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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 14:45

windmill...à un prix tout-à-fait coquet, 331 millions d'euros pour un chiffre d'affaires annuel de 11 millions, excusez du peu. Mestrallet serait-il devenu fou ?

Vous vous doutez bien que non, petits canaillous ! Monsieur Mestrallet est un homme avisé, et il sait bien que l'éolien est une excellente affaire, dès lors qu'EDF est obligé d'acheter son électricité "verte" au double du prix pendant 15 ans, assurant ainsi une belle rente aux parcs d'éoliennes. D'ailleurs, c'est bien simple, les maires se bousculent au portillon pour en avoir, sachant que ça rapportera d'excellents bénéfices à leurs administrés, qui, eux, sont généralement très réticents à ce qu'on leur mette des machines de plus de 100 mètres au bout de leur jardin.

J'avais expliqué plus haut que les parcs d'éoliennes ne sont intéressantes que dans des pays pouvant les installer dans des lieux éloignés de toute installation humaine (eh oui, ça peut être dangereux ces mastodontes dont la vitesse de l'extrémité de pale avoisine les 400 km/h) et où le vent souffle en continu (ou presque) - ni trop (au-dessus de 90 km/h), ni trop peu. Pourquoi croyez-vous qu'on parle tant du Danemark ? (encore que... tous les Danois ne sont pas ravis...) En France, le taux de charge d'une éolienne est de 20 à 25% - de façon imagée, on dit que chaque éolienne tourne un jour sur 4 ou 5. Malheureusement, il se fait que c'est précisément durant les périodes anticycloniques qu'on a le plus besoin d'électricité : froid en hiver et chaud en été ; et c'est durant les périodes anticycloniques qu'il y a le moins de vent... Donc, comme noté plus haut, pour chaque tranche d'éoliennes, il faut une tranche de centrales thermiques(*) puisque les nucléaires sont trop lentes pour pallier un brusque changement de puissance du parc éolien, quitte à acheter de l'électricité "thermique" aux voisins en cas d'urgence...  A entendre vanter le modèle allemand, on oublie que 75% de leur électricité est d'origine thermique, les Allemands ayant une véritable phobie du nucléaire - mais pas des GES, apparemment... Accessoirement, d'ailleurs, ils n'hésitent pas à acheter de l'horrible "électricité nucléaire" à la France quand leurs éoliennes sont en panne !

Quand vous ajoutez à ça qu'il faut au bas mot un socle en béton de 1.000 à 1.500 tonnes à ces bidules, on finit par avoir des doutes sur cette technologie, non ?

 

(*) en fait à gaz

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commentaires

D
Mais si, l'hydraulique a encore de beaux jours devant elle.Mais si. Via les hydroliennes dont j'ai du mal à comprendre pourquoi elles ne sont pas si répandues que cela, vus les problèmes des élionnes (et la difficulté à leur trouver un emplacement qui satisfasse tout le monde).Je crois en l'intérêt des hydroliennes de taille moyenne et de les enfouir, non pas en mer, comme la plupart des projets actuels semblent le vouloir, mais plutôt pour les enfouir dans les fleuves, en complément des barrages.J'y vois personnellement de nombreux avantages :(a) plus performantes que les moulins d'antan,(b) posant moins de pbs écologiques que les barrages,(c) ayant moins de problème de corrosion, car en eau douce,(d) plus faciles à maintenir car plus près des berges,(e) souvent proches des sources de consommation sachant que de nombreuses villes sont près d'un fleuve,(f) ont l'avantage de ne pas encombrer forcément toute la largueur d'un fleuve et donc de laisser passer les poissons et les trafics fluviaux (j'imagine - naivement ? - ces hydroliennes comme étant enfermées au sein d'un caisson en fer grillagées, qui permettrait d'éviter que les plus gros poissons se fassent prendre par l'hydrolienne),(g) ...Le point (e), qui me semble important, et fort peu exploité, désigne plusieurs villes comme candidates, comme Avignon, de ma région d'origine, mais il y a aussi Arles, Lyon, Nantes, Bordeaux, Valence, Rouen, Strasbourg...Même s'il existe des barrages sur le Rhone, j'ai comme idée qu'il est encore possible d'utiliser le fantastique débit moyen de 1700m^3/s du Rhone.De fait, vus les soucis relatifs aux éoliennes, et à la difficulté de leur implémentation, j'ai du mal à comprendre pourquoi on n'a pas encore vu arriver des moulins d'eau d'antan, peut être dans des alliages plus légers et plus performants.De fait, mes rèveries commencent à prendre forme : j'ai appris récemment que le principal élu vert de Paris, Denis Baupin, envisage d'installer des hydroliennes sous les ponts de la Seine. Cela renforce mon idée que les hydroliennes ont un role important à jouer pour les fleuves. Outre Paris, de nombreux villes pourraient en profiter !
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A
Oui, un petit détail à ne pas oublier, l'énergie est proportionelle au carré de la vitesse, si le vent tourne en moyenne ( au sens des carrés ) pendant les périodes qui ne sont pas à "haute production" à une vitesse deux fois inférieur, l'énergie produite sera elle 4 fois inférieur, je pense que donc que le passage des 25 % aux 45 % n'est pas très réaliste.D'autre part pour utiliser les barrage comme réservoir d'electricité "rechargeable", il est nécessaire d'avoir un réservoir en dessous, afin de stocker l'eau, et de pouvoir la repomper.A titre informatif, voici ce que sont nos capacité hydroélectrique : la frace à une superficie de 10**12 m2, c'est a dire pour chaque francais en gros 17 000 m2 ( , sur 200 m, à raison de 1 m3/an de précipitation, cela fait 46 m3 par jours sur 200 m, on a donc par francais et par jours :E=mgh=200*46*10=91,3 kJ=25 kWD'autre part la puissance en sortie des équipements hydroélectrique est fini ( taille du canal de sortie, taille des turbines ) , on est donc obligé de les faire fonctionner à certains moments ou cela n'est pas indispensable.Je ne connais pas bien la hauteur moyenne de la france, si celle ci était double, on aurrais 50 kW, soit encore pour chaque francais 5 L d'escence et par jours d'energie.D'autre part mettre des eolienne partout, loin de tous réseau électrique, signifie également mettre des moyen de transport d'electricité partout, et ces dernier doivent être très largement dimensionné afin de transporter toute l'electricité produite, il faudrai ainsi 3 à 5 fois plus de cuivre pour transporter la même quantité d'électricité. Encore une dernière petite chose sur le stockage à l'aide de l'hydroélectrique : les moteurs électrique, et les alternateur, ayant des rendement qui sont bon, mais pas parfait, et à cause des pertes par frotement, on a également des pertes lors du stockage dans les barages de l'électricité provenant d'éolienne.
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A
Bonjour Monsieur, Le calcul de M. Suez n'est peut être pas si bête que ca... Mais c'est sûr qu'en suivant votre raisonnement, on pourrait peut être en douter. Parce qu'en avançant l'argument de l'installation d'éoliennes (je vais plutôt employer ce terme, quitte à me répéter, plutôt que d'employer les termes de "montres" ou "mastodontes" que je trouve un peu exagérés, voire tendancieux...) dans son jardin personne n'en voudra. Il est vrai que si personne ne veut d'éoliennes dans son champ de vision, il sera alors assez compliqué d'en implanter. Quoique, la vue d'une centrale thermique, voire nucléaire est peut être plus agréable... c'est vrai ces petites cheminées et ces petits panaches de fumée sont assez discrets aussi... Cependant, je suis tout à fait conscience que l'éolien seul ne pourra pas subvenir aux besoins en électricité de la France. Mais c'est un moyen de substitution qui permet de se passer, ou d'utiliser moins d'énergies polluantes (centrales thermiques...). En ce qui concerne votre explication de l'installation de parcs éolien dans des lieux retirés, elle est louable. Mais les lieux retirés sont des lieux ou il n'y a personne. Et les lieux où il n'y a personne, premièrement, il n'y a pas de consommation électrique. Deuxièmement, en général le réseau n'a donc pas été dimensionné en ces endroits pour transporter les fortes quantités d'électricité produites. Il faudra donc installer de nouvelles lignes électriques, et la vous me parlerait de défiguration de paysage etc.De plus, j'espère que vous n'avez pas oublié de signaler à Vestas, Enercon et compagnie (les principaux fabricants d'éoliennes) qu'il fasse attention a la vitesse de leur pâle, parce qu'avec le progrès actuel, un de ces jours, elles vont passer le mur du son ! Plus sérieusement, vous notez fort justement le côté aléatoire du vent. Vous avez tout à fait raison... mais il me semble que le vent ne souffle pas partout en même temps... ceci permet donc un lissage de la production éolienne. Ensuite, comme vous devez certainement le savoir, l'électricité ne se stocke pas... c'est donc fort embêtant, mais le problème est le même pour tout les autres moyens de productions d'électricité. Mais une solution est par exemple envisageable. Du fait que les éoliennes fonctionnent sans carburant ou combustible, on peut déjà les faire tourner des que les conditions le permettent (c'est à dire pour des vents de 4 a 25 m/sec, soit de 10 a 90 km/h ce qui est assez courant). Certes, vous allez pointer du doigt leur maintenance. Mais du fait que les éoliennes récentes n'intègrent plus de boite de vitesses, leur temps de maintenance, et donc d'immobilisation a donc été réduite fortement, et il est pratiquement nul pour les éoliennes actuelles. Le taux de charge des éoliennes est donc nettement plus proches des 40-45 %, que des 20% que l'on a pu vous dire... Par conséquent lorsque nos éoliennes produisent de l'électricité, elles peuvent se substituer à l'usage de l'hydroélectricité. Ainsi, l'eau peut être gardée en réserve en cas d'urgence, ou de pics de consommation. Et ne nécessiterait donc pas l'usage de centrale thermique. Car c'est bien l'hydroélectricité qui représente un magnifique réservoir d'électricité, et qui peut donc sous cette forme "stocker de l'électricité" comme pourrait le faire une pile. Bon nombre d'articles scientifiques soulignent d'ailleurs le côté complémentaire de l'éolien et de l'hydroélectricité. C'est donc un premier moyen d'éviter de consommer de l'électricité "thermique". Et d'ailleurs, il est très rare que l'on est recourt à un achat d'électricité auprès de nos voisins en cas d'urgence. Car si vous vous rendez sur le site de RTE (http://www.rte-france.com/), vous vous apercevrez que la prévision de consommation et la consommation réelle sont toujours très proches. Et ainsi, grâce à ces prévisions, RTE peut donc prévoir bien à l'avance quel processus il doit utiliser pour fournir de l'électricité. Et donc utiliser ou non une tranche nucléaire ou autre. Cependant sachez que nous importons ou exportons en permanence de l'électricité à nos pays voisins, dû à l'interconnexion des réseaux, pour diminuer les pertes sur les lignes etc. Pour finir, j'apprécie tout particulièrement votre argument final, qui doit être la clé pour nous convaincre du méfait de l'éolien... bref un argument en béton… Merci d'avoir mentionné le béton nécessaire pour les fondations. Tout d'abord, je trouve votre chiffre un peu élevé... car 625 m3 de béton, ca me semble un peu beaucoup... j'ai plutôt lu sur différents sites des chiffres de l'ordre de 250 m3 de béton...ce qui fait 600 tonnes de béton environ... Enfin bref, ceci n'est qu'un détail. Je vais tout d'abord apporter un peu d'eau à votre moulin en vous disant que l'éolienne la plus grande au monde (E132 de chez Enercon) a une tour entièrement en béton... imaginez un peu la quantité de béton supplémentaire ! Mais bon je vous rassure... c'est l'une des seule qui ait une tour en béton... Parce que vous avez du oublier de mentionner que les barrages hydrauliques, les centrales thermiques ou encore la voute des prochaines centrales nucléaires de 4eme générations seront en bois, mais oui ! Plus besoin de béton ! Non franchement ce dernier argument du béton est assez simple pour ne pas dire épais... car si on veut faire de l'électricité, il faut bien une centrale, donc il faut bien des fondations, donc il faut bien du béton. Pour conclure donc, je ne pense pas qu'en écrivant de tels articles vous allez favoriser l'essor de technologies non polluantes, et je trouve ca assez regrettable.
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C
<br /> A noter que j'ai répondu au commentaire précédent dans un post :<br /> http://revereveille.over-blog.com/article-17114927.html<br /> <br /> <br />
C
L'hydraulique... on ne construit plus de barrages depuis longtemps  ! Quant au photovoltaïque, vous me direz où se trouve la centrale. Par contre on est en cours de construction de plusieurs tranches de thermiques pour y adosser les éoliennes. Quant à démagogique, ça je n'y aurais jamais pensé...
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A
"il faut une tranche de centrales thermiques puisque les nucléaires sont trop lentes pour pallier un brusque changement de puissance du parc éolien" Et l'énergie hydraulique? et l'énergie solaire? C'est trop démagogique et peu convainquant comme article...
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