Je n'ai (presque) jamais craint qu'Obama puisse perdre sa réélection, malgré quelques fautes de parcours (comme celle de choisir Steven Chu, un lauréat Nobel qui méritait évidemment son titre de lauréat (*), comme ministre de l'énergie, ce qui illustre une fois de plus que la politique et la science ne font pas bon ménage).
Une bonne raison pour deviner le succès d'Obama peut se trouver dans un article très intéressant du New Scientist, et aussi pour le sans-faute lors de Sandy, pas comme Bush pour Katrina, bien sûr ! Et ce malgré les récriminations du témoin privilégié du Monde (dont je ne retrouve pas les articles, il est tard et je reviens de la conférence de Salman Rushdie au "BOZAR"), sans doute expulsé aigri. Voir le gouverneur du New Jersey - un pur Républicain - taper sur le ventre d'Obama était assez jouissif...
Mais voilà... Tout le monde maintenant connaît (et oubliera dans quatre ans...) l'importance des "swing States". Inutile, ou presque de prendre en compte des Etats déjà acquis à l'un ou à l'autre camp. Mais il y a les indécis, comme par exemple, tout le monde aussi le sait, la Floride et... et... par exemple l'Ohio et la Pennsylvanie. Mais voyez, ces deux derniers Etats viennent de s'enrichir prodigieusement grâce à l'exploitation du "gaz de schiste", et devaient donc se tourner vers l'administration actuelle, malgré le veto (enfin, disons les réserves) de la même administration à ce sujet.
On trouvera ici une jolie petite illustration de cette aporie... Mais on en trouvera plus encore ici. J'ai été très intéressé d'entendre ce matin une discussion entre les pour et les contre du fracking à la RTBF. Pour une fois, notre radio nationale ne s'est pas pliée à l'opinion des zécolos, et a même accordé une bonne partie de la discussion aux partisans du fracking. Bigre ! Aurons-nous une réelle évaluation, comme celle de l'AFIS ?
(*) pas comme le Mann rigolo ! A ce titre, et comme ancien fonctionnaire de l'UE, j'y ai droit aussi...
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