Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Humeur !

Nucleardelinquent teen 150x200BioHockey%20Stick%20Jacket3 HandsOff-copie-1 

Recherche

Articles RÉCents

Autres Liens

27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 21:42

"Les économistes partent toujours du principe qu’il y a une information parfaite et gratuite. Deux : qu’il y a une multitude d’offreurs et d’acheteurs, mais on sait bien que sur une série de produits ce n’est pas le cas. Trois : que tout est comparable. Et quatre, que les coûts de transaction sont nuls. C’est-à-dire que cela ne sert à rien de savoir que vous pouvez avoir un médicament à moitié prix à l’autre bout du monde s’il faut payer cent euros pour le faire venir. Rien que cela, permet d’affirmer que toutes ces hypothèses sont très loin d’être réalistes dans beaucoup de marchés et de situations. Pour les médicaments, à cause du système des brevets, il n’y a bien souvent qu’un seul fournisseur. Tout ce qu’on raconte sur l’économie, sur le poids des acheteurs, etc., est souvent plus limité dans la réalité par rapport à la théorie économique."

 

Voilà ce qu'écrivait tout récemment Philippe Defeyt, économiste connu de l'Institut pour un Développement durable (bien sûr), dans Le Soir de Bruxelles.

 

Ah bon. Information parfaite et gratuite. Multitude d'offreurs et d'acheteurs. Ah bon. Coûts de transactions nuls. Ah oui ?

 

Depuis des décennies, les travaux de très nombreux économistes - dont pas mal de "Prix Nobel" d'économie, ne sodomisons pas les diptères - ont justement décrit et analysé tous ces facteurs, asymétrie de l'information, quasi-monopoles ou monopsones, etc.

 

Plus personne ne "croit" évidemment à des modèles ultra-simplistes. Et, évidemment, la montée en puissance du Net permet de mettre en contact des millions de vendeurs avec des centaines de millions d'acheteurs avec des coûts qui n'ont rien à voir avec les "cent dollars" cités. J'ai acheté plus d'une fois du matériel photographique à Hongkong en réalisant de très belles économies - l'Europe n'est pas une forteresse... C'est réellement un nouveau paradigme, qui commence à être pris en compte par nombre d'économistes.

 

Et voilà comment un économiste du type "développement durable" envisage les choses : coincé au XVIIe siècle, sans même avoir voulu lire ce qui doit être écrit dans L'économie pour les Nuls. Mai bien sûr il écrit pour convaincre ceux qui ne l'ont même pas lu...

 

Idéologie, avez-vous dit ?

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

S
<br /> L'adhésion à une idéologie est une passion. Et la passion est la première ennemie de la raison. Pour autant, elle est nécessaire à l'homme, ce qui explique son impuissance.<br /> <br /> <br /> L'économiste que vous citez doit écrire pour lui seul, en fait.<br />
Répondre
C
<br /> <br /> Oh, il écrit et il parle pour toute la Presse écrite, parlée et télévisuelle de Belgique, dès qu'on a besoin d'un économiste "durable".<br /> <br /> <br /> Et, oui, la passion est indispensable à l'Homme, c'est dans sa nature (et heureusement...).<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Drôle d'économiste, comme si nous n'avions pas fait de progrès depuis Adam Smith et Ricardo. Franchement la seule chose durable chez ce type ce sont les thérories économiques vieilles de<br /> plusieurs siècle. <br /> <br /> PS: Joyeuses fêtes! <br />
Répondre