure les politiques belges, à -commencer par le socialiste Paul Magnette, le très habile ministre-président wallon. Et toute la twittosphère anti-CETA, qui rodait ses arguments contre cet accord, le traité commercial avec les Etats-Unis (TTIP) et le libre-échange depuis trois ans. Avec des slogans chocs en 140 signes (" Non au poulet au chlore ", " Non au bœuf aux hormones ") et des photos symboles, dont celle du " cheval de Troie " (" CETA : cheval de Troie du TTIP "), une baudruche géante qui a écumé les manifestations " No CETA, no TTIP " ces derniers mois.

(...)

La commissaire au commerce, la Suédoise Cecilia Malmström, une libérale convaincue, a fait beaucoup de " pédagogie ". Depuis deux ans qu'elle est en poste, elle a mené une vraie croisade pour -rendre les négociations plus transparentes. Elle a aussi proposé, pour le CETA, une réforme garantissant des tribunaux d'arbitrage des différends entre les multinationales et les Etats bien plus indépendants du " big business " que les juridictions existantes.

" Mais quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, rien n'imprime ", constatent, frustrés, les fonctionnaires de la DG Trade, la puissante administration au service de la commissaire. Le poulet au chlore, les OGM ? Non, le CETA n'autorise pas qu'ils puissent être importés dans l'Union. C'est écrit noir sur blanc dans le traité signé dimanche 30  octobre par l'UE et le Canada. Les droits humains, les services publics, le principe de précaution ? Oui, évidemment, ils seront préservés. Là encore, c'est écrit en toutes lettres, et c'est même surligné dans la " note interprétative " -obtenue mi-octobre par les Au-trichiens, les Allemands et les Luxembourgeois (eux aussi avaient des réticences), et que les Wallons sont parvenus à amender.

(...)

Surtout que certains [arguments] sont en partie inavouables : si Bruxelles tient tant aux tribunaux d'arbitrage dans le CETA, c'est moins parce qu'ils sont nécessaires pour commercer avec le Canada (un pays " ami ") que pour créer un précédent et mieux imposer ces tribunaux dans des accords -ultérieurs ayant vraiment besoin de cette justice indépendante des Etats (Chine, Philippines…).

Comment s'opposer à des contrevérités mâtinées de " Bruxelles bashing " permanent ?

(...)

Jean-Claude Juncker, le président de l'institution, n'est pas chef d'un Etat, ses commissaires ne sont pas des ministres : ils sont là " pour rendre service aux pays membres ". Ils doivent en permanence -ménager les sensibilités, les priorités de vingt-huit gouvernements différents.

Le libre-échange devenu symbole de la mondialisation malheureuse ? Si les opinions publiques wallonnes, françaises ou allemandes se sont emparées du sujet, les Suédois, les Danois ou les Finlandais ne voient même pas le problème. La Commission doit aussi s'adresser à ces citoyens et à leurs gouvernants.

Parfois, l'institution abandonne brièvement la langue de bois. " Personne ne proteste quand on signe un accord commercial avec la grande démocratie vietnamienne, alors que tout le monde dénonce l'accord avec la terrible dictature canadienne ", a fini par lancer M. Juncker, visiblement excédé par l'hystérisation du débat. Mais la remarque est passée presque inaperçue : décourageant…

Corps politique mais surtout grosse technostructure, la Commission – et ses milliers de fonctionnaires génération Erasmus – est aussi victime de la perte de confiance dans la presse, les politiques, les " élites " en général. Elle a beau argumenter, imprimer des tonnes de brochures ultra-documentées, elle reste inaudible. Pire : suspecte.

Il faut dire qu'elle prête le flanc à la critique : oui, la Commission avance en déroulant un agenda libéral, parachevant depuis trente ans le marché unique. Une stratégie et des soubassements idéologiques pas vraiment pensés ni remis en question. Pourquoi conclure à tout prix ces accords commerciaux ? Que m'apporteront-ils à moi, citoyen lambda ?

(...)

La Commission Juncker, en pleine prise de conscience, tente de construire une communication plus convaincante, pro-libre-échange d'un côté, et poussant de l'autre côté à une plus grande protection des emplois et des entreprises vis-à-vis des pays importateurs, au premier rang desquels la Chine. Mais c'est dur de trouver les accents de la sincérité quand le fossé entre Bruxelles et les " peuples " s'est à ce point creusé.

par cécile ducourtieux

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 20:17

J'y pensais ce soir en réglant (il paraît qu'on peut écrire maintenant "réglant", règlant" ou peut-être même "reglant". Pourquoi pas "raiglant" ? après tout, l'évolution de l'orthographe ne va pas nécessairement vers une simplification, n'importe quel étymologiste pourra le confirmer. Mais j'admets mal que les semi-illettrés devraient imposer leur méconnaissance de la langue à nos admirables Immortels... Déjà que l'usage du subjonctif en français soit tellement sur le déclin me fait bouillir quand j'entends l'italien ou l'espagnol ! Réflexe de vieux dinosaure, me dira-t-on, mais je m'en fiche un peu - fin de la parenthèse) donc, réglant mon addition de restaurant ce soir, j'ai glissé une petite pièce de 2 € en plus étant donné le très bon accueil qui m'avait été réservé.

Nous ne sommes pas ici comme aux USA, c'est évident, là où le pourboire est un élément essentiel du salaire du personnel et où il est possible de moduler la satisfaction des clients : quand je laisse 10%, c'est que j'ai été très insatisfait, 20-25 % c'est bon, 30 % c'est parfait. On peut trouver cela révoltant, c'est la coutume (donc, je l'admets, je suis un vieux dinosaure...).

Mais ici, le service et la TVA sont compris dans le prix. D'accord, je l'accepte. Mais si le service a été agréable, pourquoi pas ne pas laisser un petit quelque chose, disons un ou deux euros pour ce personnel (j'entendais la serveuse ce soir disant à je ne sais plus qui "vous savez, je travaille dur, ici", et je n'en doute pas, le boulot en HORECA est exténuant). Chaque client qui laisse un euro, ça fait des dizaines d'euros chaque jour, des centaines d'euros chaque mois, et ça coûte si peu à chaque hôte... Lorsqu'elle avait un job d'étudiant, une de mes filles me disait que ces menues gratifications lui apportaient finalement une assez jolie somme, et elle me rappelait que le personnel appointé accueillait cela avec beaucoup de plaisir.

Alors, M'sieurs-dames, un p'tit euro, ça ne vous coûte pas cher et ça fait tellement plaisir !

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 17:49
Green Farming
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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 21:29

Shadoks et Venise : On se demande vraiment pourquoi certains ont pu se cramponner à des îles, à une lagune, à des constructions sur pilotis (Santa Maria della Salute : 1,5 millions de pilotis !). Tout ici est impensable, compliqué, difficile. Une île de cimetière, tout qui risque d'aller à vau-l'eau, rien de facile pour ceux qui y vivent - et il y en a beaucoup ! Voilà des citoyens habitués à une dureté qui nous échappe un peu. Mais vivre dans un tel environnement sublime doit faire passer les difficultés. Evidemment, la Ville ferme tôt (risque de tomber à la baille ?), ce n'est pas New York ni même Bruxelles. Il me semble évident que vivre à Venise c'est vivre chez les Shadoks : pourquoi faire simple ? J'ai découvert Venise il y a environ trente ans après tant d'années de Toscane, et j'en suis tombé amoureux et ça dure encore.

 

Biennale : petite cuvée. Nettement moins bonne que la dernière, qui était excellente. On peut y trouver une résurgence de l'art conceptuel, ce qui n'étonnera pas - c'est dans le Zeitgeist. Ce qui m'a semblé plus intéressant c'est une présence très forte de "l'obsessionnel" et de "l'art brut", chez même Baruchello (pavillon central), Steiner (idem), USA, Finlande, etc. Même au Grassi où Stingel a cru bon de présenter ses très belles toiles dans un environnement délirant où des tapis orientaux un peu flous enveloppent toutes les surfaces jusqu'aux plafonds, eux-mêmes passablement décorés (d'origine). Pour preuve de l'attitude du temps, rien de plus éclairant que l'exposition When Attitude Becomes Form à la Fondation Prada (hors biennale), reprenant elle-même l'expo éponyme (eh oui...) organisée à Berne en 1969 et qui avait jeté les bases du conceptuel (et accessoirement du "tout est art"), avec des oeuvres de Serra, de Flanagan, de Beuys, de Boetti (qu'on retrouve d'ailleurs à la Punta Dogana en même temps que Pistoletto, mais là pour deux livraisons récentes) ainsi que d'autres moins réputés.

 

Lampedusa : comme on dit, le bal des hypocrites. Il a suffi que le pape François clame "Vergogna! Vergogna!" pour que toute la chattering class passe à l'offensive. Tout le monde a honte. Honte pour les autres, évidemment. J'entendais récemment une émission de la RTBF consacrée à ce sujet, et où Isabelle Durant (euro-parlementaire écolo pour ceux qui l'ignorent) clamait que l'Europe avait fait son devoir, au contraire des Etats, alors que je ne sais quel sous-ministre estimait que l'Europe devrait imposer un salaire minimum (je ne plaisante pas, il l'a dit !) pour éviter des concurrences déloyales, qu'un autre estimait que les réfugiés étaient une richesse pour les pays d'accueil (opinion généralement admise), etc., etc.

 

Mais Monsieur le pape, vous en avez accueilli combien, des migrants, au Vatican ? Et votre parti, Madame Durant, ne s'est-il pas prononcé contre l'immigration sélective et contre la sous-traitance de la surveillance frontalière par les pays du Maghreb que vous prôniez au micro ? Ah oui, il faut développer les pays pauvres... Et ça prendra combien de temps ? Même si la Belgique et les autres pays développés consacraient les fameux 0,7% de leur PIB à l'aide au développement, croit-on vraiment que ça résoudrait le problème ? Et puis les 2 ou 300 morts récents venaient semble-t-il de la Corne de l'Afrique, où d'affreux dictateurs imbéciles se font la guerre pour des raisons insondables de bêtise. Doit-on pour autant - et pour éviter les catastrophes humanitaires - déclarer tous les civils somaliens, érythréens et autres victimes des conflits régionaux automatiquement aptes à obtenir le statut de réfugié et mettre des avions à leur disposition pour court-circuiter les passeurs et les conduire en toute sécurité ? Et les jeunes gens généralement brillants que leur village a choisis (et financés) pour tenter leur chance en Europe, qu'en faire ? Un article récent du Monde relatait la vie de ces jeunes Africains vivant dans la forêt proche de Melilla, guettant le moment où ils pourraient essayer de grimper au-dessus des barbelés les séparant de l'Eldorado. C'est par centaines, c'est par milliers qu'ils prennent l'eau dans des embarcations pourries, préférant une mort possible, voire probable, à une existence de misère. Il n'y a nulle honte à avoir de notre part, simplement il s'agit de la mauvaise conscience du riche quand il voit un sdf ; quand un homme politique clame "plus jamais ça !", ne le croyez surtout pas, il sait très bien que ça arrivera encore, et pour longtemps.

 

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 23:21

Daniel Termont, bourgmestre PS de Gand (Ghent pour les initiés) veut interdire la mendicité dans sa (???) ville. Hélas pour lui, ça ne marche pas bien car la majorité des mendiants sont des sdf... allez-leur servir une injonction !

Un autre PS, celui de Bruxelles, est d'accord avec son collègue.

 

Mais à Liège, la mendicité est autorisée, un jour par semaine et par quartier...

 

Wow ! On va distribuer des tickets, "non, peut-être" (encore une fois, expression purement bruxelloise).

 

"Amusé" ? Pas vraiment.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 10:34

Décidément, les Emirats arabes unis ont la cote ! Après le cirque de Doha, c'est à Dubaï que doivent se réunir les représentants de 193 pays membres de l'union Internationale des Télécommunications (UIT) pour réviser le traité de 1988. Inutile de dire qu'avec l'émergence d'Internet, un tel traité doit être aménagé avec pour but de permettre à chaque citoyen de pouvoir y accéder. Mais curieusement, alors qu'à Doha on accueille les ONG les plus farfelues à bras ouverts, à Dubaï, rien de tel, alors qu'Internet a été certes porté sur les fonts baptismaux par le Département de la Défense américain (contrairement à ce qui est généralement affirmé, ce n'était pas au début pour survivre à une éventuelle guerre nucléaire) mais est essentiellement basé sur le système révolutionnaire des RFC (Request for Comment) développés par des ingénieurs, des universitaires et une pléiade de professionnels très souvent bénévoles. Le mouvement international de tous ces citoyens est proprement phénoménal : en quelques années, l'expression proprietary system est devenue un gros mot. 

Alors oui, les gouvernements viendront à Dubaï avec la bouche en coeur, promettant monts et merveilles pour tous les netizens de la planète, mais il ne faut pas être grand clerc pour deviner que les grands cadeaux seront assortis de petites restrictions, oh, rien de bien méchant, simplement la possibilité pour certains gouvernements de dresser des listes noires de sites qui leur déplaisent et de les filtrer...  Vous trouverez ici un court article fort bien fait sur le sujet, dû à Alain Gerlache, spécialiste des média à la RTBF, et ici un article plus long du FT (paywalled, mais gratuit si on ne lit pas plus de 8 articles par mois). On se souvient qu'il n'y a pas si longtemps, le Congrès américain avait discuté (et finalement rejeté) deux projets assez ahurissants, ce qui avait provoqué une énorme levée de boucliers, mais ici, il ne s'agit plus d'un Congrès élu dans un pays démocratique mais de représentants d'Etats aussi démocratiques que la Russie, la Corée du Nord, la Syrie, l'Azerbaïjan, le Congo etc. qui se réunissent dans la plus totale opacité.

 

Je suis très heureux que Neelie Kroes ait twitté "The internet works, it doesn't need to be regulated by ITR treaty. If it ain't broke, don't fix it", ça ne m'étonne pas d'elle, et je me réjouis de toutes les déclarations fermes de l'UE et du gouvernement américain, mais j'ai tout de même tendance à me méfier, c'est plus fort que moi, que voulez-vous...

 

Aussi, comme plus d'un million de netizens (j'exècre le mot "internaute"), j'ai signé la pétition de Google. Oui, on me dira que Google n'est peut-être pas la référence en la matière, mais justement, de par leur expérience en la matière ils ont un point de vue réaliste et moins idéologique sur la question. Et, bien sûr, il est aussi question de gros sous, et Google y voit son intérêt, de même que le Département d'Etat US (et certainement Neelie Kroes et la Commission européenne). Mais on en arriverait vite à faire payer les e-mails en suivant la logique de certains.

 

Méfiance !

 

 

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 21:30

Voici un petit livre que j'ai commandé et que je vous conseille tout personnellement. Bonne lecture !

 

La tyrannie du bien manger

Un dossier des Nouvelles Feuilles Familiales

 

Manger cinq fruits et légumes chaque jour, limiter les sucres et les graisses, éviter chips, sodas et pizzas, faire le plein d’omega 3, calculer le nombre de calories consommées chaque jour… et bien sûr bouger ! Les comportements alimentaires sont l’objet de multiples injonctions. Les médecins recommandent des régimes à leurs patients, les firmes agroalimentaires font la réclame des vertus de leurs produits, l’école interdit les distributeurs de sodas et recommande les collations saines, les campagnes de promotion de la santé font l’apologie d’une alimentation équilibrée…

 

Dès la naissance des enfants, les familles sont confrontées à ces messages. Mais la multiplicité des conseils, parfois contradictoires, ne facilité pas la tâche. A qui faire confiance ? Quelle attitude adopter ? Comment mettre en pratique toutes ces recommandations quand le temps et le budget sont limités ? Comment faire pour que ces messages ne deviennent pas tyranniques, au point d’ajouter un stress supplémentaire à la vie familiale ?

 

Ce dossier donne la parole à des parents, à des professionnels de la santé, à des personnes impliquées dans la production alimentaire. Ils portent un regard critique sur la manière dont les discours s’imposent aujourd’hui et relèvent leurs effets parfois pervers. Il convient certes d’adopter des habitudes alimentaires qui favorisent la santé, mais en préservant un rapport paisible avec la nourriture. 

 

 

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La tyrannie du bien manger,  Dossier NFF n°101 (10 Euros + port)

A commander aux éd. Feuilles Familiales, rue du Fond, 127 – 5020 Malonne

Tél 0032-81-45.02.99 – fax 0032-81-45.05.98 – e-mail mcf@skynet.be

www.couplesfamilles.be

 

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 14:26

Inutile de dire que le complet flop de Rio+20 a mis certains militants en rage, et notamment un certain M. Kumi Naidoo, executive director de Greenpeace qui menace de faire acte de "désobéissance civile" et même de "guerre".

 

Le WWF, lui, n'a pas attendu cette extrémité :

 

nepalese army drones

 

voici un membre de l'auguste association faisant cadeau de deux drones au Parc National de Chitwan, en présence de membres de l'armée népalaise, armée célèbre par son respect absolu des droits de ses membres à torturer et à tuer impunément. Mais bah ! un suspect maoïste - ou même une suspecte maoïste de 15 ans - ça ne tient pas devant les ptites bêtes du parc national qu'il faut protéger contre les affreux braconniers, n'est-ce pas ?

 

D'ailleurs, le WWF a une certaine expérience en la matière : s'il faut en croire une série d'articles du Spiegel (pas particulièrement tendres pour le panda),

 

In the late 1980s, alleged poachers turned up in certain African national parks, which had been set up by whites during the colonial period. The WWF decided to fight back. The organization paid for helicopters to be used by the national park administration of Zimbabwe to hunt down poachers. Dozens of people were killed during the missions.

 

Grâce aux hélicoptères payés par le WWF, des dizaines de braconniers ont été tués au Zimbabwe vers la fin des années '80. Tués. Abattus. Sans procès, ni défense ni quoi que ce soit, bien entendu. Oh, je sais, ces braconniers ne sont pas des tendres et ont la détente facile, mais cela justifie-t-il le massacre ? Et ne sont-ils pas des paysans ruinés pour lesquels le braconnage reste la seule possibilité de survie ? On sait que le WWF aime chasser ("de leur plein gré") des dizaines de milliers de familles pour établir des zones qu'il gère lui-même - avec les cinq cent millions d'euros qu'il reçoit chaque année, ce n'est pas bien difficile.

 

On nous assure que ces drones sont inoffensifs. Sans aucun doute. Pour le moment. Mais quand on a tant d'argent dans la caisse, acquérir des drones un peu moins inoffensif n'est pas un problème : ça pullule sur le marché.

 

On imagine aisément une O"NG" occidentale gérer une armée privée à ses frais dans des pays d'une effroyable pauvreté, armée constituée de drones un peu moins inoffensifs...

 

Et c'est ce genre d'O"NG" que les gouvernements, les compagnies privées et la Commission européenne subsidient ?

 

Source : Donna

 

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 16:21

Dans son dernier post, Laurent Berthod dénonce les propos écoeurants des bons apôtres du genre Alternatives Economiques et Télérama, propos également démagogiques du genre "Il faut changer notre mode de vie", "frugalité", etc. Et, évidemment, l'habituel refrain contre "les riches"... ou ceux qu'on imagine l'être (plus de 4.000 € par mois, sans doute ?). Avec, ici, la torsion supplémentaire que le spectacle du train de vie fastueux des riches (ex. rouler en 4x4, non mais ! Vous imaginez quel luxe incroyable ?) empêche les pauvres de se contenter de leur peu (à noter tout de même, la phrase de Duval "Tant que les riches ne seront pas obligés de changer de mode de vie..." - elle me fait un peu froid dans le dos. Les camps de rééducation ?).

 

 De leur côté, Ann McElhinney et Phelim McAleer de Not Evil, Just Wrong ont épinglé trois de ces  hypocrites qui passent leur vie à jouer au Faites ce que je dis, pas ce que je fais, à savoir le Prince Charles, James Cameron et Robert Redford. Les vidéos sont en anglais, mais les images parlent d'elles-mêmes et sont sous-titrées. Impressionnant.

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