J'ai beaucoup de sympathie pour Donna Laframboise avec qui je partage un grand enthousiasme envers le progrès technique, une foi dans la créativité de notre espèce et des propos qui dérangent parfois lors des dîners en ville... Et, en plus, elle ne souffre pas de la méfiance instinctive de tant de blogueurs US envers les liberals, le peuple de gauche. C'est chez ces derniers un knee-jerk reaction, une réaction-réflexe que je ne partage pas.
Dans un de ses posts récents, Donna faisait référence à Bishop Hill, et je m'y mets aussi pour ceux qui ne lisent pas trop bien l'anglais. L'hiver actuel est à la fois froid et sombre, mais encore très peu venteux :
Et donc l'électricité d'origine éolienne au Royaume-Uni Andrew Montford est britannique...) a atteint des valeurs misérables :
D'autre part, l'éolien off-shore, celui qui devrait être la meilleure réponse, il suffit de voir à combien il revient et comme il est fragile en cas de (petite) tempête. Fragiles, coûteuses, ces éoliennes ne sont évidemment pas ce qu'on veut nous faire croire.
Quant à l'électricité d'origine photovoltaïque en Allemagne - qui a voulu, comme l'Europe en général - voulu être le guide mondial vers la vertu (et, à la différence de l'Europe, voulu bannir le nucléaire), Donna nous réfère à un article du Spiegel qui met fortement en question le choix idéologique de ce photovoltaïque.
Alors non, il n'y a pas de recette miracle, et certainement pas celle de l'assez abominable Earth Hour, dont je vous conseille de déconseiller l'usage autour de vous. Donna vous en parle mieux que moi...