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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 13:45

Pas vraiment, non. La première, en tous cas, est plutôt mauvaise - mais attendez la suivante, celle-là vous fera sauter de joie.

Vous aimez la lavande - tout le monde aime la lavande. Mais de là à en faire une consommation effrénée, il y a de la marge, et heureusement ! Car il semble bien que l'utilisation excessive d'huiles essentielles de lavande ait provoqué des cas de gynécomastie chez de jeunes garçons. Une expérimentation en règle a confirmé que ces huiles essentielles étaient oestrogéno-mimétiques et inhibaient les hormones mâles.

Si c'est pas malheureux, tout de même ! On ne peut plus faire confiance à personne.

Maintenant, la bonne nouvelle :
un comité scientifique présidé par le MIT a remis son rapport sur l'énergie géothermique, et il est bon, très bon, même. Des centrales géothermiques pourraient fournir toute l'énergie requise par les USA - et bien au-delà ; pour être imprécis, plusieurs milliers de fois au-delà. Les chercheurs évaluent à 1024 joules (un suivi de 24 zéros, c'est celà) l'énergie disponible sous le pays. C'est beaucoup. Même si seule une petite fraction pourrait être utilisée (on parle d'un ou deux pour cent), c'est appréciable quant on sait que la production d'électricité aux USA est d'environ 1.000 gigawatts et qu'un watt, c'est un joule par seconde. Un petit calcul élémentaire nous permet de constater donc que l'énergie disponible pourrait assurer environ 3.000 ans de consommation électrique. Technologie rudimentaire : on envoie de l'eau froide, on extrait de l'eau chaude et le tour est joué.

Trop beau pour être vrai ? Eh non, mais comme d'habitude, le diable se cache dans les détails. Il s'agira d'aller farfouiller dans des endroits pas précisément stables, et pomper de l'eau dans des strates baladeuses, c'est un peu comme verser de l'huile sur une autoroute. On en a eu un exemple à Bâle, il y a quelque temps, où une série de mini-séismes sont quasi-certainement dûs à une expérimentation de ce type.

Mais voici tout de même une bonne nouvelle, non ?

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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 14:11

Petit addendum à un article que j'avais publié récemment.

En retombant sur quelques documents plus ou moins anciens sur ce sujet (les OGM), je suis retombé sur le classique rapport de l'AFSSA et sur le non moins intéressant rapport du Sénat français sur la Mission d'information sur les enjeux économiques et environnementaux des organismes génétiquement modifiés . Quelque chose en effet me trottait en tête suite à un je ne sais quoi d'actualité...

Bon sang, mais c'est bien sûr (je me répète, je le sais) ! Dans le rapport du Sénat, je retrouve cette perle :  "M. Bruno Rebelle, Directeur de Greenpeace France, a déclaré lors du débat sur les essais au champ des 4 et 5 février 2002 : « Pour ma part, je n'ai pas de crainte (...) Nous n'avons pas peur des OGM. Nous sommes seulement convaincus qu'il s'agit d'une mauvaise solution. Les OGM sont peut-être une merveilleuse solution pour un certain type de société. Mais justement, c'est de ce projet de société que nous ne voulons pas". On peut difficilement mieux avouer le caractère idéologique de cette opposition ! On objectera que Greenpeace et les autres ne font pas mystère de cet aspect idéologique, mais on sait bien qu'elle est adressée aux militants bovéeux et autres ; pour ce qui est du grand public, il s'agit avant tout de faire PEUR : frankenfoods...

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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 11:26
J'entendais tout récemment un porte-parole d'Inter Environnement foudroyer les partisans du nucléaire avec l'argument suivant - fort pertinent, par ailleurs :

- l'électricité consommée en Belgique (l'industrielle et celle des ménages) représente environ 24% de l'énergie totale consommée en terme de rejets CO2

- si on réduisait cette consommation de 50% (impossible évidemment de l'annuler totalement), on n'arriverait qu'à une réduction totaled'environ 10%

- 10% c'est très peu, donc on peut faire beaucoup mieux dans d'autres domaines

- CQFD.

Plaisanterie ? Sans doute pas. Mauvaise foi ? Hélas, probablement pas non plus. Alors, quelques réflexions :

- 10%, c'est sans intérêt ? Ah bon, alors qu'on nous dit que chaque goutte compte et qu'on nous exhorte à éteindre tous les stand-by des appareils électriques, ce qui compte pour moins d'UN pour-cent de notre consommation ! Très bon conseil, je l'admets, mais qui ne vaut sans doute que pour une partie de ce qu'on peut faire : coupez tous les chargeurs de GSM et de téléphones portables pour voir... Et le thermostat du chauffage central, il suffira de vous lever demain matin (éteignez aussi le radio-réveil !) à 6 heures pour remettre le chauffage en marche

- s'il n'y avait plus de nucléaire, la production d'électricité thermique augmenterait d'environ 50%, pour passer à au moins 35% de la production totale. On arrive déjà à plus de 20% d'augmentation de rejets équivalents CO2... Pas vraiment avantageux !

- et, bien sûr, on peut faire beaucoup dans d'autres domaines, et également dans la production d'électricité - mais c'est moins simple que certains veulent le dire.
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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 23:15
Mais enfin, quelqu’un pourrait-il m’expliquer ce qu’est ce “principe de précaution” ? Si ça veut dire “mieux vaut prévenir que guérir”, c’est un lieu commun fatigué, homily truth qui sent sa sagesse de grand’mère du type “je n’ai pas les moyens d’acheter des vêtements bon marché” etc. Et si ça veut dire qu’il faut s’abstenir de toute nouveauté sans avoir prouvé idéologiquement, politiquement, sociologiquement, Rawlsiennement et - de manière accessoire - scientifiquement qu’il n’y aura pas le moindre risque à l’introduire, alors on se dirige droit vers le “back to the trees !” de l’Oncle Vania. Ce n’est certainement pas le type de monde que je désire léguer à MES enfants, un monde de pleutres et de pleurnichards.
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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 14:21

...pourrait faire un monde de différence. En effet, la cellulose (rien d'autre qu'un très long polymère de glucose, pour faire simple) est extraordinairement abondante, ne requiert presque rien comme arrosage ou fumure ; ce qui reste des plantes après qu'on l'en ait extraite - la lignine - est un excellent combustible ; la merveille, donc ! Le hic, c'est qu'elle est très stable et qu'il faut pour la digérer des enzymes qui ne se trouvent pas facilement...

Alors, quoi ? Ben, il faut de l'engineering génétique, tant pour bricoler des espèces extrémophiles, ou en tous cas capables de pousser sur des espaces peu fertiles, que pour fabriquer des enzymes et des levures qui feront leur travail de conversion en éthanol.

Certaines estimations optimistes du DOE des USA annoncent la possibilité de couvrir 30% des besoins US en carburant d'ici à 2030. Mouais - j'ai déjà vu ce genre de hype, mais enfin, les possibilités sont là - et plus précisément ici ; à prendre évidemment avec le grain de sel proverbial !

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29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 15:20

A toute chose, "bio" ou "eco" sont bons - ça accroche, ça fait vendre, ça rassure. Ainsi en est-il des "biocarburants" ou du "bioéthanol".
"Terminologie, mon beau souci" avais-je dit en son temps, et voilà que ça me reprend : passe encore pour  biocarburant, mais tout juste, puisqu'il est plus que probable que  le pétrole a une origine biologique (consultez tout de même les mânes de Thomas Gold - et un post postérieur sur ce sujet). Mais "bioéthanol" ! Depuis quand fabrique-t-on de l'alcool avec du pétrole ? Tchah !

Quoi qu'il en soit, certains enthousiastes (souvent quelque peu intéressés, mais c'est humain, ça...) nous dépeignent l'avenir radieux où nos automobiles rouleront sans l'aide du pétrole, mais en consommant tout simplement de la bonne gnôle bien de chez nous ; un peu comme au Brésil, quoi.

Hélas, nous ne sommes ni chez Peter Pan, ni au Brésil - pas celui, en tous cas, du miracle permanent et de la vie rêvée. Le vrai Brésil, lui, a peu de voitures, beaucoup de canne à sucre et énormément d'espace ; et des politiciens qui n'ont pas froid aux yeux et qui sont parfois prêts à sacrifier quelques milliers d'hectares de forêt amazonienne pour se faire une petite plantation ; les automobilistes, après tout, ont bien la priorité sur les Guaranis, non ?

Dans nos pays, par contre, nous devons nous rabattre sur d'autres récoltes, le maïs aux USA et les betteraves sucrières dans notre vieille Europe, avec des rendements nettement moindres. Ou le blé. Mais ça fait grincer les dents de cultiver du blé à tire-larigaud pour faire rouler Germaine alors qu'il y a des petits ... (quand j'étais jeune, c'était Chinois, puis il y a eu Biafrais, maintenant vous y mettez ce que vous voulez) qui meurent de faim ; bien sûr, ça n'a pas vraiment de rapport, mais c'est suffisant pour faire enrager Lester Brown.

Malheureusement, il n'est pas du tout certain que le rendement en terme d'équivalents CO2 soit avantageux : il faut planter, arroser, engraisser, traiter, digérer, distiller, transporter - et tout ça consomme de l'énergie, beaucoup d'énergie. C'est le sucre qui est le plus facile à traiter, malheureusement sa production demande énormément d'eau, avec tout ce que ça suppose : ponction dans les nappes phréatiques et salinisation des terrains lessivés - et puis, de toutes façons, il n'y a tout simplement pas la place : dans les conditions actuelles, on estime qu'il faudrait 30% des terres agricoles aux USA pour produire assez d'éthanol pour remplacer 10% de l'essence consommée dans les transports. D'autre part, l'éthanol a un contenu énergétique nettement plus faible que l'essence (environ les deux tiers).


Le biodiesel (pas plus joli comme néologisme, mais tant pis) aurait-il plus d'avenir, puisque justement, ce moteur avait été conçu à l'origine pour fonctionner sur un peu n'importe quel résidu huileux ? Alors, chaque fois qu'on change l'huile de la friteuse, on peut faire une balade ? Non, mieux vaut l'huile de palme, mais là, c'est la fin des orang-outans ! (parce qu'ils vivent dans la jungle de Borneo, partiellement convertie en plantation de palmier à huile).

Il faut bien voir l'ordre de grandeur du problème : on consomme mondialement nettement plus de mille milliards de litres d'essence par an et presque autant de diesel. Mille milliards de litres, c'est un milliard de mètres cubes - c'est beaucoup.

Alors, pas de solution ? Peut-être bien que si, mais elle n'est pas pour faire plaisir à tout le monde...

(à suivre)

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15 janvier 2007 1 15 /01 /janvier /2007 16:13

Vous connaissez l'expression, non ? C'est comme ça que Greenpeace ou les Amis de la Terre appellent les aliments à base d'OGM. Une manière comme une autre de "terrifier" la population en faisant le parallèle entre "le Monstre" et la recherche agronomique ; bien sûr, le propos est assez malin, la plupart des gens confondant allègrement le Dr Frankenstein et le monstre qu'il a créé. Mais il est assez révélateur aussi d'un état d'esprit qui anime de nombreux militants écolos : un sens moral religieux, mystique, assez vite intolérant, selon lequel il y a des limites que l'homme ne peut franchir, car ce serait se prendre pour un dieu - ce qui n'était peut-être pas le propos de Mary Shelley, mais peu importe, c'est le leur.

On peut dire que ces militants ont investi des efforts considérables pour convaincre le public, et ils y sont assez largement parvenus, au moins pour ce qui est des biotechnologies agro-alimentaires. A coup de contre-vérités flagrantes, d'assimilations hâtives, d'apocalypses brandies et... de créativité incontestable. Assez largement, et certainement bien moins qu'ils ne le disent : à les en croire, une immense majorité des citoyens (les seuls "responsables", bien sûr) partagent leur rejet des biotechnologies.

Il s'en faut de loin. Les organisations de consommateurs ont, très généralement, une attitude beaucoup plus nuancée, mais évidemment, pour les purs et durs écolos, les avis de telles associations de cons. ne valent pas tripette, ce sont des valets des multinationales ploutocratiques (version trotskarde) ou des alliés objectifs des multinationales exploitant les plus démunis (version catho de gauche).

Quant à Eurobaromètre, il a pondu un opuscule sur la question, avec un résumé en francais, dont il ressort que les biotechnologies agro-alimentaires sont effectivement les plus mal perçues, avec un "contre" à 60% et un "pour à 40% (mais cela varie assez fortement de pays à pays), les autres nouvelles technologies suscitant plutôt une forte majorité de "pour".

Evidemment, quand on pense que pour le citoyen lambda, les OGM n'ont servi qu'à créer les Flavour Saver Tomatoes, ce qui n'est tout de même pas de quoi se réjouir trop fort (à noter d'ailleurs que ces tomates n'ont pas un gène de plus ou remplacé par celui d'une autre espèce, ils ont un gène de moins). Il y a beaucoup plus que celà à dire évidemment, mais tant que le public n'aura entendu que les cris d'alarme d'une des parties, on ne voit pas très bien pourquoi il changerait d'opinion.

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 16:49
Ben voilà, il ne m'aura pas fallu attendre longtemps :

Après le cabillaud, le sabre noir : la France, dont les pêcheurs ont été parmi les premiers à se tourner vers la pêche en eaux profondes, au début des années 1990, lorsque la ressource en merlu ou en sole a commencé à se raréfier, s'oppose à ce que l'Union européenne limite ce nouveau type de pêche pour protéger les écosystèmes des grandes profondeurs.Alors que tous les candidats à la présidentielle française multiplient les professions de foi sur l'environnement, le ministre Dominique Bussereau a dit non, lundi 20 novembre à Bruxelles, lors du Conseil des ministres de l'agriculture et de la pêche, à un texte qui préconisait de diminuer d'environ 30 %, par rapport à 2006, les prises de requins des profondeurs, de lingue bleue, d'hoplostète orange. Ce texte, rédigé par la présidence finlandaise de l'Union, était pourtant moins dur que celui qu'avait initialement proposé la Commission.

Le gouvernement français, qui, avec les autres pays du sud, n'a cessé ces dernières années de freiner la réduction des autorisations de prises en eaux peu profondes, est en tête du front du refus. Elle dispose de la plus grosse flotte européenne de chaluts de fonds, avec une cinquantaine de bateaux qui opèrent dans l'Atlantique nord depuis Boulogne, Concarneau, Lorient ou Le Guilvinec. Cette activité représente, de source officielle, mille emplois directs à bord, et deux mille emplois indirects. Paris est soutenu par l'Espagne, le Portugal, la Pologne et la Lituanie : des pays dont les gouvernements "ont continuellement ignoré les avis scientifiques sur l'état critique des stocks de pêche !", proteste l'ONG Oceana.

"Les avis scientifiques sont sujets à caution", s'est justifié un diplomate français, à l'encontre du principe de précaution tant affirmé aujourd'hui. "Il faut avoir à l'esprit les questions environnementales mais aussi les questions socio-économiques", a-t-il dit. Pour Oceana, "le fait que les bateaux ont, en 2006, pêché beaucoup moins que ce qui était autorisé prouve néanmoins que la ressource s'épuise".
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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 11:52
Il est-y pas joli, ce poisson ? Alors regardez-le bien, parce que vous risquez - enfin vous ou vos enfants - de ne plus en voir bézef.
Le cabillaud se meurt, et personne ne peut dire "Ah bon ? Mais je ne savais pas...". Les énormes réserves de Terre-Neuve ont été réellement épuisées, et malgré plus de dix ans d'interdiction de pêche les stocks ne se sont toujours pas refaits, peut-être à jamais si l'on en croit les experts les plus pessimistes.

Mais ne vous en faites pas, quand les Ministres se rassembleront le mois prochain au Juste Lipse, ils alloueront tout de même des quotas beaucoup trop élevés et râtisseront encore les mers - après tout, Kyoto, c'est loin, c'est 2012, c'est anonyme, et ça permet même à M. Mittal de se faire une fortune en tradant les droits à pollution des aciéries russes qu'il a rachetées ; mais évidemment, les pêcheurs ce sont des familles - accessoirement, mais alors très accessoirement, des électeurs aussi. Et vous entendrez Monsieur Chichi ("ah, celui-là !") tonner contre l'Ifremer et la classe scientifique dans son ensemble...
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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 15:03
Un petit échange intéressant dans le Courrier international entre Zac Goldsmith et James Lovelock. Enfin, quand je dis "échange"...
Le plus révélateur est tout de même la mauvaise foi de Goldsmith :

- les pays de l'OCDE ont consacré 160 milliards de dollars en R&D nucléaire. Le public retient son souffle, 160 milliards, vous pensez !
Eh bien, vous pensez que c'est très peu. C'est sur les 20 dernières années, dans 25 pays les plus riches du monde - autant dire rien.

- "Même si nous remplacions nos réacteurs nucléaires par des centrales au gaz et au charbon, nous n'augmenterions nos émissions de carbone que de 4 % à 8 %". C'est le QUE qui est amusant, quand on voit les écolos se battre pour faire passer le protocole de Kyoto, qui porte sur environ 7% des émissions de CO2... et là, tout à coup, c'est beaucoup... Notez qu'il ne va pas dans l'autre sens, en disant : si on remplaçait nos centrales conventionnelles par des centrales nucléaires... car évidemment, on parlerait bien plutôt de 30 à 40% de réduction !

- Evidemment, la production (extraction, purification, enrichissement, etc.) d'uranium nécessite de l'énergie, mais oublierait-il qu'une éolienne est ancrée avec un millier de tonnes de béton ? Et qu'il faut également l'entretenir ?

- Quant au serpent de mer de l'épuisement des ressources, ce sont de pures balivernes, d'ailleurs prudemment enrobées sous de vagues périphrases ("certains opérateurs", "des analystes"...). Ceux d'entre nous qui ne sont plus très jeunes se souviendront peut-être des vaticinations du club de Rome...
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