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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 08:46

C'est le titre inusable des journaux, accompagné en général d'un stock shot d'un oiseau mazouté (les pélicans ont beaucoup de succès). Et, à proprement parler, c'est vrai : toute catastrophe peut être considérée comme la pire, simplement, il n'est pas nécessaire de préciser plus. Ce pourrait par exemple être "la pire catastrophe écologique" (de ces 20 dernières années pendant les mois en "R").

 

Avec l'affaire Deep Horizon/Macondo, les choses se brouillent tout de même un peu. Il y a quelques semaines, on apprenait que la surmortalité animale constatée n'était pas due à un empoisonnement par le pétrole - certains biologistes incriminaient à tout hasard les dispersants, d'autres confessaient leur ignorance.

 

Et voilà que maintenant, on en est à rechercher ce satané pétrole et cette peste de dispersant (le Corexit 9500A pour être pédant), on ne les trouve virtuellement plus. Où ont-ils pu disparaître ? Entre 75 et 80% du pétrole s'est littéralement volatilisé. Certes, l'évaporation compte pour quelque chose dans ce climat chaud ; mais, comme me le disait une amie Républicaine, tout ça c'est de la propagande des gens d'Obama.

 

Eh bien non, ce n'est pas de la propagande, cela semble un fait incontestable. Ce qu'on sait un peu moins, c'est que des fuites "naturelles" de pétrole sont monnaie courante dans certaines régions, et notamment dans le golfe du Mexique, et que certaines bactéries gloutonnes dévorent à belles vacuoles ce qu'elles estiment être un mets de choix. D'où l'hypothèse formulée par certains microbiologistes qu'il y a eu un boom de ces bactéries, stimulées par l'arrivée du festin...

C'est possible, tout comme il est possible qu'un tel accroissement de la biomasse puisse avoir des effets désagréables tels qu'une consommation accrue de l'oxygène marin.

 

Cela dit, l'ancien patron de BP, Lord Browne, publie un livre au titre des plus modestes : Beyond Business: An Inspirational Memoir From a Visionary Leader. Et le présente à Edinburgh en y ajoutant une petite causerie tout aussi modestement titrée : The Story of a Corporate Superstar, rien que ça...

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commentaires

S
<br /> <br /> Je ne sais pas ce qu'a dit le patron de BP. La dernière constatation du "nuage" sous-marin de pétrole remonte au mois de Juin, la dernière supposition de sa persistance est de ce mois-ci.<br /> <br /> <br /> L'expérience des dernières marées noires montre que si le nettoyage à grands frais des plages et des rochers souillés est une nécessité économique et psychologique, donc politique, ce qui n'a pas<br /> pu être retiré disparaît en quelques années. On dit la même chose des débris de plastique que les tourbillons océaniques concentrent en des points précis: leur masse n'augmente pas en proportion<br /> de la consommation d'emballages plastiques, dont une partie en augmentation constante est recyclée. Ces déchets flottants se désagrègent peu à peu, en particules non détectables. Bien sûr, la<br /> discipline des utilisateurs, la recherche de nouveaux produits biodégradables, ne doivent pas se relâcher, mais une société humaine utilisant ses artefacts ne peut atteindre le risque "zéro".<br /> Pour ne plus avoir besoin de pétrole ou d'une source d'énergie aussi commode, que faudrait-il arrêter?! Pratiquement TOUT.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Je parlais de la conférence de John Lord Browne, The Story of a Corporate Superstar, pour annoncer son livre...<br /> <br /> <br /> Pour le reste, je ne puis qu'être d'accord avec vous, notamment sur ce fameux mystère du "plastique constant" dans la mer depuis les années '80.<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Encore un peu plus:<br /> <br /> <br /> Marée noire : que va devenir le "nuage" sous-marin ?<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Je ne nie pas qu'il s'agit d'une catastrophe, et la conférence de l'ancien patron de BP me révolte. Cela dit, cette pollution est très particulière. Un première, dirait-on. Espérons que le nuage<br /> se dissolve aussi rapidement que possible.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> "Nous ne savons pas comment a évolué ce panache (de pétrole en suspension), car nous ne sommes pas retournés sur place (depuis Juin 2010)."<br /> <br /> <br /> Ainsi est rédigée l'affirmation que je citais dans mon précédent commentaire. No comment!<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Effectivement, il y a semble-t-il un nuage de poétrole qui évolue en volume. Sous quelle forme ? C'est intéressant, car voici un phénomène qui n'avait pas encore été étudié à ma connaissance.<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Pas si évident: voir http://www.liberation.fr/terre/0101653087-dans-le-golfe-du-mexique-la-maree-noire-est-devenue-sous-marine<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> J'ai eu l'occasion d'écrire, en commentaire d'un article évoquant ce pétrole introuvable (aux dernières nouvelles, "on" l'aurait localisé), que ce concept de pétrole hydrophile et submersible<br /> était l'équivalent de la "matière sombre" et de "l'énergie sombre" nécessaires aux astro-physicien  pour faire coïncider les observations et les lois de la gravitation.<br /> <br /> <br /> Vos connaissances sur le destin des fuites de pétrole brut en mer me donnent un éclairage différent. Quant à pomper l'oxygène dissout dans l'eau, à la profondeur à laquelle ça se passe, peut-il y<br /> avoir d'autre réaction chimique qu'anaérobie?<br /> <br /> <br /> <br />
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