J'ai découvert Borgés il y a, oh... assez longtemps, disons il y a quelques décennies lorsqu'il était publié dans une couverture jaune (je ne sais plus quel éditeur). Puis j'ai eu la possibilité de le lire dans le texte, ce qui était encore meilleur (bien que la traduction française fût excellente - bien meilleure que celle, disons, du "Nom de la Rose" du cher Umberto Eco, à mon avis assez exécrable par un certain Schifano, qui mérite bien son nom... Bref).
Et puis, j'ai découvert, je ne sais plus trop comment, le Grand Oeuvre d'un de ses grands amis, Adolfo Bioy Casares, à savoir La Invención de Morel. Un roman fantastique et merveilleux, mais qui à le lire aujourd'hui, semble encore plus actuel quand on connaît notre 3D.
Or, il se fait qu'un réalisateur que je ne connaissais pas, Claude-Jean Bonnardot ("trop tôt disparu" comme le dit Tulard en l'appelant Jean-Claude, sans doute pour débusquer les plagiaires) a réalisé un de ses très rares films sur le même sujet. Et c'est un bonheur. Oui, bien sûr, très "français", très "intello" comme le roman lui-même.
Mais quel plaisir !