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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 13:07

suicide.jpg...les objecteurs de croissance, les inconditionnels de la tribalité, on peut en dire tout ce qu'on veut, mais pas qu'ils cachent leurs opinions. Je suis tombé plus ou moins par hasard sur un livre de Keith Farnish, Time's up ("Il est temps" ou plus précisément "c'est fini", du genre "je ramasse les copies"). Pour ce monsieur, l'espèce humaine n'est pas prioritaire, c'est le moins que l'on puisse dire.

 

Quelques citations (traduction personnelle et rapide) :

 

- La seule manière d'éviter l'effondrement écologique global et donc d'assurer la survie de l'humanité est de débarrasser le monde de la civilisation industrielle.

- Les gens mourront en masse lorsque la civilisation s'effondrera.

- En bref, le plus grand danger pour la population vivant dans les conditions créées par la civilisation industrielle est la population elle-même. La civilisationa créé les conditions parfaites pour arriver à une effroyable tragédie d'une ampleur jamais vue dans l'histoire de l'humanité. C'est l'une des raisons pour lesquelles il faut moins de gens.

- Alléger signifie se débarrasser d'un fardeau : par exemple, se débarrasser des herbivores domestiques, raser les villes jusqu'au sol, faire sauter les barrages et arrêter la machine à émettre des gaz à effet de serre. Le processus d'allègement écologique est une accumulation de nombreuses choses que j'ai déjà expliquées dans ce chapitres, en même temps qu'un élément (presque certainement nécessaire) de sabotage. 

 

Et ainsi de suite ad nauseam. Je n'aime pas les gros mots, mais on en vient assez vite à parler d'éco-fascisme en tous cas d'un mépris absolu de toute espèce de pensée démocratique et humaniste (mais on s'en doutait bien). Divine surprise, Hansen cautionne sur le site Amazon le livre de Farnish, avec le commentaire suivant : "Keith Farnish a raison : le temps est pratiquement écoulé et le 'système' est le problème. Les gouvernements sont à la botte des intérêts égoïstes des [producteurs d'] énergies fossiles - ils ne se soucieront de notre bien-être et de celui de la planète que lorsque nous les y aurons contraints, et cela va demander un effort gigantesque".

 

On connaissait déjà le point de vue de Mme Diane Francis publié dans un éditorial du Financial Post canadien : "Une loi mondiale, du genre de la politique de l'enfant unique en Chine, est la seule manière de renverser le taux global des naissances catastrophique", retrouvant là les mythes hystériques des Ehrlich et accessoirement donnant un coup de chapeau à Zhao Baige qui avait plaidé cette politique à Copenhague. Bien sûr, James Lovelock estime que la démocratie, c'est bien beau, mais qu'après tout... Et puis il y avait aussi cette sinistre tuerie-suicide d'un couple argentin scandalisés par le réchauffement climatique, mais après tout, il y a des déséquilibrés partout, comme chez ces illuminés (dangereux) d'Earth First!

 

Le fanatisme a de beaux jours devant lui.

 

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commentaires

L
<br /> <br /> A propos du soutien de Hansen à ce livre, et plus généralement du catastrophisme qui imprègne le monde de la recherche scientifique aujourd'hui, on en comprend la source dans l'article de<br /> Richard Lindzen résumé et référencé ici <br /> <br /> <br /> Il n'y a plus que chez les ingénieurs qu'ont trouve encore des optimistes, malgré quelques traitres à leur métier (Dufumier, Jancovici...)<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> Je serais moins sévère envers Jancovici, qui a au moins le mérite de fournir des chiffres utilisables et de ne pas se laisser obnubiler par les anti-nucléaires. Quant à Dufumier (le pauvre...) je<br /> ne le connaissais pas.<br /> <br /> <br /> Pour ce qui est de Lindzen, j'ai fait remarquer plusieurs fois dans mon blog que son nom n'apparaissait jamais dans la Presse française (ou belge), pas plus que celui de Pielke ou<br /> d'autres climatologues ou statisticiens qui ne mettents pas leur pas dans le chemin du GIEC. Quant à Latif, je ne me souviens pas de l'avoir vu citer par Le Monde, devenu un journal très bien<br /> pensant, avec des chroniqueurs très climatiquement corrects comme Kempf et Foucart.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Il s'agit bien de fanatisme, dont est capable tout homme, à partir de toute religion ou idéologie. Les fanatiques ont cependant besoin de<br /> s'unir à ceux qui partagent leurs idées ou à ceux qu'ils parviennent à convaincre. Ce ne sont pas, à l'origine, des paranoïaques, qui ruminent dans la solitude. Ils peuvent le devenir<br /> secondairement.<br /> <br /> <br /> Il ne faut donc pas s'étonner que l'écologisme sécrète des fanatiques. Je vous recommande une réflexion sur le fanatisme parue en Janvier 2008 sur le<br /> blog moderne.canalblog.com: F comme Fanatisme (cliquer en haut à droite sur la lettre F, pour avoir les mots en F traités.) <br /> <br /> <br /> <br />
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