Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Humeur !

Nucleardelinquent teen 150x200BioHockey%20Stick%20Jacket3 HandsOff-copie-1 

Recherche

Articles RÉCents

Autres Liens

9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 20:34

C'est le titre d'un livre passionnant de Ken Thompson (sous-titre : Why Invasive Species aren't All Bad) que j'avais acheté il y a quelques mois en éditions papier et Kindle, comme d'habitude, et que je relis ce soir, mémoire faiblissante oblige...

Et je ne puis m'empêcher de citer quelques phrases d'un auteur hors AGW (même s'il est plutôt IPCC-minded) :

"In short, the Earth is a dynamic, dangerous and unpredictable place. Any given spot is generally, and usually sooner rather than later, subject to some extreme geological or climatic catastrophe. (...)We have short memories, and we are fortunate to live in a brief moment of relative climate calm (although it seems an unimaginably long time to us)."

Je n'ai pas sorti ces phrases de leur contexte, allez voir sur son livre, Greystone Books pp 20-30, il y a plein d'autres découvertes à faire en lisant ce livre : saviez-vous que les chameaux venaient il y a environ 40 millions d'années de ce qui est, maintenant, l'Amérique du Nord ? Si oui, bravo, vous avez gagné. Moi, j'ai perdu...

"Species are born, and then they die. That is, they evolve by natural selection from early species, which may be less than a million years (or even more), they may do many things. But one thing they don't do is hang around in the same place".

Lisez ce livre, il en vaut la peine...

Partager cet article
Repost0
4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 20:22

Oui, c'est chez Wattsupwiththat.

Bien sûr, Monckton est un farceur, mais celui qui a écrit son article ne semble pas en être un, c'est assez convaincant, et d'ailleurs il suffit de voir comme les modélistes se défendent : mal. L'affaire est devenue complètement politique, et depuis longtemps.

On peut voir ici l'étendue de l'Antarctique, un nouveau record. Pour ce qui est de l'Arctique, c'est moins évident, mais les prévisions catastrophiques, en tous cas, ne se réalisent nullement.

Chez Donna, un article dévastateur sur notre Jean-Pascal van Ypersele, un croisé de la lutte réchauffiste !

Et pour ce qui est du RoundUp (glyphosate), voyez l'article de Marcel Kuntz à ce sujet. De quoi douter, sinon faire un procès d'intention...

Bonne lecture !

Partager cet article
Repost0
4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 21:23

Sur le site (paywalled) du New Scientist, cet article intéressant qui se termine ainsi :

"Organic farming in the tropics may carry the same benefits as it does in Europe, Turnbull notes. But it might not. Many of the species that benefit from organic farming in Europe have evolved for many centuries alongside intensive farming – which was effectively organic until after the second world war. Tropical wildlife lacks this history with intensive farming, so it may benefit less.

In fact, organic farming may even be worse for wild species in the tropics. Organic farming yields are lower than they are for intensive farming, points out Turnbull. So to produce a given amount of produce organically, more natural habitat must be cleared and more wildlife disturbed.

Journal reference: Journal of Applied Ecology, DOI: 10.1111/1365-2664.12219"

"La culture biologique dans les Tropiques peut être aussi bénéfique qu'en Europe, note Turnbull. Mais peut-être pas. De nombreuses espèces ayant bénéficié de l'agriculture biologique en Europe ont évolué durant de nombreux siècles aux côtés de la culture intensive - qui n'est devenue bio qu'après la deuxième guerre mondiale [et là, je me pose des questions... - cdc]. Les espèces tropicales n'ont pas vécu à côté de ces cultures bio, et donc elles peuvent en avoir moins bénéficié.

En fait, les cultures bio pourraient être plus désavantageuses pour les espèces sauvages tropicales. Les rendements de la culture bio sont moindres que ceux de la culture intensive, fait remarquer Turnbull. Dès lors, produire une quantité de produits bios exige de détruire plus d'habitats naturels et de perturber plus de vie sauvage."

I rest my case, même si la traduction est rapide (mais exacte...).

Partager cet article
Repost0
1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 21:08

Je me souviens d'avoir été assez choqué de lire cette phrase alors que dans ma relativement courte existence j'avais été le témoin de plus d'une réévaluation des données : la "dérive des continents" m'avait immédiatement sauté à l'esprit, évidemment, étant donné ma formation, et bien sûr cet exemple a  été largement évoqué par de nombreux commentateurs. Un autre exemple particulièrement intéressant est celui des innombrables (à entendre dans le sens figuré, bien sûr) séquences d'ADN précédemment dits non-codants, les introns, par opposition aux exons. La découverte de cette dichotomie chez les eucaryotes avait valu à Sharp et Roberts un prix Nobel en 1993 et était tombée comme une bombe dans le petit monde de la biologie moléculaire, tout comme le fait que l'ADN humain ne comportait finalement qu'une vingtaine de milliers de gènes. Bien sûr aussi on savait - ou on devinait - que ces introns n'étaient pas innocents, qu'il fallait voir un peu plus loin.

Ben voilà... Le projet ENCODE (Encyclopedia of DNA Elements) lancé en 2004 montre bien que ces introns sont d'une grande importance dans l'expression génétique, tout comme ce qu'on ne connaît que vaguement à propos des l'épigénèse (méthylation, surtout, mais on verra plus tard).

Et, donc, tout ce qu'on croyait savoir sur l'ADN version Crick et Watson revue par Sharp & Roberts et al. doit être réexaminé.

Petite parenthèse : je relisais(*) ce soir la somme (grand public) de Sarah Blaffer Hrdy, Mother Nature et cette très belle phrase reprenant le néo-darwinisme sur un point précis : "Unless mating results in offspring who themselves survive infancy and the juvenile years and position themselves so as to reproduce, sex is only so much sound and undulation signifying nothing" - ses italiques. C'est évidemment un addendum très important portant sur la possibilité maternelle d'accompagner sa descendance, biologiquement et socialement.

Science is never settled, c'est ce qui fait sa grandeur et sa passionnante aventure.

(*) Ma note à un post précédent

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 21:12

Agriculture biologique, encore...

 

Voir ici

 

et là...

 

Mais évidemment, tout ça c'est de la propagande payée par Monsanto, la firme qui paye grassement Wackes Seppi (oui, celui-là même dont Marie-Monique Robin ne parvient pas à retenir l'orthographe du nom, bien qu'elle puisse citer sans défaut le nom du moindre activiste anti-OGM, comme, disons, Aloysius Vandergrachtenachterdenhuys).

 

J'attends mon chèque.

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 20:49

J'en avais parlé il y a quelque temps, mais voilà que les nouvelles s'accumulent et que des champs expérimentaux aux Philippines ont été détruites par des "fermiers" remontés : voir ici l'article y consacré par "Imposteurs".

C'est évidemment criminel et imbécile, et alors qu'à l'époque le New Scientist avait publié un éditorial très dur et juste sur la question, voici qu'il se borne à relater dans sa colonne 60 Seconds du 17/8 "Farmers' group KMP says malnutrition is caused by poverty and needs to be addressed by support services, not GM food". Ben oui, il suffit d'éradiquer le pauvreté et tout ira bien, n'est-ce pas ? ça prendra le temps qu'il faut, et les enfants et les bébés crèveront et/ou seront aveugles, mais au moins on se sera passés des abominables OGM !On croirait entendre ceux qui veulent rejeter les migrants économiques à la mer en assurant qu'il faut en premier lieu développer leur pays : crevez d'abord, on attendra que vous deveniez riches, mais évidemment sans pétrole, sans électricité, soyez zécolos, nous avons tout notre temps... Et, en attendant, tous à la baille !

Inutile de dire que j'ai signé la pétition dont, hélas, je n'attends pas grand'chose, mais sait-on jamais ?

Il serait temps tout de même qu'on puisse "renverser les tables" comme disent nos amis anglophones...

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 22:41

Moi non plus. Personne d'autre, d'ailleurs, sauf un certain Joseph Roy, qui découvre ce terrible vecteur de la maladie lors de l'épidémie de grippe espagnole en 1917. Un drôle de petit microbe qui oscille (d'où son nom) et se transforme tantôt en double, en triple, en quadruple microbe, puis se rétrécit jusqu'à devenir un tout petit virus. Ah, c'est avéré (par Roy) ! Non seulement dans la grippe, mais dans les "états grippaux", et aussi dans toutes les cellules des maladies vénériennes, et bien d'autres : "chancres syphilitiques, le pus des blennorhagiques, les poumons des tuberculeux, chez les malades souffrant d’eczéma, d’herpès, de rhumatismes chroniques, ou encore chez les sujets atteints d’infections aiguës : oreillons, varicelle, rougeole". N'en jetez plus !

Et comme j'en parlais l'autre jour, mon beau-frère par alliance lors de notre rencontre familiale de Noël nous disait que le matin-même, il avait été saisi d'une grippe effroyable (voilà bien les hommes malades...) mais que son fils lui avait parlé d'un médicament miracle élaboré par les Laboratoires Boiron, j'ai nommé l'Oscillococcinium !!!

Même si personne d'autre que Joseph Roy n'ait jamais découvert cet Oscillocoque ou vu à quoi il ressemblait, les Laboratoires Boiron continuent à mettre sur le marché avec beaucoup de succès un "médicament" homéopathique basé sur cette pure foutaise :

- égorgez un canard (pourquoi un canard ?) et prélevez-lui 35 grammes de foie et 15 grammes de coeur, laissez pourrir pendant plusieurs semaines, filtrez puis procédez à la 200e dilution korsakovienne (pas tout à fait Hahnemanienne, mais les homéopathes l'admettent), qui consiste à vider le flacon, puis le remplir à nouveau le nombre de fois qu'il faudra... Pas besoin de "succussions", cette technique de pointe qui consiste à frapper le flacon sur le cul après chaque dilution !

Et voilà... Vous avez Oscillococcinium, et vous le vendez assez cher, tout de même. Très cher, même, quand on pense au prix de chaque molécule de... quoi, précisément ? Mais Boiron va très bien, merci. (Conseil d'un trader : acheter !!!).

Cela dit, et je jure que c'est vrai, le lendemain matin mon beau-frère par alliance était cloué au lit, et en bon mâle un petit peu malade se plaignait d'être aux portes de la mort...

 

Merci à l'AFIS

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 20:44

nullIl fallait évidemment une levée de boucliers contre ces inventions du diable, qui allaient mener notre civilisation (par ailleurs immonde et révoltante) à sa perte en nous réduisant tous à l'état de grey goo. Certes, il est indispensable, une fois encore, de procéder à une analyse froide et scientifique des  dangers possibles de chaque application, et il est possible que les nanotubes puissent induire un mésothéliome, comme l'asbeste, qui soit dit en passant est 100% naturel et répandu sur la surface de notre globe. Rappelons aussi que les méfaits de l'asbeste étaient connus depuis très longtemps et qu'on avait fait un (très mauvais, nous le savons maintenant) rapport coût/bénéfice à l'époque. Et je ne suis pas un homme-grenouille d'Eternit. Point.

Mais savons-nous vraiment que nous sommes tous (plantes et animaux compris - cyanobactéries également, enfin je ne veux pas faire le recensement des trois règnes [*]) des machines à nanotechnologies, avec tous ces morceaux de DNA, ces m-ARN, ces t-ARN, ces protéines, qui sans arrêt nous épissent, nous copient des morceaux de molécules, qui nous les réparent ? Pardonnez-moi d'en rire, mais les plus sévères d'entre les dénonciateurs sont ceux-là mêmes qui avalent des anti-oxydants avec componction... Nanotechnologie, encore, mais à leur insu...

Et puis, comme toujours, risque zéro et ce misérable "
principe de précaution" que nos amis Français ont osé insérer dans leur Constitution, les pôvres ! Ce qui me faisait penser à un article de Lloyd B. Lueptow dans "Skeptic", où ce sociologue reprenait les prévisions les plus extrêmes pour justifier qu'il fallait arrêter le LHC. Peur du Gotterdämmerung, évidemment. Ce qui lui a valu une réponse (un peu) enflammée de Lawrence Krauss dans le même numéro.

Just say no ! dit M. Lueptow. Et ça ne vous dit rien ?...

Abonnez-vous (aussi) à
skeptic.com...

[*] Et non pas le très chouette "Neuf reines", mais c'est au carré...

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 07:00

Le piteux biologiste dont je parlais il y a quelque temps ne devait tout de même pas se référer à des travaux ultra-récents pour corriger ses lacunes : les rétrovirus endogènes (RVE) - ceux qui ont pris une place définitive dans l'ADN de leur hôte - sont connus depuis les années '70. Il est vrai que leur multiplicité incroyable n'a été certifiée qu'assez récemment ; on estime qu'une petite dizaine de pour cent de notre ADN est en fait constituée de RVE (et peut-être bien qu'il y en a beaucoup plus). Et ce ne sont nullement des fossiles ou du junk-DNA comme on l'a cru trop longtemps : certains de ces RVE ont un rôle précis et reconnu.

En fait, "la Nature" est très conservatrice et très bricoleuse. Quand on a trouvé quelque chose qui fonctionne, on le garde le plus longtemps possible, et éventuellement on l'utilise à d'autres fins ; ainsi les gènes Hox et la vasopressine. On ne finit par jeter les rebuts de boîte à outils que quand vraiment il n'y a plus rien à en tirer - et encore !

Ce qu'il y a de curieux, c'est que le biologiste en question est le conseiller scientifique d'un groupe de réflexion sur le biomimétisme, groupe de réflexion informel, certes, mais qui n'est pas sans influence du fait de certains de ses autres membres. Diable ! Pourvu qu'ils ne nous ramènent pas les ornithoptères !

Partager cet article
Repost0
26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 22:14

Vous l'avez certainement lu dans la presse ou entendu à la radio : les éoliennes sont fatales aux chauves-souris ! On savait déjà que les oiseaux pouvaient ramasser un coup de pale par-ci par-là, mais en ce qui concerne les chauves-souris, on était perplexe ; eh bien, une équipe de chercheurs canadiens a étudié le phénomène et leur opinion est que les adorables petits mammifères à ailes membraneuses sont en majorité victimes d'un barotraumatisme, autrement dit que la brusque dépression accompagnant la pale leur saccage les poumons.

Ne croyez tout de même pas que je vais sauter sur l'occasion pour trucider une fois de plus les moulins à vent ; j'ai assez d'honnêteté intellectuelle (morale, je ne dis pas - ça reste entre moi et moi) pour reconnaître que ce défaut supplémentaire ne vaut pas condamnation définitive. Après tout, les avions font grande consommation de volatiles en tous genres (il court le bruit qu'on teste les réacteurs en leur envoyant un poulet - non congelé - dans les ailettes pour voir s'ils tiennent le coup. J'ignore si c'est vrai, mais ce qui l'est, c'est qu'un envoie d'autres poulets sur le pare-brise pour tester sa résistance au choc de volatile), et on ne va pas les interdire pour autant.

Non, mais enfin, il faut le savoir.

Partager cet article
Repost0