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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 16:55

C'était le titre d'un article du Monde il y a deux jours. Allègre récidive, comme tant de criminels, n'est-ce pas, car Allègre est un criminel, non ? J'aimerais que Kempf ou Foucart ou un autre cuistre ait le courage de l'écrire, et aussi qu'il est à la solde des pétroliers, noir sur blanc, et pas avec de petites insinuations.

 

Quoi qu'il en soit, Allègre récidive en signant un article dans le prestigieux Wall Street Journal, rubrique "opinion" ; ou plus exactement, le co-signe avec 15 scientifiques et ingénieurs, et non des moindres.

 

Cet article, intitulé "Pas de panique autour du réchauffement global" est évidemment central dans cette année d'élection à la Présidence des Etats-Unis. Il n'est pas réellement polémique mais ne retient pas ses coups, et revient notamment sur l'absence de réchauffement remarqué depuis une quinzaine d'années, absence que Trenberth reconnaît en privé dans un des mails du Climategate ; on sait aussi que cette absence a conduit les tenants du GIEC à éplucher toutes sortes de phénomènes "parasites" (ENSO, Soleil, aérosols...), dont soit dit en passant ils disaient de certains qu'ils ne jouaient aucun rôle dans la formation du climat, pour prouver que la température montait mais que c'était masqué... On pourrait dire aussi que c'est en fait un refroidissement masqué en allant chercher d'autres explications ad hoc... Alors, ils ont préféré passer du "réchauffement global" aux "dérangement climatique", de sorte que tout accident : sécheresse, pluviosité, hivers chauds ou froids, étés froids ou chauds, et pourquoi pas les tsunami et les tremblements de terre, tout ça soit la faute du CO2  anthropique. Bref, tout et son contraire. On constate un phénomène peu courant et on déclare : c'est la faute aux émissions des GES, tout en reconnaissant prudemment qu'on ne peut évidemment pas le prouver... Dans un système chaotique comme l'est notre atmosphère, pas étonnant !

 

L'article ne craint pas de comparer la situation à celle qui régnait en URSS pendant l'ère Lysenko - toutes proportions gardées, sans doute. Mais la position de l'APS (American Physical Society), jugeant le message du GIEC "incontrovertible", càd "irréfutable", "indéniable", est choquante et totalement non scientifique comme l'a fait savoir le Prix Nobel de physique Ivar Giaer en claquant la porte. "Pour l'APS on peut discuter du changement de la masse du proton avec le temps ou de la façon dont se comportent les multivers, mais le réchauffement global est indéniable ?". N'oublions pas que les Mann, Jones, Trenberth et consorts ont essayé (et partiellement réussi) de briser la carrière de certains de leurs contradicteurs.

 

Mais aussi, l'article a le courage de pointer du doigt la raison ultime pour laquelle si peu de chercheurs s'opposent au GIEC : l'argent, et pas celui des pétroliers (encore que...), celui des Etats, les contrats de recherche des institutions internationales, les financements des ONG qui clament qu'elles vont "sauver la planète"... Il mentionne aussi les travaux de Nordhaus et conclut un peu comme Lomborg et Ridley, puis s'adresse aux candidats à la Présidence (des USA, je vous rassure, ça ne leur viendrait pas à l'idée de s'adresser à Trublion Ier ni à Hollande) : Chaque candidat devrait appuyer des mesures rationnelles pour protéger et améliorer notre environnement, mais il est insensé de poursuivre des programmes coûteux qui détournent les ressources des vrais besoins et sont basés sur des affirmations alarmistes et absurdes d'indices "indéniables".

 

Inutile de dire que cet article a fait un tabac sur Facebook, Twitter etc. Sur le site du WSJ, on compte déjà 2612 commentaires...

 

Mais n'ayez crainte, aucun journal francophone européen ne  fera rien de tel... Tout ce que vous lirez à ce sujet (si vous lisez quelque chose !), ce sera un traitement par le mépris.

 

A propos, je ne dis plus "sceptique", je préfère "critique".

 

 

 

 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 11:30

Les agrocarburants ne sont évidemment pas une réponse à quoi que ce soit. On pourrait, on pourra, peut-être, mais pour l'instant on n'est nulle part, et la Commission campe sur ses positions de 10% d'éthanol dans l'essence.

 

Si hurler au génocide comme le fait cet excité de Jean Ziegler est quelque peu excessif, il n'empêche que depuis quelques années une extension des terres arables destinées aux agrocarburants est patente mais mal connue. L'International Land Coalition, une fédération d'ONG dédiées à la promotion de l'usage de la terre par les paysans en Asie, en Afrique et en Amérique latine, a sorti tout récemment une petite étude fort intéressante portant sur des ventes de terrain (à partir de 200 hectares) entre 2000 et 2011.

Ils en ont dénombré 2042 portant sur 203,4 millions d'hectares, mais n'ont pu en étudier qu'une partie, à savoir 1155 portant sur 70,9 Mha. Comme le montre le graphique en p.20, ces ventes ont décollé puis explosé en 2008-2009, pour redescendre nettement l'année suivante. La hausse du prix des denrées alimentaires de 2007-2008 (due à de mauvaises récoltes et à une augmentation brutale du prix du pétrole) pourrait expliquer l'explosion de 2009, et la contraction de 2010 peut être due à de nombreuses raisons (dont la publicité donnée par la Presse). Mais regardons de plus près : le graphique de la p. 22 montre essentiellement que l'Asie investit en Asie et en Afrique, et que l'Amérique latine, moins exposée à ces acquisitions, fait l'objet d'acquisitions régionales et nord-américaines en grande majorité. Et quel usage est-il fait de ces acquisitions de vastes terres en général fertiles et bien irriguées ? Globalement, près de 60 % sont affectés aux agrocarburants, suivi par moins de 20 % pour les récoltes vivrières, et en ce qui concerne l'Afrique, les proportions passent à 66% contre 15%. La hausse du prix des céréales peut donc avoir déclenché les acquisitions massives de terrains, mais il est certain que le succès des agrocarburants a joué à fond.

 

Peut-on sérieusement continuer à privilégier une politique pareille, alors que nous devons au contraire nous préparer à une augmentation de la population mondiale et à une amélioration substantielle de son alimentation ?

 

Quoi qu'il en soit, le rapport de l'ILC est extrêmement intéressant (il ne traite évidemment pas que des agrocarburants), indispensable à quiconque s'intéresse un peu aux enjeux essentiels du développement. Il est disponible en anglais seulement, mais il en existe des résumés dans d'autres langues, dont le français, ici

 

 

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 00:23

J'ai reçu en commentaire de la part d'un certain bob (dont je ne désire évidemment pas publier l'adresse sauf autorisation expresse de sa part...) un cartoon parfaitement hilarant qui m'a fait rechercher un peu et j'en ai trouvé un autre que je vous présente.

 

 

Merci à Bob et à XKCD !

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 15:05

Donna Laframboise (Canadienne, évidemment !) ne connaît rien à la physique des fluides, ni à la météorologie, ni à la climatologie. Par contre, elle connaît très bien le journalisme et même le journalisme dit d'investigation : c'est son métier et elle y excelle.

 

Pour elle, donc, il ne s'agit pas de contester telle ou telle étude ou même hypothèse, mais bien de démonter tout le mécanisme du GIEC - et accessoirement des intérêts divers et variés qu'il incarne et qu'il sert, car évidemment, il est un peu facile de dire que tous les "contestataires" sont des suppôts d'Exxon. Un peu facile, mais tellement pratique ! Après tout, il n'y a pas cinq ans que Courtillot se faisait écorcher vif parce qu'il osait affirmer que le Soleil avait son rôle dans le climat terrestre, alors qu'aujourd'hui il s'agit d'une évidence qu'on met même à contribution - avec la PDO, El Niño et La Niña, jadis frappés d'interdit - pour expliquer pourquoi la dernière décennie et demi marque un plateau de température... Un comble !

 

Et comme elle est assez obstinée, notre Donna, elle met au jour d'assez vilaines choses que Pachauri, van Ypersele et consorts préfèrent couvrir de leur prestige nobelisé. Finalement, elle a tant rempli son blog qu'elle a décidé de publier un livre, "The Delinquent Teenager", qui se trouve en librairie mais aussi sous forme .pdf et Kindle (à des prix défiant etc.).

 

Je ne vais pas évidemment éventer le plaisir (et accessoirement attenter au copyright...), mais je me permettrai tout de même de révéler un de ses petits secrets. Non, je ne parlerai pas de Pachauri, que Donna adore, celui qui affirme avec force que toutes les citations du rapport sont peer-reviewed, et que donc, ce noble rapport n'avait pas cité le fameux Stern Review car celui-ci n'était pas peer-reviewed... sauf qu'il est cité 26 fois, dans 12 chapitres ! Pas étonnant, puisqu'il prend les rapports du GIEC pour la Bible ! Je ne parlerai pas de Pachauri, celui qui répète avec plus de force encore que toutes les citations - sauf celles du Stern Review, peut-être - sont peer-reviewed. Je l'ai dit, Donna est une excellente journaliste, mais le rapport comporte 44 chapitres, chacun ayant plusieurs centaines de citations, parfois jusqu'à huit cents et plus. Que faire pour vérifier ?

 

Tout simplement utiliser le Net et demander des volontaires ("crowdsourcing") ; et comme je ne suis pas payé pour le savoir, le bénévolat est répandu et les gens sont généreux. Quelques-uns ont demandé à rester anonymes, car ils avaient peur des réactions de leur entourage. L'un d'eux craignait même qu'en l'apprenant, ses voisins lui auraient crevé les pneus... un peu parano, peut-être...(*).

 

Bref : après quelques semaines, les résultats étaient là : sur 18.531 citations, 5.587 n'étaient pas peer-reviewed, soit un bon 30% ! et dans 21 chapitres, ce pourcentage s'élevait à plus de 40%... Et ces citations "grises" se référaient à des articles de magazines, des thèses de doctorat en cours, des documents de Greenpeace et du WWF et même des dépêches d'agences...

 

Voilà le "travail rigoureux" du GIEC.

 

Et ça continue sur 123 pages, ad nauseam...

 

(*) peut-être pas tant que ça, tout compte fait.  “Ne rien faire contre le changement climatique est une maladie encore assez répandue, même à ce jour" explique le fondateur de la campagne 10:10Franny Armstrong. "Bien sûr, nous ne voulons pas les faire exploser, mais un peu d'amputation serait peut-être un bon début". N'oublions pas les appels au meurtre ou à l'exécution des pétroliers, des dirigeants de compagnies d'aviation etc. émis sans aucun humour mais avec une froide détermination et un conviction de justice absolue par Hansen, Monbiot, Robert Kennedy Jr. (pardon, ce dernier n'envisageait que la prison à perpétuité...) et tant d'autres dans les blogs qui ont leur sympathie.

 

 

 

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 21:40

Ce qui fait riche... Bien, je mets une parenthèse à mes options historico-littéraires pour revenir à un sujet qui me taraude. J'aime bien, vous le savez sans doute, les contrarians qui mettent un certain doute sur ce qui est la vérité révélée du GIEC. Aucun soupçon de vouloir dénicher un quelconque complot, mais certainement une volonté de débusquer des torsions intellectuelles et de vouloir s'approprier la Vérité dite "officielle", càd officialisée par un groupe très politique de l'ONU (accessoirement, de penser à avoir des crédits de recherche...).

Comment évaluer le "réchauffement climatique global" dans sa version GIEC ? En évaluant les mesures de température terrestres (dont on sait assez bien qu'elles sont polluées par les "effets de sol", avec des prises de température mal gérées, sans parler des mesures océaniques parfaitement ridicules : jetez un baquet à la mer et mesurez la température), ben oui, mais c'est assez imprécis. Depuis pas mal de temps, les satellites permettent de mieux comprendre ce qui est cette augmentation de température de la basse troposphère, et quand je dis "pas mal de temps", je veux dire depuis maintenant 33 ans, et c'est ce que John Christy a étudié. John Christy et aussi Roy Spencer, tous deux experts en la matière, mais voués aux gémonies par le GIEC (ou tout au moins par ses groupies).    

    UAH LT 1979 thru November 2011

On peut trouver ici un article sur l'étude de Christy et ici son interprétation par Spencer. Christy n'aime pas les blogs, mais Spencer, oui. Donc, depuis maintenant 33 ans, Spencer et Christy collectionnent les données satellitaires et les corrigent - car il y a aussi des sources d'erreurs dans ces mesures - pour en tirer les évolutions des températures atmosphériques (et notamment de la basse troposphère, càd où nous vivons). Evidemment, comme ces mesures contredisaient les assertions des modeleurs du GIEC, il s'en est suivi une controverse assez dure, mais Christy (avec Spencer) est ferme sur ses conclusions.

Sur ces 33 ans, la température atmosphérique totale moyenne a augmenté de 0,45°C. L'Antarctique s'est refroidi de 0,16°C en moyenne, mais de beaucoup plus au sud de la baie de McKenzie. L'Arctique, lui, s'est nettement réchauffé (1,75°C).

Inutile de dire que ces données sont irreproductibles par les modèles atmosphériques habituels, ce qui, selon Spencer et Christy, prouve leur inadéquation au moins relative : "Les modèles climatiques reproduisent certains aspects météorologiques assez raisonnablement, mais doivent encore démontrer leur capacité de prédire les changements climatiques dans les hautes couches aériennes", déclare Christy, et cette critique bien modérée est encore beaucoup trop pour ceux qui veulent à tout prix faire taire la moindre opposition. On a évidemment passé au crible leurs sources de financement, car chacun sait évidemment que les contradicteurs du GIEC sont tous soit des illuminés, soit des pantins de l'extrême droite largement arrosés par les barons du pétrole ; en vain : voici encore deux chercheurs honnêtes...

 

 

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 12:10

C'est la question que pose l'éditorial du New Scientist de cette semaine. Prochaine étape pour quoi ? demanderez-vous. Eh bien tout simplement pour le carnaval annuel qui réunit 10 à 15.000 clowns, trapézistes, funambules, activistes, journalistes, et qui se réunira une fois de plus en 2012 sous le nom de COP18, comme il était le COP17 à Durban, le COP16 à Cancún, le COP15 à Copenhague, etc. J'ai déjà fait remarquer que le New Scientist n'est pas un repaire de dissidents climatiques mais que, à la différence du Scientific American, il ne fait pas dans l'activisme pro-GIEC. Et donc, dans l'édito en question, on décrit ce cirque sans grand ménagement, rappelant les grandes déclarations de Copenhague (Cancún n'a jamais existé, soyons francs) et l'absence totale d'avancées concrètes. Par contre, on se réjouit que dans un sprint final parfaitement ridicule, les négociateurs se soient mis d'accord sur des termes assez flous pour remettre à 2015 une définition des buts à atteindre qui commenceraient à être obligatoires à partir de 2020 (et quand je dis "obligatoires"...). Autrement dit, les calendes grecques.

 

Mais l'éditorialiste reste optimiste : si la diplomatie s'est ossifiée, les technologies "vertes" seraient explosives et prêtes à changer le monde. Je suis assez sceptique lorsqu'il mentionne le carbon trading, mais comment ne pas approuver l'abolition des foyers domestiques ultra-polluants qui empestent des centaines de millions d'hommes en Afrique, en Inde, en Chine... Cette même pollution qu'un rapport récent du GIEC voulait proposer comme technologie du futur !

 

La phrase essentielle est tout de même celle-ci : "If going green can be made profitable, it will become a no-brainer. Self-interest may serve the greater good where national interest does not", si se faire vert peut rapporter, alors il n'y a plus de problème. L'intérêt personnel peut servir le bien public lorsque l'intérêt national ne le peut pas. Oh, ça n'a rien de neuf, ce n'est somme toute qu'une paraphrase d'Adam Smith, mais c'est justement ce qui a le don de faire rugir les vraizécolos, car pour eux, il n'est pas question d'intérêt - et sûrement pas de libéralisme ! Leur opposition au nucléaire et leur haine de toute recherche sur la fusion tient à leurs positions moralisatrices. Ils prônent à tout-va les "énergies renouvelables" (encore que je ne sais pas comment on va renouveler le Soleil, mais enfin on a le temps) tout simplement parce qu'ils savent pertinemment bien que ça ne pourra jamais - ou en tous cas à terme de vie d'homme, sauf révolution technologique que je souhaite, bien sûr, mais dont je doute - remplacer les sources d'énergie actuelles, à niveau de confort égal pour nous, Occidentaux. Et les voilà à glorifier aussi les modes de vie ancestraux de tribus vivant dans un dénument extrême, faisant tout pour les ancrer dans leur pauvreté, leurs maladies et leurs traditions étouffantes. Je suis toujours stupéfait de lire des articles dégoulinant de louanges pour les merveilleuses vertus de peuplades affamées vivant dans des conditions à peine humaines par des journalistes ou activistes qui y passent quelques jours entre deux coups d'aile en classe affaires. Si c'est à ce point paradisiaque, que n'y restent-ils ? Et si notre civilisation est tellement pourrie, pourquoi ces hordes de "réfugiés" bravant les flots et la mort probable ? Ils viennent du Paradis et ne le savent pas encore. J'aimerais que quelques émules d'Illich et autres aillent faire un tour à Lampedusa pour expliquer à tous ces gens qu'ils se trompent, et qu'ils feraient bien mieux de reprendre la mer pour retrouver la vraie liberté et non le matraquage publicitaire des zombies de la société de consommation. J'emprunte ceci à WUWT :

 

  energy-gdp-capita-1990-raw-no-labels-by-polity-by-energy

 

soit la corrélation entre l'usage d'énergie et le revenu (PIB/capita) par personne. Voilà un autre no-brainer. Je ne dis évidemment pas qu'il n'y a pas moyen de diminuer la consommation d'énergie, ce serait idiot : isoler les maisons, moins utiliser sa voiture en ville (dès que je peux, je circule en scooter. C'est amusant, mais dangereux), e cosí via, mais croire comme le proclame notre valeureux Gaulois Olivier Deleuze que d'immenses économies sont possibles relève, une fois de plus de la pensée 

bisou.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

 

 . Et, à propos de bisounours, figurez-vous que la banquise arctique va beaucoup mieux que prévu.

 

ssmi ice area small

 

  Mais n'en dites rien à personne, on vous traiterait de menteur. Chacun sait que les ours blancs sont en voie de disparition...  même si les natifs du Territoire du Nunavut, au Canada, se plaignent de leur pullulation.

 

Ah, et oui, j'oubliais : cette vieille fripouille de Kim Jong Il est mort (si ça se trouve, étranglé ou empoisonné par son fils ou un de ses généraux). Les images de désespoir des Coréens ne méritent même pas un commentaire.

 

 

 

 

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 21:22

Dans la série "L' homme sans qualités".

 

[...] Ulrich la retint et lui montra le paysage : " Il y a quelques milliers d'années, c'était un glacier. La Terre elle-même n'est pas de tout son coeur ce qu'elle se donne dans l'instant l'apparence d'être, expliqua-t-il. Cette ronde créature est un peu hystérique. Aujourd'hui, elle joue à la bonne bourgeoise, à la mère nourricière. Elle était alors frigide et glacée comme une fillette maligne. Quelques milliers d'années avant, elle se livrait à la luxure avec des forêts de fougères brûlantes, des marais ardents, des animaux démoniaques. On ne peut dire qu'elle ait lentement évolué vers la perfection, ni quel est son véritable état". (R. Musil,  L'homme sans qualités, T.1, Points (Ed. du Seuil), trad. Ph. Jaccottet, p. 364).

 

On ne saurait mieux dire...

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 11:09

LUI: - Tu as lu cet article dans Le Monde ? Le Groenland est en train de fondre Une gigatonne de glace par an, tu imagines ce que ça fait ?

 

ELLE: - J'ai jeté un coup d'oeil, oui, mais je n'ai pas encore lu l'article original sur lequel Foucart s'est basé... Et, oui, une gigatonne de glace, je sais combien ça fait.

 

LUI: - Ah oui, ça fait, attends, un million, euh non, un milliard, voyons, un milliard de tonnes....

 

ELLE: - Un kilomètre cube.

 

LUI: - Ah oui, c'est ça, un kilomètre cube. Un kilomètre cube, tu te rends compte ?

 

ELLE: - Bien sûr que je me rends compte. Et que je me rends compte aussi qu'il y a près d'un milliard et demi de kilomètres-cubes dans les océans. Alors même avec dix de plus par an, et en considérant la surface qu'ils couvrent - plus de 350 millions de km2 - je pense qu'on pourra attendre un peu avant de mettre son gilet de sauvetage.

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 16:32

Sans doute, mais peut-être pas le Bangkok fantasmé des dîners en ville, celui où les inondations qui frappent cette malheureuse ville sont la preuve incontestable du réchauffement - pardon, du dérèglement climatique.

 

Hélas pour les convaincus d'avance, hélas aussi pour tous ceux qui agitent les menaces d'orages exceptionnels, d'ouragans intenses, de sécheresses catastrophiques, d'inondations inouïes, il suffit de consulter les statistiques ou d'examiner les faits en-dehors des anecdotes pour se faire une idée un peu plus précise de la réalité.

 

Il ne manque pas de savants esprits pour expliquer que les inondations de Bangkok ne sont dues qu'au réchauffement climatique ou aux initiatives malheureuses d'anciens dirigeants qui ont voulu moderniser la capitale thaïlandaise en comblant des canaux pour y faire passer des rues. Des éléments d'information consultables dans quelques ouvrages classiques, essentiellement en langue thaïe, nous montrent toutefois que les inondations à Bangkok sont loin d'avoir un caractère exceptionnel.

Voilà le chapeau d'un article publié dans le Monde du 7/12 par Jean Baffie, CNRS-Université de Provence, directeur de la Maison Asie-Pacifique, Marseille.

 

C'est comme le "preuve par les compagnies d'asssurance" que je vous commenterai bientôt.

 

* * *

 

Donna Laframboise (Canadienne comme son nom le laisse supposer) ne connaît pas la physique, pas plus la climatologie que la géologie, mais elle est journaliste, et tenace avec ça. Elle a publié un livre (en anglais, et qui ne risque pas de paraître en français avant longtemps, devinez pourquoi) où elle ne prétend nullement donner des leçons aux climatologues, mais où elle met au jour les nombreux et constants liens incestueux qui unissent le GIEC à toute une série d'ONG ou QuaONG telles que Greenpeace, FoE, WWF etc. C'est assez édifiant, et cela démontre de manière absolue que le GIEC est une enceinte politique dans laquelle la science (ou plus exactement un cercle somme toute assez restreint de scientifiques qui se cooptent) fait de la figuration. Politiquement, c'est le WGIII qui tire les ficelles.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 16:26

Joli port où les Joburgois vont passer les longs week-ends, mais comme dans tous les ports, il y a des endroits peu fréquentables, pour ne pas dire de véritables coupe-gorges. Il y a aussi des endroits pleins de vie, surtout en ce moment, avec la foire des Nations-unies et son assortiment de manifestants arborant toutes sortes de costumes plus folklo l'un que l'autre. Je remarque tout bonnement que ça ne fait plus rire personne, que ça n'intéresse d'ailleurs plus grand monde. Bali, Copenhague, Cancún... chaque fois un couac retentissant. Comme le dit Fred Pearce : Durban climate deal is limping, but not dead yet, l' accord climatique de Durban boite, mais il n'est pas encore mort (New Scientist du 6/12). Pas encore. Mais tout l'article est la "chronique d'une mort annoncée" (formule ressassée à l'envi par tous les journalistes maniant le cliché à la pelle), avec les USA qui n'accepteront rien d'obligatoire si ce n'est obligatoire pour tous - ce que ça ne sera évidemment pas -, la Chine ne veut même plus discuter si on ne reconduit pas Kyoto - qui pénalise les pays développés - mais qu'elle ne fera rien en échange, et certainement pas accepter des obligations, le Canada, le Japon et la Russie vont se retirer si les USA ne s'y mettent pas... et la boucle est bouclée. Sauf évidemment l'Europe, qui  est autorisée une fois de plus à se tirer une balle dans le pied et à encore pénaliser ses industries et sa main d'oeuvre, mais là je me répète.

 

Bref, la fameuse "feuille de route" de Cancún, elle, est bien morte et enterrée.

 

Il faut dire que la plupart des journalistes ont d'autres chats à fouetter ; la couverture médiatique de cette foire au kérosène est me semble-t-il des plus réduites, and rightly so. Copenhague et Cancún occupaient les ondes et le papier, mais ça ne semble plus être le cas pour Durban. Lors de la manif d'hier à Liège contre la décision d'Arcelor-Mittal de fermer la phase à chaud, j'entendais un vague second couteau écolo dire que bien sûr il était cent pour cent solidaire avec les travailleurs, mais que ceux-ci devaient faire un petit effort pour passer à une économie moins industrielle... J'aurais aimé qu'il le déclare face aux métallos, qui, comme on le sait peut-être, on le sang chaud.

 

Bah, on a un gouvernement en Belgique, Durban passe en entrefilet à la page 8, "Il ne faut pas se faire trop d'espoir" comme titre, et la Communauté française à délégué en Afrique du Sud une vague ministricule écolo (de la Protection de la Jeunesse, pas moins !).

 

Et puis, sur la question de la sensibilité climatique, ceux qui suivent ce genre de nouvelles se refilent le lien sur un article intéressant (et nettement moins cataclysmique que tant d'autres), selon lequel un doublement de dioxyde de carbone serait associé à une augmentation de 1.7 à 2.6°K (66% de probabilité). Evidemment, il s'agit là d'une reconstruction à partir de températures estimées d'il y a 20.000 ans couplée à des modèles climatiques. Mais ceux qui font confiance à ces modèles pourront difficilement retirer cette confiance à l'un de leurs pairs sous prétexte que ses conclusions ne vont pas dans le bon (càd mauvais) sens...

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