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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 14:41

Chacun sait que la technique de "fracking" pour extraire le gaz de schiste pollue tellement les nappes acquifères qu'on arrive à faire brûler de l'eau du robinet, ainsi que l'a montré Josh Fox dans un documentaire - Gasland - qui a certainement été utilisé par Arte, France 3, Télérama et tutti quanti.

 

Ce que n'a pas montré Josh Fox, et dont il n'a soufflé mot, c'est que cette "eau inflammable" existe au moins depuis 1936, et est due à une origine parfaitement naturelle - du méthane biogénique, en fait. Quand Phelim McAleer lui a posé quelques questions après une projection de son documenteur, Fox a très franchement admis qu'il était au courant mais qu'il n'en a rien dit "because it was not relevant". Fox a fait retirer la séquence de McAleer de YouTube pour des raisons futiles, ce qui n'a pas empêché McAleer de riposter et de finalement obtenir gain de cause : sa séquence peut être vue ici, et elle en vaut la peine.

 

Cela dit, je ne suis pas persuadé que le fracking soit la meilleure solution d'extraire le gaz de schiste, dans la mesure où c'est tout de même assez brutal et pas très bien contrôlé (contrôlable ?). Mais en l'occurrence, les opposants farouches au gaz de schiste ne changeraient nullement de point de vue si l'on développait une méthode d'extraction sans aucun risque : ils sont tout simplement contre toute espèce de source d'énergie nouvelle, car ils veulent nous rendre frugaux. Pauvres, pour être plus précis. Ils célèbrent l'humble pauvreté de tous les gentils paysans du "Tiers Monde" et ne comprennent pas pourquoi l'Homme de nos civilisations diaboliques s'est écarté des chemins ancestraux de la sagesse. Et pour atteindre leur noble but, pourquoi ne pas utiliser un peu de désinformation, un peu de coercition, un peu de mensonge ? C'est pour la bonne cause, non ?

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 22:59

Toujours dans la lignée New Age (en fait assez Old Age, mais d'un Old Age assez repoussant), je ne puis m'empêcher de penser à des amis très chers s'étant établis il y a une dizaine d'années déjà à Majorque sur des conseils d'autres amis (à eux, pas à moi). Et ces derniers étaient de grands adeptes des Maîtres Arcturiens (et par ailleurs très fortunés). Vous connaissez les Arcturiens ? Il viennent bien évidemment d'un système solaire orbitant autour du Soleil rouge d'Arcturus, ce sont de grands sages, des gens super qui vont bientôt débarquer chez nous pour nous faire savoir comment bien vivre, bio et tout (à l'époque on ne parlait pas encore du réchauffement global, mais soyez sûrs que maintenant ils se sont rattrapés). Mais voilà : pour accueillir ces gentils et sages Arcturiens, il faudra connaître leur langue et leurs us et coutumes. Il faudra aussi se plier à leurs nécessités, par exemple devenir capitaine ou lieutenant de leurs armées parfaitement pacifiques, ça va de soi. Et donc, potasser longuement de nombreux tomes épais comme des bottins téléphoniques, mais vous comprendrez que le travail à rédiger tous ces manuels n'était pas gratuit ! Les quelques personnes choisies pourraient donc se familiariser avec ces éléments essentiels de la civilisation arcturienne et accéder aux rangs convoités de sa société moyennant ce qui vaudrait actuellement quelques milliers d'euros le volume. Une paille, considérant les avantages promis !

Inutile de dire que les très chers amis ont décliné cette offre.

Je m'empresse de confirmer qu'il ne s'agit nullement d'un roman de SF. Ces tristes crétins - à moins que ne ce soient que des Pieds Nickelés - existent toujours à Palma.

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 10:12

Je reviens du Bourbonnais, région assez peu touristique mais très belle (c'est celle du Grand Meaulnes), où une amie de longue date vient de fêter son x-ième anniversaire en conviant amis et famille ; hormis un petit jour pluvieux, ce fut un séjour parfait. Avec tout de même un petit bémol : lors du premier repas en commun, un des invités (que je ne connaissais d'ailleurs pas) se présenta comme éditeur de livres dans la mouvance bio la plus stricte, tendance Steiner ; il en profita d'ailleurs pour dire que toute l'approche anthroposophique de Steiner était due à sa pratique de Goethe, etc. Et toutes les dames l'entourant de se pâmer et de se déclarer adeptes du noble spiritualisme. Je sortis fumer une cigarette car je ne voulais pas commencer par une discussion qui aurait pu mal tourner ; mais je me disais que ce long week-end ne promettait rien de bon, car l'éditeur en question n'était pas précisément du genre taciturne.

 

En fait, Gilbert (disons qu'il s'appelait ainsi) se révéla un excellent convive, très drôle, mangeant gras et buvant sec - sa seule particularité étant d'avaler un verre d'eau chaude à certains moments, ceux surtout où tout le monde pouvait le voir - et ne remettant plus jamais la spiritualité sur le tapis (de prière). En nous quittant, je le pris à partie pour lui demander en quoi, à part l'eau chaude, il appliquait ses principes. "Oh, mais c'est simple ! Je fais un peu de baratin parce que, tout de même, je dois bien vendre mes livres, mais je ne vais tout de même pas m'embarrasser de tout ce fatras ! J'ai amené une caisse de "vin biodynamique" parce que le vigneron m'achète plein de livres, alors je lui retourne le compliment, mais pour le reste, je m'en fiche totalement !".

 

Cela complétait parfaitement ce que me disait la veille un autre ami de longue date qui s'est établi dans le Priorat et travaille dans l'oenologie, et la plus pointue. La conversation avait commencé par une gentille moquerie aux dépens de Parker, qui va devoir inventer des cotes supérieures à 100/100, tant il distribue de 98, de 99 etc. "Oui, me dit Lazlo (disons qu'il s'appelle ainsi) en attendant, le Priorat, son boisé et sa micro-oxygénation, ça n'a plus tout à fait la cote ; c'est un peu la crise en ce moment, sauf pour les tout grands comme le clos Mogador. Ce qui marche, pour l'instant, c'est le bio, ou la biodynamie, tu connais ?". Oui, je connaissais. "C'est de la foutaise, bien sûr, mais ça fait vendre. C'est comme les vins très peu foulés : on ne les égrappe pas, on les foule très légèrement - peut-être un tiers des grains - et puis hop ! à la cuve. Le vin est léger, sans tanin, ça ne se garde pas mais c'est très bon, et comme le rendement est bas, très cher. Et, actuellement, le prix n'est pas une option. Révolution après révolution, aujourd'hui la révolution c'est de revenir au traditionnel !".

 

Et voilà pourquoi votre fille est muette, et votre concombre, mortel.

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 00:29

J'y pensais en voyant hier (eh oui, pas aujourd'hui) une palette de cannettes de bière sans alcool proclamant fièrement "Naturally brewed". Et j'avais trouvé avant-hier une confiture se réclamant d'une "cuisson naturelle". Diable ! Auraient-ils cuit la confiture sur des feux de forêt ou sur des torrents de lave ?

 

Suspense insoutenable...

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 13:34

Ici, c'est un adorable village suisse, très beau, très propre, les voitures sont bannies et remplacées par des voiturettes électriques (par ailleurs assez dangereuses étant donné qu'il y en a tout de même beaucoup et qu'elles sont très silencieuses - heureusement, les conducteurs sont prudents).

 

Tout ici, comme un peu partout en Suisse, respire (et proclame !) l'écologie. Peu importe évidemment que les Snow Cats fassent leur petit ballet nocturne et que l'Allalinhorn soit éclairé les nuits de week-end, ce qui compte, c'est l'image qu'on se donne. Ainsi dans le mode d'emploi du chalet, il est bien indiqué que pour des raisons écologiques, le lave-linge et le sèche-linge ne peuvent être utilisés de telle à telle heure. Quelles sont ces raisons ? Ecologiques, vous n'en saurez pas plus, ça doit vous suffire. On aimerait quelques explications, mais non, vous n'en aurez pas, les powers-that-be, poderes fácticos, ont estimé que vous ne pourriez pas les utiliser et vous n'avez pas à les questionner, puisqu'il s'agit d'écologie ! Apparemment, je suis le seul à rouspéter, et on me regarde d'un drôle d'oeil, déjà que je ne suis pas sous homéopathie...

 

Je ne suis évidemment pas un tenant des complotites, et je ne vois pas un indice d'éco-fascisme sous chaque brin d'herbe, mais cette petite anecdote montre assez à quel point l'esprit critique est mis en veilleuse dès qu'on prononce certains mots comme Planète, écologie, environnement. Les éco-dictateurs ont peut-être un bel avenir si l'on ne résiste pas !

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 09:58

Il fut un temps où le WWF était une organisation sympathique, même si son increvable panda commençait à bien faire. Qui ne pouvait compatir au sort des ptites bêtes dans la jungle ? Qui avait le coeur assez sec pour ne pas s'émouvoir des coupes claires dans les belles forêts tropicales ? Les membres du WWF ne faisaient pas les zigotos comme ces excités de Greenpeace, au moins !

 

C'est bien fini. Le WWF (il a changé de nom, mais pas d'initiales, et du diable si je me souviens ce que ces trois lettres signifient) est maintenant une organisation super-écolo, vocifératoire, prônant la frugalité, le non-développement et le tout-végétarien, sinon végétalien, allant jusqu'à montrer Cuba comme exemple de développement durable. On comprend alors mieux pourquoi ils ont introduit cette idée imbécile de "Earth Hour", une heure pour la Terre, qui consiste à éteindre durant une heure les équipements électriques "non essentiels". Heureusement qu'ils ont introduit cette restriction géniale, on imagine mal un chirurgien éteignant le scyalitique et le tout le reste du bloc opératoire une heure durant. On peut aussi se demander pourquoi on avait allumé des équipements "non essentiels" - pour gaspiller de l'argent ? Comment l'idée a-t-elle pu germer d'associer l'électricité au mal ? Diaboliser une des plus extraordinaires inventions de l'humanité ? Demandez aux Japonais ce qu'ils en pensent : qu'on ait pu maintenir cette manifestation juste après la catastrophe nippone est d'une obscénité révoltante. Mais c'est vrai qu'une blogueuse rapporte pieusement : "While we were waiting for the hour to pass, I decided to say the rosary and let them [ses enfants] join me. Once in a while, they would ask why I was saying so many Hail Marys". Touchant... et tellement moral et religieux !

 

Il y a là un exemple de plus de cet anti-humanisme virulent des bonnes consciences écolos ; outre le fait que ce n'est bien évidemment qu'une symbolique "feel-good", qui donne bonne conscience à peu de frais, c'est au nom d'une vague entité non définie mais quasiment divinisée : "La Terre". Vous éteignez trois appareils électriques et "La Terre" se porte mieux. Ah bon ? Vous le lui avez demandé ? Et pourquoi vous n'éteignez pas tous les appareils électriques, frigo, PC, Internet, etc. ? Ah oui, ça ferait pas mal de morts, dans les hôpitaux par exemple, mais "La Terre" se porterait encore mieux, n'est-ce pas ? Stupidité + hypocrisie. Je ne sais pas si "La Terre" n'aime pas le courant, mais il y a 1,6 milliards d'Hommes qui n'en ont pas et qui en souffrent assez. Voyons par exemple la merveilleuse économie de Corée du Nord, un seul point lumineux (sans doute la statue éclairée du glorieux libérateur de la Nation), alors que les affreux capitalistes du sud gaspillent honteusement leur énergie (même si l'origine du cliché n'est pas référencée... se non e' vero... Mais pour avoir quelque peu voyagé, je ne serais pas étonné de sa véracité) :

 

nvskorea

 

Je pense que Ross McKitrick a exprimé clairement et parfaitement tout le mal qu'on peut penser de cette initiative finalement assez odieuse.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 21:26

Oui, ça s'est passé hier dans mon supermarché habituel, elle faisait ses emplettes avec deux jeunes garçons, je dirais 8-10 ans, sans doute ses fils, bonne petite famille bourgeoise, bonnes manières, bien habillés. Un des garçons aperçoit des fraises et, bien élevé, propose à sa mère d'en acheter ; elle examine le cageot et s'exclame "Oh, importé ? Ah non !" et elle tourne les talons. Le gamin s'étonne " ça veut dire quoi, importé ?" et sa mère (probable) répond, sentencieuse " ça veut dire que c'est transporté...".

 

Il n'est pas dans mes habitudes de me mêler des conversations d'autrui, sauf si j'y suis invité, mais j'avais tout de même envie de poser quelques questions à cette dame, qui avait par ailleurs avait fait ses réflexions à voix assez haute pour qu'on l'entende et qu'on retienne sa leçon.

 

- des fraises non importées à cette saison ? Ce n'était pas très utile de le confirmer en lisant  (et en clamant) la mention de provenance, tout de même...

 

- que faisaient les oranges et les bananes dans son panier ?

 

- les vêtements de sa petite famille étaient sans nul doute de laine bruxelloise et de lin régional, pas du tout en coton, évidemment !

 

- pauvres enfants qui se voient privés de chocolat, et pauvres parents qui doivent se contenter de camomille (locale) au lieu de thé et de café... Mais enfin, au moins ils sont sobres et se passent de vin ; quant à la bière, ils vont sans doute la chercher eux-mêmes à la brasserie. Ah mais non ! car c'est tout de même la transporter !

 

Ah là là, c'est pas simple de vivre !

 

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 12:30

Ours polaires ou non, les propositions d’Al Gore, de Jim Hansen ou de Nicolas Hulot de « sortir rapidement du carbone » sont absolument irréalistes. Certains sont plus honnêtes : les malthusiens et les partisans de la décroissance estiment qu’il ne faut pas sortir les pauvres du Monde de leur pauvreté et leur apporter les bienfaits de notre civilisation. « Nous voulons éliminer les souffrances, les maladies ? L’idée est belle mais n’est peut-être pas tout à fait bénéfique sur le long terme. Il est à craindre que l’on ne compromette ainsi l’avenir de notre espèce. C’est terrible à dire. Il faut que la population mondiale se stabilise et, pour cela, il faudrait éliminer 350 000 hommes par jour », voilà ce que déclarait froidement Steve Zissou, pardon, le capitaine Cousteau en 1991, sans préciser toutefois comment éliminer ces 350.000 hommes, femmes et enfants chaque jour. Ni que faire des cadavres. Ou Fabrice Nicolino : « Les peuples du Sud ne rejoindront jamais, à vue humaine, notre niveau de vie - ce qui abat d’un coup toute l’idéologie soi-disant universaliste des gauches -, et c’est tant mieux, non du point de vue de la morale, mais de celui de la vie »(*). Mais au moins ces gens-là ne se bercent pas de mots : ils sont ouvertement anti-humanistes et fiers de l’être. Il y a aussi les spiritualistes à la Vandana Shiva, pour qui la misère matérielle est garante d’une grande richesse spirituelle et l’enrichissement – surtout à la mode occidentale – est synonyme de dégénérescence absolue.

 

Ce dont le Monde a besoin, a faim, c’est d’énergie. On peut évidemment rêver d’exterminer les populations qui, un peu partout sur la planète, se chauffent et cuisinent avec du bois, de la tourbe, des excréments animaux ou du charbon de bois, provoquant ainsi une pollution effroyable et des déboisements intenses dont elles sont les premières victimes. On peut aussi essayer d’améliorer leur vie, et s'il est certain que des panneaux solaires et/ou des éoliennes peuvent être de bonnes solutions dans certains cas, il reste que le pétrole (et/ou le gaz) sont indispensables pour longtemps encore - on parlera plus tard du nucléaire. Prenons les six nations les plus peuplées : Chine, Inde, USA, Indonésie, Brésil et Pakistan ; les USA, avec environ 10% de la population, consomment quasiment autant d'énergie que toutes les autres combinées. Bien sûr, on ne manquera pas de dire que les Américains consomment trop d'énergie, mais ça ne change rien au fait que près de trois milliards d'Hommes en plein développement ont besoin de beaucoup d'énergie pour sortir de la pauvreté. Et si c'est au prix d'un éventuel changement climatique, tant pis, il faudra s'y faire - dans le plein sens du terme. Encore une fois, les ridicules rodomontades à la Al Gore "You can even reduce your carbon emissions to zero" sont de la rigolade, B.S. ! (pour Bad Science, of course). Il suffit d'ailleurs, et je l'ai assez dit, Kyoto a été un flop complet, un misérable pétard mouillé. 

 

Ce qui, évidemment, ne signifie pas qu'il faille se croiser les bras : la course à l'efficacité n'est pas neuve, et j'ai déjà publié cette courbe paradoxale :

USEnergy

Même sans tenir compte de l'extrapolation, le résultat est impressionnant.

 

Mais que dire alors de la CCS, Carbon Capture and Sequestration dont on vante monts et merveilles ? Enfin, pas tout le monde : les Verts y sont évidemment hostiles, et c'est un euphémisme, comme ils sont hostiles à l'énergie nucléaire, qu'elle soit de fission (et ils ont quelques arguments) ou de fusion - et là, ils en ont peu, d'arguments, c'est simplement l'idée qu'on puisse être énergivore qui leur fait horreur ; ils veulent une petite vie provinciale, paisible et sobre, enfin disons surtout qu'ils voudraient l'imposer aux autres. Mais les producteurs d'électricité, les pétroliers et surtout les charbonniers sont, eux, très enthousiastes - on les comprend...

 

Partout on se répand en grandes déclarations sur la faisabilité de la technique, qui consiste tout bêtement à récupérer le CO2 à la sortie des cheminées, le comprimer et le stocker dans des formations géologiques sûres. Comme ça, on ne dirait pas que c'est si difficile, mais en tous cas, il n'y a pas encore d'application autre que quelques prototypes, et pourtant, ce ne sont pas les fonds qui manquent : 2,4 milliards de dollars au USA, 1,4 milliards d'euros de la part de la Commission pour 2009, et ça ne s'arrêtera pas de sitôt.

 

Let's do the math, comme disent nos amis américains, faisons quelques petits calculs. Les émissions globales annuelles de CO2 tournent autour de 30 milliards de tonnes, supposons qu'on puisse en récupérer 10%, soit 3 milliards de tonnes -  à peu près la moitié des émissions US. C'est beaucoup, et c'est volumineux (environ 22 litres pour 44 grammes à pression et température standard, faites le calcul), il faut donc le comprimer fortement, disons à 74 atmosphères (son point critique) pour arriver à un volume de... 6 milliards de mètres cubes (réf. p.21), soit plus que  le volume annuel total de la production de pétrole ! Un VLCC (aussi appelé "supertanker") transporte environ 2 millions de barils (pétroliers) de liquide, et il suffit donc de diviser correctement pour arriver au résultat assez réjouissant qu'il faudrait l'équivalent de quelque quarante VLCC par jour pour se débarrasser (et où) de dix pour cent de  ce CO2. Et à quel coût !

 

Si l'on ajoute que l'extraction/refroidissement/compression du CO2 sont coûteux en termes énergétiques et par suite grèvent fortement les coûts de production électrique - augmentant ainsi les émissions de CO2... - on comprend que cette filière n'est certainement pas la panacée.

 

Pour une fois Greenpeace a raison.     

 

(*) Voir chez Agriculture et environnement   

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 21:13

Ah oui, je suis fumeur, c'est-à-dire que je fume "des cigarettes, des cibiches" comme on disait en un  temps ou dans une esthétique qui ne sont pas tout à fait les miens (voir Georgette Plana). J'ai d'ailleurs expliqué ici ou pourquoi je n'étais pas foncièrement opposé à l'interdiction de fumer dans les lieux publics. Bien sûr, dans les boites de jazz, ça fait assez minable, mais passons.

 

Donc, oui, je fume des cigarettes, et je n'en ai pas honte. Mais je devrais, s'il faut en croire les Torquemada de la croisade anti-tabac qui veulent interdire (et y arrivent !) non seulement dans ces "lieux publics" mais même dans l'espace public, au grand air où passent camions et bagnoles émettant des bouffées bien plus élevées de CO, de NOx et d'autres vapeurs toxiques !

 

En fait, ce qu'on veut interdire, c'est de montrer qu'on fume. Fumer est comme un autre poison, moral celui-là. Un fumeur est un exhibitionniste, c'est un pervers, il faut lui interdire de se montrer. Et il y a déjà des législations en cours pour interdire même de fumer chez soi, même si mes réserves à l'égard des conspirationnistes sont assez connues.

 

Big Brother n'est pas très loin, hélas. Je ne pense pas vraiment que demain la Police écolo viendra crashing through your door pour vérifier que vous ne fumez pas chez vous, que vous prenez bien 5 portions de fruits par jour, que vous ne buvez qu'au plus un verre de vin rouge (et encore !).

 

Enfin, si, j'en ai bien peur.

 

RESISTER. Cela me semble indispensable.

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 21:35

Une fois de plus, je ne résiste pas au plaisir de présenter à mes amis lecteurs le site 'teepee-hugging' et New Age du Rainbow Gatherings... C'est merveilleux... A vrai dire, je ne pensais pas que ce genre de crétins existaient encore, mais à tout prendre ils sont innocents et inoffensifs. Ce qui n'est pas le cas d'un peu trop nombreux sites néo-nazis qui me font penser que la formule rebattue de Brecht sur la 'Bête immonde' n'a pas perdu de son actualité.

 

Gute Shabbes.

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