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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 20:56

Voilà, nous avons donc eu aujourd'hui droit à une série de notices diffusées à notre chère RTBF-alarmiste, selon laquelle les coûts des catastrophes naturelles ont explosé en 2017, plus du double de 2016 !

https://www.munichre.com/topics-online/en/2018/01/2017-year-in-figures

https://www.munichre.com/topics-online/en/2018/01/2017-year-in-figures

Incontestable. Bien sûr, cela inclut les seismes et autres catastrophes 

Distinction climat/météo !

Distinction climat/météo !

mais 70% (oui, vous avez bien lu, 70%) de ces coûts sont imputables aux ouragans nord-américains. Fort bien, mais justement, ces coûts peuvent-ils être comptabilisés tels quels ? Roger Pielke Jr, qui a travaillé avec MunichRe du temps où il s'occupait encore de climatologie, a choisi de refaire un graphique corrigé en tenant compte de l'évolution de la valeur corrigée selon le PIB global (de la même manière qu'on ne peut comparer 1.000 $ de 1980 avec 1.000 $ d'aujourd'hui, l'habituelle opposition courant/constant). Et là, le graphique se modifie quelque peu :

https://theclimatefix.wordpress.com/2018/01/04/weather-disasters-as-proportion-of-global-gdp-1990-2017/

https://theclimatefix.wordpress.com/2018/01/04/weather-disasters-as-proportion-of-global-gdp-1990-2017/

Voilà qui remet les choses en perspective : oui, 2017 a été particulièrement coûteuse, mais 2016, 15, 14 et 13 ont été très calmes... Sur près de 30 ans (soit la durée définissant le climat, ce que semblent oublier certains qui confondent météo et climat), la pente est plutôt à la diminution.

Maintenant, nos chers media lanceurs d'alertes étalent avec gourmandise le nombre de morts causés par ces ouragans. Sans évidemment les comparer avec les victimes des précédents, et, certes, chaque mort est une mort de trop. Cependant, une petite enquête sur le site de la NOAA fait froid dans le dos :

 http://www.nhc.noaa.gov/outreach/history/#galveston 

Galveston, 1900 : entre 6 et 12.000 morts aux USA uniquement ! Et, année après année, les morts s'accumulent.

Evidemment aussi, Le Monde titrait en lettres énormes que 2017 avait vu des ouragans gigantesques, preuve que, etc. Non. La saison 2017 a été meurtrière, c'est vrai, mais elle survenait après une période de douze ans particulièrement calme https://judithcurry.com/2017/10/06/jc-interview-hurricanes-and-global-warming/ :

Catastrophes naturelles, coût et MunichRe

Et d'ailleurs, un chercheur de la NOAA affirmait récemment (https://www.gfdl.noaa.gov/global-warming-and-hurricanes/) : 

  • It is premature to conclude that human activities–and particularly greenhouse gas emissions that cause global warming–have already had a detectable impact on Atlantic hurricane or global tropical cyclone activity. That said, human activities may have already caused changes that are not yet detectable due to the small magnitude of the changes or observational limitations, or are not yet confidently modeled (e.g., aerosol effects on regional climate).

Mais tout cela n'empêche évidemment pas Le Monde de titrer encore ce jour sur notre dernière tempête "climatique"...

Le Monde, la RTBF, incorrigibles menteurs...

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 21:56

Depuis quelques années les discussions entre tenants du réchauffisme anthropologique et ses sceptiques (ignoblement qualifiés de Denialists, c'est-à-dire négationnistes en référence aux Faurisson, Dieudonné et al.) se réduisent à des joutes entre les "réchauffistes catastrophiques" et "lukewarmists (tiédistes)" dont la principale pomme de discorde tient à un coefficient de rétroaction sur le doublement du taux de CO2 atmosphérique (à ce sujet, voir une présentation de Judith Curry). Quoi qu'on puisse en dire, ni les uns ni les autres ne peuvent se prévaloir de détenir la preuve scientifique de leur opinion. Il semble cependant que les "tiédistes" peuvent se prévaloir d'une très mauvaise capacité des modèles mathématiques établis par les "réchauffistes" à prédire l'excellence de leurs prédictions. 

On trouvera chez "A Chemist In Langley" un excellent post sur les différences entre les erreurs de type I et type II, suivi par une critique du post par Michael Tobis, très intéressante elle aussi. On peut certes être d'accord avec MT lorsqu'il dit que les "sceptiques" (il n'utilise pas le D-word, mais tout de même un peu à contre-coeur...) devraient être sceptiques envers leurs propres champions, et c'est noté : quand je lis un post de Monckton, tous mes voyants sont allumés... Mais pourquoi ne devrait-ce pas être symétrique ? Pas de scepticisme chez les "réchauffistes" ? Pas d'esprit critique ? Bizarre tout de même... Ah oui, le biais de confirmation... Mais nous sommes constamment matraqués par la Presse et les "réchauffistes" tiennent le haut du pavé, et lorsque M. Meteo de FR2 (Philippe Verdier) ose se fendre d'un (très gentil) livre mettant certains dogmes en doute et raille un peu les Zautorités Françoises - il se fait foutre à la porte et personne ne le soutient. On peut se scandaliser de la censure en Turquie et ailleurs, mais pas chez nous, bien sûr !

On trouvera chez Lucia Liljegren un  très bel article de David Smith, celui qui à inventé le mot de "lukewarmist" en 2008. Je vous joins une traduction qui vaut ce qu'elle vaut :

Bonjour, Lucia. Ici David Smith, celui qui a inventé le terme "lukewarmer" sur Climate Audit en 2008.

Comme les gens, les mots ont une vie à eux et peuvent être vus différemment selon ceux qui les voient. Ce que pensait quelqu’un il y a quelques années n’a plus aujourd’hui beacoup d’importance. Mais pour m’amuser je vais décrire ce que je voulais dire par « lukewarmer » - tiédiste – à cette époque [2008].

Tout d’abord, être “tiédiste” reflétait l’idée que la la sensibilité climatique à l’équilibre devait plus que probablement se situer à mi-parcours, vers une augmentation de 2°C pour un doublement de CO2. Cela découlait pour moi de ce que je ne voyais pas d’indication d’un fort feedback de vapeur d’eau. Pour moi, un faible feedback me semblait probable. Les effets seraient plutôt ressentis dans les régions les plus froides et moins sous les tropiques, comme prévu par le GIEC, et plutôt de nuit que de jour.

Deuxièmement, cela reflétait mon point de vue que des changements complexes ont tendance à produire à la fois des avantages et des inconvénients, des gagnants et des perdants. Et également mon point de vue que, historiquement, le réchauffement régional avait finalement été bénéfique à l'espèce humaine alors que le refroidissement avait été néfaste. L'impact global d'un réchauffement de 2°C, serait, à mon avis, un match nul pour la civilisation. Il y aurait des mouvements dans la biosphère, principalement dans les territoires de la faune et de la flore et dans certains cas des changements de certaines interactions, mais je ne voyais que peu de craintes d'extinctions ou de disparitions massives.

Troisièmement, cela reflétait mon point de vue que l'humanité est résiliente et ingénieuse. Nous, les humains, avons surmonté les changements climatiques depuis de nombreux milliers d'années et nous pourrons continuer car le climat va changer, que le CO2 augmente ou non. Nous nous en sommes sortis et nous nous en sortirons.

Quatrièmement, cela reflétait aussi un souhait que le lent et vacillant progrès de l'humanité envers la solidarité allait se poursuivre. Les régions bénéficiant du réchauffement (ou bénéficiant d'émissions dispropotionnées) ont l'obligation d'aider les régions qui en souffrent. C'est une obligation sociale qui nous incombe, que le problème vienne d'un changement climatique, de maladies, de tremblements de terre, de zombies ou de quoi que ce soit. On est tous ensemble. Je suis peut-être trop optimiste quant à la société, mais je pense qu'on y arrive.

Cinquièmement, je pourrais me tromper. Et donc je crois prudent de se couvrir des risques éventuels de manière réaliste, comme nous le faisons dans tous nos projets humains. Améliorer l'efficacité énergétique et développer les sources d'énergie non fossiles me semble sensé, comme couverture et pour diverses autres raisons (même si je n'ai pas complètement réfléchi au sujet). Un monde à l'énergie provenant principalement du nucléaire, du renouvelable et du gaz naturel en plus des augmentations d'efficacité énergétique et de progrès sur de nouvelles sources me semble un bon projet à moyen terme.

Même si nous ne commercialisons pas ces sources alternatives, ayons tout de même la technologie "prête à servir". L'essentiel de nos efforts devrait porter sur d'autres problèmes sociaux, comme par exemple le taux de morts violentes dans les villes aux USA. 250.000 jeunes hommes ont été tués dans ce pays depuis 1980. C'est épouvantable et c'est un exemple d'un problème auquel nous devrions consacrer de larges ressources. La malaria est un autre exemple.

 

Voilà ce que je pensais en 2008. Pas grand' chose n'a changé depuis sauf que je publie moins dans la blogosphère à cause de son aspect criard. Tant de commentateurs se comportent comme des tdc adolescents. J'admire votre patience. J'étudie aussi l'acidification des océans, un sujet qui n'était pas sur mon écran radar en 2008.

Un dernier commentaire. ​ Le public est léthargique en ce qui concerne le changement climatique malgré une presse massivement catastrophiste. La raison de cette léthargie est que le public sait intuitivement que des changements complexes auront des impacts positifs et négatifs. C'est la vie qui nous l'apprend. Tout sujet qu'on nous présente comme "que du mauvais" ou "que du bon" nous fait nous méfier et alerte notre sens anti-foutaises. On renifle la malhonnêteté.

Si les scientifiques étudiant le climat désirent rallier le public à leur cause, alors ils doivent être francs à propos du changement climatique et de ses conséquences et imprécisions. Cette approche contre-intuitive les rendrait plus crédibles et leur assurerait un meilleur appui du public. Sinon, les alertes-foutaises sonnant dans nos têtes collectives étoufferont encore et toujours leur message.

Et donc, voilà l'opinion de la personne qui a inventé ce mot.

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10 mai 2015 7 10 /05 /mai /2015 21:30

https://climatesanity.wordpress.com/2015/05/09/definition-barber-event/

Definition: Barber Event

May 9, 2015

A monumental climatic event is unfolding before our eyes this year.  The ramifications will affect entire human race, nay, the entire community of Gaia dwelling souls.

 David Barber, 21st Century Arctic Explorer, has been warning us for years, but too many of us have been blinded by our greed for oil and money.  The Arctic will go completely ice free this summer.  This will no doubt force polar bears into extinction and set off a globe spreading chain reaction of extinction and desolation.

This extraordinary occasion deserves its own geological name.  I propose we call it the “Barber Event.”

Here is what will happen to Arctic sea ice…

 

 

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 20:22

Oui, c'est chez Wattsupwiththat.

Bien sûr, Monckton est un farceur, mais celui qui a écrit son article ne semble pas en être un, c'est assez convaincant, et d'ailleurs il suffit de voir comme les modélistes se défendent : mal. L'affaire est devenue complètement politique, et depuis longtemps.

On peut voir ici l'étendue de l'Antarctique, un nouveau record. Pour ce qui est de l'Arctique, c'est moins évident, mais les prévisions catastrophiques, en tous cas, ne se réalisent nullement.

Chez Donna, un article dévastateur sur notre Jean-Pascal van Ypersele, un croisé de la lutte réchauffiste !

Et pour ce qui est du RoundUp (glyphosate), voyez l'article de Marcel Kuntz à ce sujet. De quoi douter, sinon faire un procès d'intention...

Bonne lecture !

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:33

Dans son anglais impeccable et d'un snobisme calculé, Lord Monckton of Brenchley (ce nom à charnière fait grincer certaines dents...) se défend (et défend bien d'autres) dans un post récent de WUWT d'avoir "cherry-picked", choisi avec une idée derrière la tête la date de 1998 comme début de la "Pause" dans le réchauffement global - 1998 étant une année de Niño particulièrement puissant, les plus ardents réchauffistes le clament maintenant après avoir précédemment nié l'importance du phénomène.

pas de réchauffement

pas de réchauffement

En fait, il suffit de remonter dans le temps et voir jusqu'où on remonte, en l'occurrence 17 ans et six mois pour l'instant. De toute manière, si on devait prendre les données depuis le début, soit 1979 (ici, il s'agit des mesures RSS, c'est important à dire), on aurait à peine plus :

peu de réchauffement

peu de réchauffement

soit 1.24°C par siècle, bien sous les 1,7 du R5 du GIEC, des 2 du R4, de la moyenne de 3,5 du R1 et un quart des 5°C annoncés en grande fanfare par James Hansen devant une commission parlementaire en 1988 (la fameuse séance où il avait bricolé la clim' pour faire mieux passer son message).

Mais il y a mieux : Monckton et son compère Fred Singer sont tombés sur un phénomène curieux en étudiant cette dernière courbe, qu'on peut couper en trois :

 

 

Une manière de découper le poulet
Une manière de découper le poulet
Une manière de découper le poulet

soit deux paliers encadrant un raidillon. Est-ce un coïncidence ? Y a-t-il une raison physique là-derrière ?

C'est peut-être rien, mais il y a peut-être quelque chose à découvrir là-derrière...

 

A suivre !

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 19:14

...eh ben, ce n'était pas 2013... En fait, selon les sources (GISS, HADCRUT4, etc.), 2013 est la 8e année la plus chaude depuis 1979 - autrement dit, dans le passé, sept ont été plus chaudes, alors qu'il y avait moins de CO2 dans l'atmosphère.

 

Mais ça, vous ne l'entendrez pas dans la Presse francophone... Ce que vous entendrez, c'est le refrain habituel : "2013 est dans les dix années les plus chaudes depuis le XIXe siècle !". Ce qui est vrai, mais sans intérêt. J'ai même lu (dans le Monde, si j'ai bonne mémoire) "novembre 2013, le mois le plus chaud depuis je ne sais quand !". Quand on voit le graphique, on sourit un peu... C'est vraiment faire flèche de tout boi.

L'année la plus chaude...
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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 21:02

Oui, cela fait de nombreuses années que les critiques du GIEC (ceux qu'on appelle plus ou moins gentiment les "sceptiques" ou plus ou moins diaboliquement les "négationnistes" - en rapport évident avec les négateurs de la Shoah) font remarquer que, selon les données les plus officielles utilisées par ledit GIEC, la "température moyenne" du globe (quoi que cette moyenne signifie, et j'ai de grands doutes sur la signification thermodynamique d'un tel concept, et aussi sur la qualité des mesures effectuées) a stagné depuis quelque 16 ou 17 ans, contrairement à ce que tous les modèles avaient "prédit".

 

Au début, ce fut le déni absolu, et même la grosse artillerie contre ceux qui osaient en parler, ainsi David Rose dans son article de 2012 ; certes, Phil Jones avait admis du bout des lèvres que, oui, à la marge, c'était tout juste statistiquement acceptable. Dans les e-mails repris au Climategate, on avait lu Trenberth se scandalisant "It's a travesty", etc... ce qui lui avait valu la fureur des politiquement corrects ne comprenant pas le terme de travesty. Puis, les données s'accumulant, il était devenu évident que cette "pause" s'étendait et avait franchi la barre fatidique des deux écarts-types, soit une probabilité statistique à 5%, celle pour laquelle WUWT s'était fait taper sur les doigts pour ne l'avoir pas incorporée dans ses statistiques sur l'englaciation arctique (depuis, c'est fait).

 

Et maintenant ?

 

Même Nature et Trenberth admettent qu'en effet, il y a une "pause" dans le réchauffement "global". Comme la NASA et le NOAA... Et comment l'expliquer ? Pour certains, aucun doute : le réchauffement global existe, il est évident, mais caché, comme le Mahdi des chiites. Il se réfugie dans les océans (et, étant donné la capacité calorifique de l'eau, devrait provoquer une élévation de température moyenne des océans d'environ 0,000015 °C par siècle, et encore, des couches les plus profondes... (J'exagère un peu, je le reconnais). On trouvera ici un article très documenté de Judith Curry - pas précisément une aimable amateur négationniste - sur le sujet, et ici l'article suivant du blog de Judith Curry sur les mesures de chaleur océanique.

 

En fait, cette explication est purement ad hoc. Le raisonnement des Trenberth et al. est simple : il y a un forçage supplémentaire, ça ne se discute pas, et s'il n'y a pas de réchauffement au sol, c'est qu'il doit y en avoir ailleurs. Où ? Mais dans les océans, pardi, on n'a pas le choix ! Et tout à coup, on "découvre" l'ENSO, alors qu'il n'y a pas cinq ans, les pauvres "sceptiques" qui parlaient d'El Niño et compagnie se faisaient rabrouer avec violence !

 

La démarche des "sceptiques" est tout autre. Il y a effectivement un forçage supplémentaire depuis en gros les années cinquante. Il y a eu une augmentation de température depuis le XIXe siècle - la fin du petit âge glaciaire. Depuis une petite vingtaine d'années, il n'y en a plus. On n'explique pas, mais ça pourrait être dû, par exemple, à des rétroactions de l'atmosphère (nuages ou albedo).

 

Peu importe, en fait : le plus important est de constater - ça crève les yeux - à quel point les modèles utilisés par le GIEC sont faux, inutiles et même nuisibles.

Ah, la "pause"...
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