[Résumé des chapitres précédents : il n'y a pas de chapitres précédents]
J'emprunte le chapeau à l'inoubliable Stephen Leacock (Nonsense Novels) dont je ne puis que vous conseiller la lecture. C'est là que vous apprendrez que "Knotacentinum Towers" se prononce en fait Nosham Taws, comme Leicetershire se prononce à peu près Lesture, Worcestershire Sauce (oui, l'excellente "sauce anglaise", en fait le garum des Romains et l'accompagnement obligatoire du "filet américain" belge ou "steak tartare" français - inutile de dire que ça ne se conçoit même pas aux USA) se dit Worstcher sauce et que Maria Joao Pires se prononce réellement Mariajopirch. Peu importe.
Eh bien si, il y a eu des chapitres précédents. Et notamment la terrible Sandy qui a plongé New York dans la tourmente, mais pas pour la première fois. Apparemment, le pire orage/ouragan (bien entendu, cette classification est assez arbitraire) ayant touché New York s'est produit en 1824 - oui, 1824) lorsque, durant une basse marée, les eaux de l'East et de l'Hudson Rivers se sont jointes jusqu'à Canal Street. Si vous ne connaissez pas bien la topographie NYaise, allez voir sur un plan de la ville. Et devinez ce qui se serait passé en temps de marée haute, sans parler de marée de syzigie, ce qui a eu lieu lors de Sandy - sans parler évidemment du fait qu'en 1824, la ville n'était pas précisément aussi peuplée ni développée qu'en 2012. Il n'y avait pas de métro, de tunnels ni de garages de taxis - ni même d'électricité, ça va de soi).
Pour ce qui est des ouragans ou des cyclones post-tropicaux, on a de bonnes statistiques à ce sujet. Rien de bizarre, quoi qu'en disent les McKibben et autres pas-Cassandre (car rappelons que Cassandre avait la malédiction de prédire la vérité et de ne pas être crue) :
image que j'ai copiée de Pielke Jr. et provenant de Chris Landsea du "US National Hurricane Center".
Le trend est plat. Et n'oublions pas que les Pielke ne sont nullement des sceptiques dans le sens restrictif que leur donnent les partisans du GIEC, bien au contraire ! Mais pour ça, il faudrait lire ce que ces bons profs d'Universités prestigieuses écrivent...
C'est pas pour demain qu'on les citera dans notre Bonne Presse...
Merci à Watts pour m'avoir fait lire l'article de Pielke