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Humeur !

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 21:57

On glose beaucoup sur les méfaits du diesel actuellement, et ça me fait un peu rire de lire toutes ces accusations alors qu'il y a à peine quelques années les "associations de consommateurs" comme Test-Achats et Que Choisir encourageaient leurs lecteurs à acheter des bagnoles au diesel. Elles ont eu un plein succès... Notez que pendant plusieurs années, les mêmes associations prônaient l'usage du sel de cuisine dans les lave-vaisselles. Depuis, elles ont fait une énorme courbe rentrante : "Surtout pas" !

Bah, soyons donc, une fois de plus, critiques envers les vérités révélées (et cela concerne aussi celles qui damnaient depuis des décennies les maux supposément associés à l'ingestion de viande rouge et d'autres aliments damnés - cf une série d'articles parus dans le New Scientist).

En ce qui concerne le diesel, je ne peux que me référer à un article de Jo Nova - toujours bien à l'affût de ce genre d'amusement : http://joannenova.com.au/2014/08/green-plan-causes-air-pollution-kills-thousands-in-the-uk-thanks-to-dirty-diesel/

C'est en anglais, bien sûr, mais c'est assez facile à comprendre...

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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 21:03

C'est le titre du dernier livre de Samuele Furfari, l'auteur que j'avais cité il y a quelque temps.

Je viens de le recevoir, ce livre, et en le feuilletant, il me semble des plus intéressants. Un livre "contrarian", évidemment, mais semble-t-il très bien documenté, venant tout de même d'un spécialiste de la question. Il rejoint souvent les analyses de Robert Bryce, et c'est tant mieux (je rappelle que Bryce n'est nullement un "négationniste" au sens - assez ignoble - des "réchauffistes catastrophistes").

A lire, donc !

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 14:14

Et plus précisément au lignite, c'est-à-dire une variété extrêmement polluante de houille, qui s'extrait dans des mines à ciel ouvert, nécessitant pour leur extension la destruction de dizaines de villages et le déplacement de milliers d'habitants de ces villages. Si ça se passait en Amazonie ou en Chine, vous verriez les réactions indignées de tous les zécolos et de leurs fidèles ONG ! On parlerait évidemment d'ethnocide, de pollution intolérable et on exhiberait un chef Guarani convenablement muni de son labret ou un shaman du Xinjiang relooké par l'agence de PR engagée par Greenpeace ou FoE. Mais ici, qui va promener un brave péquenot westphalien, un quelconque Herr Stekel avec sa dégaine habituelle ? Sans intérêt, et puis, c'est pour se passer de l'affreux nucléaire.

Devinette : si on avait fait évacuer une seule maison pour installer une tête de puits de fracking, qui serait arrivé en masse ? Comme au Royaume Uni ?

Vous pouvez retrouver ici (Allemagne : l'expansion du charbon chasse des milliers de villageois) un excellent web-reportage de la RTBF qui n'est pas totalement acquise encore aux thèses écologiquement correctes.

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 21:23

On sait que les Allemands ont la fibre écolo, et Mme Merkel l'a bien prouvé en faisant flèche de tout bois pour promouvoir tout le vert possible - et, il faut le dire, un tout petit peu impossible.

Il y a quelques semaines (le 20 mai), une carte blanche du New Scientist était donnée à Jochen Flasbarth qui exaltait la politique allemande à propos des énergies renouvelables et qui annonçait qu'il fallait "laisser le nucléaire faire pssschittt dans un monde renouvelable". Maintenant, il ne faut pas oublier que M. Flasbarth est Président de l'Agence fédérale allemande de l'Environnement. Pas exactement un acteur critique, donc ; il risque son poste s'il doesn't toe the line. Mais après tout, il a été mis là sans doute parce qu'il y croyait, on ne peut pas le lui reprocher.

Donc, tout va le mieux du monde chez nos amis allemands. Enfin, pas tout à fait.

Siemens, oui, Siemens, vous ne connaissez pas ? Eh bien Siemens avait nommé comme CEO M. Peter Löscher qui voulait en 2009 transformer Siemens en un "géant vert de l'infrastructure", et qui voulait aussi promouvoir l'énergie solaire et toutes les énergies renouvelables. Et, pour bien le montrer, il avait revêtu une cravate verte lors de l'AG de 2010 où il avait appelé à une "Révolution verte". Depuis son accession à ce poste en 2007, les actions de Siemens ont chuté de 22%... –Alex Webb, Bloomberg, 29 July 2013

Et donc, Siemens arrête tout son "solaire", ça lui a coûté un bon milliard d'Euros et il n'y a pas eu moyen de vendre cette activité : Deutsche Welle, 17 June 2013

La sortie du nucléaire pourrait coûter quelque 1,7 trillions -milliers de milliards- d' € en 2030, càd 2/3 du PIB allemand (chiffre de 2011). Ce chiffre vient de Siemens, qui a construit les 17 centrales allemandes... Faut voir, donc... Cependant, d'après M. Michael Suess, du secteur Energie au CA de Siemens, "Cela sera payé par les consommateurs ou les contribuables. Industriellement parlant, l'Allemagne a toujours atteint ses buts. Maintenant, le monde entier nous regarde. Si le changement énergétique devait rater ... cela impacterait la crédibilité de l'Allemagne comme nation industrielle –Christoph Steitz, Reuters, 17 January 2012

L'augmentation des émissions de CO2 en Allemagne devrait encore empirer pour une deuxième année consécutive, une première depuis au moins les années '80, maintenant que la Chancellière Angela Merkel ait décidé de fermer les centrales nucléaires, ce qui a conduit les producteurs d'électricité à utiliser les centrales au charbon. Les producteurs ont donc augmenté l'importation de charbon noir de 25% au premier trimestre jusqu'à atteindre 10 millions de tonnes. Quand on sait que les prochaines élections sont en septembre, ce ne peut être qu'un réel problème pour Angela Merkel, qui a été ministre de l'environnement et qui a aidé à négocier l'Accord de Kyoto en 1997. "La tendance à l'augmentation des rejets de CO2 en Allemagne est dramatique" dit Claudia Kemfert, chef de l'Unité Energie de la DIW à Berlin. "Le changement climatique s'est réellement replié en deuxième priorité en ce qui concerne les politiques" selon l'IEA Executive Director Maria van der Hoeven en date du 10 juin. –Stefan Nicola, Bloomberg, 29 July 2013

H/T http://wattsupwiththat.com/2013/07/29/newsbytes-green-energy-disaster-sinks-siemens-ceo/

et évidemment

http://www.thegwpf.org/

A ce propos, un article (en anglais) de Bjorn Lomborg sur quasiment le même sujet :

http://www.thegwpf.org/bjorn-lomborg-germanys-sunshine-daydream/

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 12:50
Hypocrites !
Hypocrites !

Le Greenwashing a de beaux jours devant lui...

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 11:28

Déjà que Yann Arthus-Bertrand s'y était mis, suivi par George Monbiot (juste après Fukushima !), voilà maintenant que c'est James Hansen lui-même qui rallie le camp des pro-nucléaires. On ne présente plus M. Hansen, lui qui devant un comité du Sénat US avait en 1988 profité d'une vague de chaleur à Washington pour terrifier les membres de l'assemblée - il avait ouvert les fenêtres juste assez pour faire entrer la chaleur et déconnecter la climatisation... Il s'est d'ailleurs glorifié de cet exploit ad majorem causae gloriam (*).  

 

Prevented mortality and greenhouse gas emissions from historical and projected nuclear power

Pushker A. Kharecha and James E Hansen
Environ. Sci. Technol., Just Accepted Manuscript
DOI: 10.1021/es3051197
Abstract

 

A la suite de l'accident de mars 2011 à la centrale nucléaire Daiichi de Fukushima, la contribution de l'énergie nucléaire à la fourniture globale d'énergie est devenue quelque peu incertaine. Etant donné que l'énergie nucléaire est une énergie de base abondante et peu intensive en CO2, à y bien penser elle pourrait constituer largement à contrer le changement climatique global et la pollution atmosphérique. Des données historiques de production, nous avons calculé que l'énergie nucléaire globale a empêché environ 1,84 millions de décès liés à la pollution et 64 gigatonnes d'équivalent CO2 en gaz de serre qui auraient été émis en brûlant des combustibles fossiles. D'après des projections tenant en compte les effets de Fukushima, nous avons trouvé qu'en milieu de siècle, l'énergie nucléaire pourrait prévenir entre 420.000 et 7,04 millions de décès supplémentaires ainsi qu'entre 80 à 240 Gt d'équivalents CO2, selon le combustible remplacé. A contrario, nous établissons que l'utilisation accrue de gaz naturel ne réduirait pas les effets du problème climatique et causerait bien plus de décès que l'expansion du programme nucléaire.

 

Full paper: Hi-Res PDF 

 

Voilà, je ne sais pas très bien comment le héros des Verts, des Décroissants et des Zécolos va être considéré à l'avenir par ses ex-thuriféraires... Il sera intéressant de lire si Hervé Kempf s'étranglera de rage ou s'il glissera simplement dessus...

 

(*) A noter qu'il quitte la NASA pour devenir un simple militant, et un militant qui va spécialement cibler les Européens, moins réticents que ses compatriotes. Quant à savoir comment un partisan du nucléaire sera accueilli chez nous....

 

 

 

 

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 13:34

Cette fois-ci, je mets trois points d'interrogation ! Il semble bien en fait qu'on nage dans le pétrole et les hydrocarbures moins conventionnels, gaz dit de schiste ou de marne - qui a permis un immense bond en avant de l'économie US, pétrole de sources distantes et de récupération améliorée, et enfin - mais c'est au stade expérimental - clathrates des fonds d'océan. Du coup, les réserves exploitables estimées sont passées à l'équivalent d'au moins un siècle pour le pétrole, au moins deux siècles pour le gaz et à plusieurs siècles pour les clathrates. Et il y a le charbon, just in case.

 

On me rétorquera que ce ne sont après tout que les vues (largement répercutées dans la Presse, mais un peu moins dans la Presse bien-pensante) de Leonardo Maugeri, ex-grand d'ENI et actuellement prof à la Harvard Kennedy School. Sans doute, mais il suffit d'une dizaine de minutes de recherche Net pour s'apercevoir de la réalité des faits (*) : on n'arrête pas de découvrir de nouveaux champs de pétrole, l'efficacité de la récupération est en hausse constante, la technologie est de plus en plus poussée, le gaz non conventionnel a permis une formidable dose d'indépendance pétrolière aux USA, au point que de plus en plus nombreux sont les politologues qui craignent que les USA ne se détournent politiquement du Proche-Orient. La résistance au projet de pipe-line XL Keystone est éclairante à ce sujet : les zécolos en général et Greenpeace, FoE etc. en particulier sont totalement opposés à toute augmentation de bien-être qui s'accompagnerait d'une consommation énergétique accrue. "Nous sommes dans une deuxième crise du pétrole" annonçait déjà Greenpeace en 2000, avant que le RGA soit d'actualité, ajoutant pour préciser "Mais dans les années '70 le problème était un manque de pétrole. Maintenant, le problème, c'est que nous en avons trop." Et, comme le disait déjà un "environnementaliste" (Amory Lovins) en 1977 : "A mon avis, ce ne serait pas loin d'une catastrophe pour nous de découvrir une source d'énergie qui soit propre, bon marché et abondante, étant donné ce que nous en ferions". Oui, vous avez bien lu : propre !

 

En fait, la mantra des zécolos c'est la glorification de la peine-à-jouir. Il y a dans le merveilleux livre de Rachid  Boudjedra, La Répudiation, un épisode où un matou se retient de pisser pour jouir de sa rétention...

 

Gute Shabbes

 

(*) Je lis encore aujourd'hui (8/5/13) dans Le Monde qu'on a découvert au large de la Tanzanie un gisement de gaz naturel évalué à plus de 100 milliards de mètres cubes, soit l'équivalent de plus de 700 millions d'équivalents barils de pétrole. Et c'est la troisième découverte majeure dans la région en un an !

 

 

 

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 01:50

Voilà. L'ampoule au-dessus de ma table de dîner a claqué. Une belle ampoule de 150 Watt qui donnait de la lumière à tous nos invités (et accessoirement à nous-mêmes...). Je n'avais hélas pas de backup et j'ai donc dû me résoudre à chercher un équivalent. Que dalle, oui ! J'ai donc dû me résigner à mettre une "ampoule économique" (néon, spirale, immonde dans un lustre "design italien", lumière blafarde, froide, à allumer une heure avant qu'elle donne sa misérable intensité - oui, bien sûr, j'exagère. Quand je parle d'une heure).

 

Et on se fait donc empapaouter (merci, M. Sceptique !) par la Commission et par tous ces connards, ces crétins,  ces idéologues du Parlement européen, par tous les Verts, par tous les Zécolos qui nous imposent de nous éclairer à la chandelle ? (n'oublions pas que les ampoules halogènes seront bientôt interdites aussi).

 

On va se laisser faire ? Bon dieu, nous sommes des veaux !

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 19:13

Vendez tout en renouvelables.

 

rennix.jpg

 

Connaissez-vous l'index RENNIX World, le Renewable Energy Industrial Index des 30 plus importantes compagnies d'énergies "vertes" mondiales ?  Il a été créé en 2006 (il est vrai que c'est un peu récent), et englobe les compagnies  dont plus de 50% des revenus proviennent d'énergies du vent, du soleil, des agrocarburants ou d'autres "renouvelables". On y retrouve évidemment Vestas et Gamesa, mais d'autres moins connues ici comme First Solar et Enel Green Power. De ces 30 compagnies, 10 sont chinoises, 10 européennes et 7 Etats-uniennes.

Après le tabac de An Inconvenient Truth et le Prix Nobel à Al Gore et au GIEC, le RENNIX a bondi, grâce aux énormes subsides que les gouvernements ont consentis pour développer ces énergies renouvelables. L'argent coulait à flot, et un dirigeant de la Deutsche Bank confiait son étonnement que le fonds nouvellement créé autour des entreprises "vertes" avait été investi de près de 10 milliards de dollars en deux mois ! Du jamais vu !

En décembre 2007, le RENNIX atteignait son sommet de 1.900 points. Eh oui, l'Espagne, pays du soleil, payait les opérateurs en énergie solaire dix fois le prix du conventionnel avec une garantie de subsides de 20 ans ; inutiles de dire qu'avec un taux annuel de 17% garanti, on se rua en masse dans le secteur, et en 2008 l'Espagne était le n°1 en solaire. Dont coût, 36 Mia$. Prise à la gorge, l'Espagne arrête les subsides en 2009 et le marché s'effondre de 80%. Mais elle n'est pas la seule : l'Allemagne, l'Italie, l'Angleterre les Etats-Unis, la Belgique, quasiment tout le monde coupe totalement ou partiellement les subsides. Le résultat, on le connaît.

 

Comme le fait remarquer avec malice Steve Goreham, Exxon Mobil à elle seule a une capitalisation boursière de 400 Mia$, soit près de 40 fois celle des 30 entreprises du RENNIX ; on dirait que les investisseurs ont choisi...

 

 

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 00:21

Je n'ai (presque) jamais craint qu'Obama puisse perdre sa réélection, malgré quelques fautes de parcours (comme celle de choisir Steven Chu, un lauréat Nobel  qui méritait évidemment son titre de lauréat (*), comme ministre de l'énergie, ce qui illustre une fois de plus que la politique et la science ne font pas bon ménage).

Une bonne raison pour deviner le succès d'Obama peut se trouver dans un article très intéressant du New Scientist, et aussi pour le sans-faute lors de Sandy, pas comme Bush pour Katrina, bien sûr ! Et ce malgré les récriminations du témoin privilégié du Monde (dont je ne retrouve pas les articles, il est tard et je reviens de la conférence de Salman Rushdie au "BOZAR"), sans doute expulsé aigri. Voir le gouverneur du New Jersey - un pur Républicain - taper sur le ventre d'Obama était assez jouissif...

Mais voilà... Tout le monde maintenant connaît (et oubliera dans quatre ans...) l'importance des "swing States". Inutile, ou presque de prendre en compte des Etats déjà acquis à l'un ou à l'autre camp. Mais il y a les indécis, comme par exemple, tout le monde aussi le sait, la Floride et... et... par exemple l'Ohio et la Pennsylvanie. Mais voyez, ces deux derniers Etats viennent de s'enrichir prodigieusement grâce à l'exploitation du "gaz de schiste", et devaient donc se tourner vers l'administration actuelle, malgré le veto (enfin, disons les réserves) de la même administration à ce sujet.

On trouvera ici une jolie petite illustration de cette aporie... Mais on en trouvera plus encore ici. J'ai été très intéressé d'entendre ce matin une discussion entre les pour et les contre du fracking à la RTBF. Pour une fois, notre radio nationale ne s'est pas pliée à l'opinion des zécolos, et a même accordé une bonne partie de la discussion aux partisans du fracking. Bigre ! Aurons-nous une réelle évaluation, comme celle de l'AFIS ?

 

 

(*) pas comme le Mann rigolo ! A ce titre, et comme ancien fonctionnaire de l'UE, j'y ai droit aussi...

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