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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 09:19

C'est tout de même le grrrrrand philosophe Jean-François Kahn qui décroche la médaille d'or de la muflerie ; à l'en croire, Strauss-Kahn n'aurait fait que "trousser une soubrette", un geste tellement courant et traditionnel qu'on ne peut lui en tenir rigueur. Comme disait si bien Jack Lang "après tout, il n'y a pas mort d'homme...". Voilà où on en arrive par esprit de corps, par humeur partisane, par militantisme(*)(**). Je suis de son bord, il est du mien, donc il ne peut avoir commis de crime, ou ce crime doit donc n'en être pas un, et d'ailleurs c'est un coup du KGB proclame très haut un autre PS éminent, Claude Bartolone, tandis que Manuel Valls - qu'on avait connu mieux inspiré - clame sa grande indignation, mais attention, pas contre ceux qui dérapent, non non, contre ceux qui dénoncent les dérapages ! Et assiste à un débat tout en se scandalisant des "débats absurdes". On se souvient du "Messieurs les censeurs, bonsoir !" - a vrai dire, je m'attendais à ce que Valls imite Clavel...

 

(*)je ne m'attarderai pas sur les âneries habituelles de BHL, sauf qu'ici elles prennent un tour assez abject -"J'en veux, ce matin, au juge américain qui [...] a fait semblant de penser qu'il était un justiciable comme un autre. "

(**) voir cependant le point de vue de Sceptique.

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commentaires

S
<br /> <br /> C'est, à l'origine, un thérapeutique: guérir par la levée de l'inconscient, responsable des difficultés ressenties. Mais c'est devenu une autre façon d'appréhender l'être humain, de le relier à<br /> son environnement familial, culturel, religieux, etc, etc.<br /> <br /> <br /> Il n'est pas toujours facile de déterminer si la cure, ou le psychanalyste, a guéri le patient, ou si c'est le patient qui a profité du remue-ménage de la cure pour se guérir lui même, en cessant<br /> de se raconter des histoires. Il peut même garder quelque symptômes mais sans en être gêné comme avant. La fin d'une analyse, disait un de mes formateurs, c'est "bof!" Je me permets de penser que<br /> si la psychanalyse n'avait que les vices que lui trouvent les rationalistes, elle aurait disparu depuis longtemps, faute de patients s'en trouvant mieux. Même si ce n'est, comme je l'ai dit sans<br /> me faire contrer, qu'une gymnastique de l'esprit, comme l'autre, celle du corps, tout aussi bien encadrée, pour éviter que le remède soit pire que le mal.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Exact, le travail psychanalytique, ses inventions, ses rapprochements, ses audaces, ses outrances, tient plus de l'art que de l'ingéniérie. Mais, derrière l'apparence irrationnelle, il y a un<br /> savoir clinique, une écoute et le développement d'une sensibilité particulière, une attention aux subtilités de la langue, permettant une créativité, comme celle de tous les arts. L'irrationnel<br /> de l'objet d'art est fait de petits bouts de rationnel. <br /> <br /> <br /> Il faut un apprentissage, un travail, une pratique, comme dans tout art, qui exige une perfection. Comme dans tout art, il y a les professionnels et les amateurs de tous niveaux. De plus, dans le<br /> duo psychanalytique, le patient participe à sa transformation en objet de son propre art*.<br /> <br /> <br /> Le conflit avec les scientifiques vient de ce que, d'une part, la science ne peut expliquer la création artistique, d'autre part de ce que les psychanalystes, suivant Freud lui-même, veulent<br /> absolument avoir forgé une science, possédant les critères méthodologiques d'une science. Ce que la psychanalyse n'a pas. Ce n'est pas une fausse science, comme nos amis de l'AFIS le pensent,<br /> mais un vrai art....un peu spécial.<br /> <br /> <br /> *Les patients "amateurs" restent "amateurs". Les patients "professionnels"" deviennent professionnels.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Sans doute, mais à la base, la psychanalyse est une thérapeutique. Et là, on ne peut pas dire qu'elle soit très efficace... Je vis entouré de psys et j'ai de fervents lacaniens (psys et<br /> psychiatres) comme amis, c'est toujours intéressant d'entendre leurs interprétations, mais ce ne sont que des points de vue, que j'estime parfois très justes, parfois absurdes, et en tous cas<br /> techniquement irréfutables, aus sens popperien (il reste de bonnes choses chez Popper).<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> À propos de J.F.K (le nôtre): dans certain métier, on appelle ça le "retour du refoulé"! Pour Valls, je suis aussi déçu. Mais il faut lui accorder l'indulgence qu'il mérite pour sa fidélité<br /> envers celui qu'il avait choisi à sa propre place. <br /> <br /> <br /> Les compagnons de route de DSK ne sont pas au bout de leurs peines. Le dossier conserve son étrangeté, sa part d'ombre. <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Oui, certes, une part d'ombre, mais elle se dissipe. Depuis "l'affaire" (Dreyfus, of course), je n'avais pas connu autant de déchirements familiaux ! "Ils en ont parlé !", si je me souviens bien<br /> c'est Caran d'Ache qui l'avait illustré. "Retour du refoulé", oui, bien sûr, je nage quotidiennement en plein psy, même si je suis plutôt du côté Van Rillaer, mais grand fan de Sigmund dont je<br /> pense toujours que c'est un poète et pas un scientifique.<br /> <br /> <br /> <br />