Merveilleux concert de Sigiswald
Kuijken, de la Petite Bande, d'Ex-Tempore et al. la Paukenmesse de Haydn, la Symphonie Hob. I/26 (un Sturm und Drang revu par celui qu'il faut bien appeler Papa Haydn,
désolé pour le cliché). Arriver à un tel paroxysme d'ensemble, à une telle précision dans les tempi, et surtout à un tel plaisir d'écoute...
Divin, bien sûr, même si c'est le diable qui s'exprime dans ces odes divines, effroyable propagande à une idéologie que je déteste. Il y croyait fort, le Papa, et
s'imaginait être lui aussi à la droite du "Père" (tout de même, ce Credo...).
Un tout petit bémol : Sigiswald devrait changer de tailleur, il a sans doute repris celui de Khrouchtchev. Pourquoi tant de subtilité musicale et tant de nullité
d'habillement ?
Mais ça n'a rien ôté du plaisir d'entendre la sublimité de ce concert.
Ou presque.