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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 16:21

Dans son dernier post, Laurent Berthod dénonce les propos écoeurants des bons apôtres du genre Alternatives Economiques et Télérama, propos également démagogiques du genre "Il faut changer notre mode de vie", "frugalité", etc. Et, évidemment, l'habituel refrain contre "les riches"... ou ceux qu'on imagine l'être (plus de 4.000 € par mois, sans doute ?). Avec, ici, la torsion supplémentaire que le spectacle du train de vie fastueux des riches (ex. rouler en 4x4, non mais ! Vous imaginez quel luxe incroyable ?) empêche les pauvres de se contenter de leur peu (à noter tout de même, la phrase de Duval "Tant que les riches ne seront pas obligés de changer de mode de vie..." - elle me fait un peu froid dans le dos. Les camps de rééducation ?).

 

 De leur côté, Ann McElhinney et Phelim McAleer de Not Evil, Just Wrong ont épinglé trois de ces  hypocrites qui passent leur vie à jouer au Faites ce que je dis, pas ce que je fais, à savoir le Prince Charles, James Cameron et Robert Redford. Les vidéos sont en anglais, mais les images parlent d'elles-mêmes et sont sous-titrées. Impressionnant.

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 08:54

 

L'original de ce feuilleton, the Cocktail Conversation Guide to Global Warming, peut être consulté ici (en anglais)

 

Pour conclure

 

Si le sujet du changement climatique est complexe, il y a un fil rouge tout au long des théories du réchauffement global anthropogénique : Avant que l’Homme développe son industrie, la Nature était tout équilibre. Mais la science ne confirme pas cette vue naïve et romantique de la nature. Le système climatique naturel est beaucoup plus complexe et changeant que les modèles ne le reflètent. Bien que nous ne sachons pas exactement pourquoi, le climat a changé de manière significative dans le temps, et change encore globalement et régionalement. Toute menace climatique pour l’humanité est plus que probablement d’origine naturelle – pas d’origine humaine. L’observation, l’étude, l’innovation et la technologie représentent un cycle de feedback humain qui a conduit à plus de précautions environnementales et à une réduction de l’usage d’énergie et des émissions de GES imputables aux activités humaines.

 

Les raisons naturelles des changements climatiques sont mal connues et mal mesurées. Tant que la science n’aura pas mieux compris les changement climatiques naturels, il restera de grandes incertitudes sur ce que ces changements passés, présents et futurs doivent aux activités humaines. Jusqu’à ce que la science ait offert des réponses plus claires à ces questions, il vaut mieux remédier aux émissions de GES sans sacrifier la consommation d’énergie et apprendre à s’adapter aux changements environnementaux.

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 17:27

FISH FOOD

 

Il faut reconnaître qu'Obama a bien manoeuvré : son discours soulignait bien que c'était lui qui était à la base de toute l'affaire, que c'était sa politique à l'égard du terrorisme qui avait réussi (suivez mon regard).

 

Cela dit, l'élimination de cet être totalement démonétisé ne changera sans doute pas grand'chose, dans la mesure où il n'était déjà plus qu'un symbole - ce qu'il restera avec encore plus d'éclat, puisque maintenant c'est un chahid, un martyr - et que de toutes façons on aura droit à toutes les théories du complot pour lesquelles Ben Laden (Monsieur Ben Laden, comme je l'ai vu écrit...) n'est pas mort (bien que les USA seront tout de même tenus coupables de son assassinat, les militants n'ayant nullement peur des apories).

 

Mais tout de même deux petites remarques (en sus du "Monsieur") :

 - les mêmes journalistes qui parlent d' "exécutions d'otages" s'empressent de parler ici d' "assassinat" (ce qui n'est pas encore avéré, par ailleurs)

- les mêmes journalistes qui se déclarent écoeurés par les manifestations de joie aux USA devaient certainement l'être lors des débordements d'enthousiasme de tous les pays musulmans en septembre 2001, mais je ne m'en souviens plus très bien.

 

La mémoire qui flanche, une fois de plus... 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 10:10

L'original de ce feuilleton, the Cocktail Conversation Guide to Global Warming, peut être consulté ici (en anglais)

 

N’y a-t-il pas de risques graves si le CO2 dépasse certains niveaux ?

 

C’est possible. Les risques associés à des niveaux de CO2 élevés ne sont pas bien connus, mais nous savons que la Terre a déjà connu des niveaux de CO2 atmosphérique bien supérieurs à ceux qui sont prédits. On entend peu parler cependant des avantages du CO2 atmosphérique, bien que ce soit un gaz indispensable à la vie.
Et si le feedback du système climatique est négatif, comme le laissent penser certaines mesures satellitaires, alors toute source humaine de changement climatique pèse bien moins que la variabilité climatique naturelle. Les alarmistes et la Presse citent souvent des catastrophes climatiques [théoriques-cdc] montrées par les modèles lorsque l’élévation de température avoisine les 2 à 5°C. Une telle augmentation de température ne peut être causée que par un fort feedback positif à l’émission de GES. De tels changements sont peu probables et ne font que refléter les difficultés à modéliser un système aussi complexe » que le climat de la Terre.
L’incertitude est une bonne raison pour être prudent dans la gestion des risques, développer de nouvelles technologies énergétiques et augmenter leur rendement. Aujourd’hui, près d’un tiers de la population n’a pas accès aux énergies fossiles. Au fur et à mesure de leur développement, ces populations utiliseront plus d’énergie et émettront plus de GES. Atteindre un standard de vie élevé par un usage efficient de l’énergie et en en développant de nouvelles sources sera essentiel pour ne pas augmenter exagérément le niveau des GES atmosphériques. Mais il ne sera pas possible de réduire ces niveaux à ceux qui existaient il y a plus d’un siècle, quoi qu’en disent certaines ONG et certains politiciens.

 

Peut-on lier un événement particulier comme une sécheresse ou un ouragan au réchauffement global ?

 

Non. Le réchauffement climatique ne peut être rendu responsable d’événements météorologiques particuliers. Les effets de ce réchauffement sur les ouragans, les tornades et les pluies torrentielles font l’objet de nombreuses discussions, mais il y a peu de données pour indiquer qu’un monde qui se réchauffe a rendu ou rendra de tels événements plus nombreux ou plus marqués.

 

Le niveau de la mer monte-t-il ? Le Groenland, l’Arctique et l’Antarctique sont-ils en train de fondre ?

 

Oui et oui, mais rien ne permet de dire avec la moindre certitude que c’est lié au réchauffement global. Le niveau de [certaines-cdc] mers s’est élevé, et il y a eu des fontes, mais pour des raisons qui font toujours l’objet d’études. Les océans ne se sont pas élevés grandement durant le siècle dernier : durant tout le XXe siècle, le niveau s’est élevé d’environ 1,7 mm par an, mais c’est évidemment peu en comparaison de la dernière période interglaciaire, où le niveau était environ 6m plus élevé que maintenant. Entre 1920 et 1940, l’Arctique a subi une période de réchauffement égal à celui d’aujourd’hui ; cette période n’a pas entraîné une montée significative du niveau des mers due à la fonte de glaces du Groenland. L’année la plus chaude du Groenland a été 1941, et les décennies les plus chaudes les décennies 1930 et 1940. La couverture glaciaire du Groenland fond sur les bords, mais s’accroît au centre à cause des précipitations qui augmentent. Après vingt-cinq ans de déclin, les glaces de l’Océan arctique recommencent à croître.
Autour de l’Antarctique, contrairement aux attentes, la couverture de glace a augmenté durant la même période. Le résultat net et que la prise de glace globale est restée quasiment constante. Il y a une petite région au bord de la péninsule antarctique dont la diminution de l’englacement  – largement relayée dans les média – est attribuée au réchauffement global, mais des changements naturels des circulations de courants océaniques pourraient être une explication. Comme les glaciers, les banquises finissent toujours par se briser naturellement et flotter au loin. Les dynamiques des glaciers et des banquises sont trop mal connues pour faire des prévisions fiables.
Pour que les mers montent de manière significative, il faudrait que les glaces du Groenland et de l’Antarctique fondent de plus en plus rapidement sous l’effet du réchauffement global, ce qui n’est possible que si notre système climatique est dominé par de forts feedbacks positifs.

(à suivre)

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 08:40

Oui, 25 ans, si vous ne le savez pas, c'est que vous êtes sourd et aveugle. On ne compte plus les célébrations journalistiques, radiophoniques et télévisuelles, y compris évidemment à notre chère RTBF, dont un journaliste a même consacré un livre à l'événement - inutile de dire qu'il passe son temps à répondre aux questions de ses confrères et à faire la promotion de son ouvrage. Et, lors d'une émission assez longue, il avait fait intervenir un de ses informateurs principaux, qui était censé être un expert et qui l'était peut-être, mais qui en sortait cependant de lourdes. Tout ce qui était estimations "officielles" était balayé - non pas seulement celles émanant du gouvernement soviétique, ou russe, ce qui serait évident, mais même de toute autre institution comme la Royal Academy of Engineering, l'OMS et les diverses Académies des Sciences, qui tablent sur une dizaine à une vingtaine de milliers de morts "attribuables". Non, explique Marc Molitor, le journaliste, parce qu'on ne veut comptabiliser que les morts directement attribuables, scientifiquement démontrées - ce qui est évidemment faux, le nombre de morts directs étant exactement connu : 28 personnes mortes d'irradiation aiguë et 15 cancers mortels de la thyroïde. Tous les autres chiffres sont des extrapolations statistiques ; mais bien sûr, on préfère le sensationnalisme et la peur viscérale des radiations. Ah, mais, vous ne voyez que les cancers, tandis que les médecins ukrainiens voient plein d'autres maladies, et on ne les prend pas au sérieux, ajoute l'expert, qui préfère évidemment les anecdotes de valeureux médicastres provinciaux aux travaux suspects d'épidémiologues sataniques. Un article d'E. Cardis et al. paru en 2006 peut être plus pessimiste que l'OMS et annoncer 16.000 cancers de la thyroïde et 25.000 cancers divers à l'horizon 2065, tout en précisant que ces chiffres surnagent dans plusieurs centaines de millions de cancers sur la même période (on parle bien prévalence, pas de morts, estimées à une quinzaine de milliers), qu'importe : c'est évidemment Greenpeace, les Amis de la Terre (quel nom stupide !) ou les autres anti-nucléaires qui ont raison en annonçant jusqu'à près d'un million de morts ! Pour le reste, je vous conseille, si vous ne l'avez déjà fait, de lire le chapitre 5 du livre de Kervasdoué, Les prêcheurs de l'apocalypse, ouvrage chaudement recommandé !

 

C'est vrai, M. Molitor, 25 ans plus tard, on reste dans le déni. Mais le déni de quoi ? Les épidémiologues, tous vendus au nucléaire ? Et il faudrait faire confiance aux statisticiens du Belarus qui parlent froidement de 270.000 cancers, pas moinsse... Mais il est vrai qu'il y a des dommages et intérêts en jeu !

 

Cela dit, il n'est évidemment pas question de traiter tant de morts à la légère - la responsabilité de l'Union Soviétique est écrasante et un tel accident en dit long sur la nature du régime. On fait aujourd'hui comme si Japon = URSS en feignant d'oublier la catastrophe sismique, et j'entendais encore ce matin Olivier Deleuze, notre paléo-écolo, annoncer de sa belle voix tribunicienne que les économies d'énergie pouvaient être énormes, et que, donc, on n'avait pas besoin du nucléaire. Interrogé sur la nature de ces économies d'énergie, il précisa : mais, par exemple, dans les bâtiments ! Ah bon ? On chauffe beaucoup à l'électricité, en Belgique ? Ou alors, on supprime les ascenseurs ? Et la pompe à chaleur préconisée par tout bon écolo, on la fait marcher avec une éolienne ?

 

Je préciserai pour finir que je ne suis nullement inconditionnel du nucléaire. Mais pour l'instant, je ne vois pas d'alternative, sauf à attendre une assez hypothétique fusion, d'ailleurs farouchement combattue par les écolos.

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 09:07

Il y a quelque temps, j'ai reçu un tweet me dirigeant vers un blog du Monde :

http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/04/04/plus-de-petrole-dans-50-ans-previent-hsbc/

et donc, comme le dit le lien, selon HSBC il n'y aura plus de pétrole dans 50 ans. Peut-être, mais j'avais moi-même remarqué dans le même blog que http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/11/04/pas-de-pic-petrolier-en-vue-selon-natexis-sur/ autrement dit, selon Natixis il n'y a pas de pic pétrolier en vue.

 

Qui croire ? Un problème majeur dans cette affaire vient du fait que les "experts" qui s'expriment sont très souvent intéressés, dans un sens tout à fait général : si vous travaillez pour Exxon ou pour BP, et même si vous êtes un parangon de vertu, il vous sera très difficile d'être impartial. Et si vous ne travaillez pas pour une compagnie pétrolière, d'où tiendrez-vous votre expertise ? HSBC ou Natixis sont des banques, elles placent et vendent ; et je n'ai jamais été persuadé que les experts des banques fussent des parangons de vertu, eux...

 

A vrai dire, j'ai entendu cette antienne depuis un certain temps, déjà lors du "choc pétrolier" de 1973 et même avant. Robert Bryce rappelle opportunément que les sombres prédictions sortent régulièrement et que, curieusement, on n'en a chaque fois que pour une dizaine d'années de répit. En 1914, le Bureau des Mines des Etats-Unis prédit l'épuisement dans les dix années à venir. En 1939, c'est au tour du Département d'Etat d'annoncer que c'est pour dans 13 ans ; il révise son diagnostic en 1951 et remet l'inévitable à 13 ans à nouveau. En 1972, l'inénarrable Club de Rome annonce la fin du pétrole pour 1992 et celle du gaz naturel pour 1993. Bien sûr, l'inévitable Ehrlich proclame en 1974 que c'est pour le prochain quart de siècle. Et dans les années '80, Colin Campbell prévoit le pic vers 1989.

 

Il ne fait aucun doute que ce pic est déjà arrivé dans certains champs, et d'autres sont épuisés. Mais le pic "global" ? On découvre régulièrement de nouveaux champs, certes plus difficiles et/ou coûteux à exploiter (voir la catastrophe du Macondo). Encore une fois, comme avec Fukushima, il faudra sans doute se résigner à un véritable renchérissement du prix de l'énergie. En attendant, je continue à me méfier des marchands de peur (qui, eux mêmes, appellent les sceptiques comme moi les Marchands de doutes - j'avoue que ça me plairait bien de me faire payer, mais je n'éprouve aucune honte à semer le doute...).

 

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 08:57

L'original de ce feuilleton, the Cocktail Conversation Guide to Global Warming, peut être consulté ici (en anglais)

 

 

 

Le climat terrestre n’a-t-il pas alterné dans le passé entre des âges glaciaires et des périodes de réchauffement ?

 

Oui. Le climat change constamment. Il est resté relativement constant depuis environ 10,000 ans, mais les températures ont, elles, changé de manière significative. Il y a mille ans, lorsque les Vikings se sont installés au Groenland, le climat était plus chaud que maintenant et l’agriculture était riche en Ecosse et en Norvège, où le froid actuel ne le permet plus. Malgré l’incertitude considérable sur la manière dont le climat varie de façon décennale ou séculaire, ou sur la cause de ces changements, certains scientifiques ont simplement décrété qu’aujourd’hui, c’est l’Homme qui contrôle le climat.

 

Les émissions humaines (anthropogéniques) de CO2 contribuent-t-elles au réchauffement global ?

 

Oui, mais on ne sait pas de combien. La vapeur d’eau et les nuages sont responsables de 90% de l’effet de serre naturel. Un doublement du CO2 atmosphérique tel qu’il pourrait se produire à la fin de ce 21e siècle, n’augmenterait l’effet de serre que de 3%. Bien que tous les scientifiques estiment qu’une telle influence directe n’amènerait qu’un faible réchauffement, la crainte existe que le système climatique y réponde par une diminution de la couverture nuageuse et une augmentation de la teneur atmosphérique en vapeur d’eau, ce qui amplifierait grandement le réchauffement. Cette amplification est ce qu’on appelle un « feedback (ou rétroaction) positif », et tous les 21 modèles climatiques du GIEC incluent aujourd’hui un tel feedback.

Mais les mesures globales par satellite, le rayonnement solaire réfléchi par les nuages et la radiation infrarouge rayonnée par la Terre, tout cela indique que l’effet combiné des nuages et de la vapeur d’eau pourrait en fait réduire le léger réchauffement global et non l’amplifier. Ce serait donc un feedback négatif. Que ce feedback, cette rétroaction, soit positif ou négatif est la question la plus importante faisant l’objet de recherche climatique actuelle.

Même si l’Homme est sans doute la source principale de l’augmentation de CO2 à long terme, les sources naturelles (en entrée comme en sortie) de CO2à la surface de la Terre sont en moyenne près de 20 fois plus élevées que celle de la contribution humaine. Les changements naturels dans la circulation océanique et l’activité biologique sur terre et sur mer ont de manière certaine un impact aussi grand que les émissions humaines sur l’élévation annuelle de température. Mais de la même manière que certains scientifiques supposent qu’il n’y a pas de changement à long terme dans la couverture nuageuse qui cause le réchauffement global, ils supposent aussi qu’il n’y a pas d’augmentation naturelle à long terme du CO2.

 

Que savons nous du climat du futur ?

 

Nous n’en savons rien. Les prédictions du climat futur viennent de modèles informatiques qui sont des approximations très incomplètes du système climatique réel. Ces modèles se fondent sur des suppositions sur le fonctionnement de la machine climatique et traduisent ces suppositions dans des modèles mathématiques de cette machine. Mais de nombreux processus – les nuages, les précipitations, la circulation océanique, les effets solaires [et le « carbone noir », c’est-à-dire les particules émises par la combustion - cdc] ne sont pas bien connus et ne peuvent être modélisés avec précision. Les prédictions de changement climatique futur sont des hypothèses, pas des faits scientifiquement établis.

Les scientifiques du GIEC insistent sur le fait que les modèles climatiques ne peuvent pas reproduire les évolutions observées au XXe siècle si l’on n’inclut pas les effets humains, mais cette position est faible. Ainsi, nous n’avons pas de mesures de la couverture nuageuse à long terme et ne pouvons donc pas savoir si des changements naturels de cette couverture aurait pu causer des épisodes de réchauffement et de refroidissement [à noter que les nuages de haute altitude – cirrus – ont tendance à réchauffer la Terre, tandis que les nuages bas et noirs – stratus – ont l’effet inverse – cdc]. De même, pour expliquer les températures globales moyennes de ces 100 dernières années, les modèles doivent être manipulés pour tenir en compte les effets des aérosols d’origine humaine dans l’air (poussières, sulfates, etc.) qui refroidissent l’atmosphère parfois durant des décennies et inversent l’effet de réchauffement des GES humains – ce qui est une procédure assez discutable pour ne pas dire plus.

En somme, les modèles climatiques sont des outils de recherche et ne sont pas à utiliser pour dicter la politique de notre économie future.

 

 (à suivre)

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 08:47

Il y a quelque temps, le GeorgeMarshall Institute a publié un opuscule très amusant, le Guide des conversations de cocktail sur le réchauffement climatique. Il n'existe malheureusement qu'en anglais, mais je compte vous en donner une traduction française, et ce post sera le premier épisode.

 

Mais tout d'abord un mot concernant ce Marshall Institute (GMI) : c'est, à n'en pas douter, un think-tank plutôt conservateur (dans les sens US du terme), et comme tel vomi par les marchands de peur du type Naomi Oreskes et très critiqué dans l'édition US de Wikipedia. Le mantra du GMI est de considérer les faits scientifiques, et ce avec un oeil critique ; dès lors, oui, les chiffres publiés sur le tabagisme passif méritent d'être discutés, voire réfutés. Dès lors, oui, l'interdiction du DDT ne semble nullement justifiée. Dès lors, oui, le rôle du CO2 anthropogénique dans l'évolution climatique doit être discuté. Il faut dire que le GMI a eu l'audace d'écrire que l'Union soviétique était, à l'époque, une "menace militaire" (a military threat) ; il va de soi qu'une telle scandaleuse contre-vérité discrédite totalement le GMI.

 

Quoi qu'il en soit, le GMI publie des textes inspirés par ceux que Wikipedia appelle des contrarians, comme McKitrick, McIntyre et Lindzen, excusez du peu. Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec le petit reportage entendu ce matin à la RTBF, ou un journaliste présentait son livre sur Tchernobyl. Là, curieusement, les agences internationales étaient accusées de tous les maux et les indépendants du type CRIIRAD (ou Greenpeace, notoirement impartial) qualifiés de "rebelles", oui, vous savez, comme ceux de Tunisie, d'Egypte ou de Libye... Mais pour ce qui est du climat, le GIEC parle d'or et les dissidents sont plutôt affublés de l'étiquette infâmante de "négationnistes". Magie des mots !

 

Le guide de la conversation de cocktails sur le

Réchauffement global

 

Introduction

 

Les gens discutent de tout aux cocktails, et parfois, quand la conversation devient un peu ennuyeuse, on parle du réchauffement global et des dangers qu’il fait peser. Le Président Obama et le Parlement estiment que c’est une menace grave qui justifie des limites très strictes sur le dioxyde de carbone (CO2) et autres gaz à effet de serre (GES).

 

Pour savoir s’il s’agit réellement d’une grave menace, il faut au moins savoir quelques données de base. Voici les réponses à des questions souvent entendues à propos du réchauffement global.

 

N’y a-t-il pas un consensus scientifique sur le réchauffement global causé par l’Homme (anthropogénique)

 

Non. Les activités humaines, comme par exemple brûler des combustibles fossiles pour avoir de l’électricité personnelle et industrielle, les changements de paysage comme nos cités modernes et une agriculture à large échelle, tout cela a un impact certain sur l’environnement, mais à quel point cela peut changer le climat fait l’objet de nombreux débats.

Ce qu’on appelle « consensus » se réfère généralement aux rapports sur le climat publiés tous les cinq ans par le Groupe intergouvernemental sur l’étude du climat (GIEC) des Nations-Unies. De nombreux scientifiques participent aux recherches étudiées par le GIEC, mais les résumés interprétant les faits scientifiques sont très majoritairement édités et écrits par des représentants des gouvernements. La Presse s’empare de ces résumés et leurs sombres prédictions sans mentionner les importantes incertitudes et restrictions.

 

La Terre se réchauffe-t-elle ? Comment le savoir ?

 

Ce n’est pas récent et ce n’est pas précis. Bien que les émissions de GES   ]Gaz à Effet de Serre] ont augmenté constamment au cours de la deuxième moitié du 20e siècle, la température globale de surface n’a pas augmenté depuis environ 1998. Depuis la fin du 19e siècle, la température moyenne de la surface du globe aurait augmenté d’environ 0,6 °C, ce qui est au moins en partie, une augmentation naturelle après le « petit âge glaciaire », une période de froid globale ayant duré en gros du début du 15e siècle au début du 19e. Le changement de température précis est inconnu, les températures n’ayant pas été mesurées avec précision dans de vastes parties du monde et durant une période suffisamment longue. Mêmes aux Etats-Unis, la précision des données de température peut être mise en question, de nombreuses jauges étant placées dans des endroits provoquant une tendance au réchauffement des lectures, la végétation naturelle étant remplacée par une urbanisation croissante.

D’autre part, la température au sol n’est sans doute pas la meilleure mesure de la température de la Terre. Les océans – qui représentent cependant 75% de la surface terrestre et certainement 99% du contenu de chaleur du système climatique – n’ont fait l’objet de mesures systématiques que récemment. Ces mesures n’ont montré qu’une faible ou nulle élévation de température dans les années récentes. Les mesures de température par satellites montrent un léger réchauffement, mais moins élevé que les mesures publiées par le GIEC.

 

 (à suivre)

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 17:54

Et en 2010, s'il vous plaît. Enfin, c'est du moins ce que prévoyait le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (oui, celui-là même qui pilote le GIEC) en 2005, et même qu'il avait publié une belle planisphère sur son site, allez la voir, ça vaut le coup ! Ah oui, vous tombez sur "Error 404-Page Not Found". Comme c'est bizarre... Et, comme par enchantement, la carte et les références ont disparu ! Tout comme les cinquante millions de réfugiés climatiques, d'ailleurs... Mais leurs informaticiens devaient être fatigués, et ils n'ont pas remarqué que l'image effacée gardait ses références et qu'on peut les retrouver ici :

 

50millions

 

Et, hélas, que toutes les zones annoncées comme devant fournir des millions de réfugiés ont par contre vu leur population augmenter très sensiblement ces dernières années...

 

Bien sûr, les braves gens du PNUE avaient un peu oublié qu'il existait des outils comme Google Cache ou waybackmachine pour se souvenir de ce qui avait été publié sur le Web...

 

Et il faudrait donc les croire dans leurs prévisions apocalyptiques ?

 

Je reste un peu sceptique, mais je le répète : un peu sceptique.

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 00:29

J'y pensais en voyant hier (eh oui, pas aujourd'hui) une palette de cannettes de bière sans alcool proclamant fièrement "Naturally brewed". Et j'avais trouvé avant-hier une confiture se réclamant d'une "cuisson naturelle". Diable ! Auraient-ils cuit la confiture sur des feux de forêt ou sur des torrents de lave ?

 

Suspense insoutenable...

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