Oui, le titre est plutôt fumeux, mais je m'explique :
un certain John Avise, généticien évolutionniste de l'Université de Californie (Irvine) et par ailleurs auteur assez prolifique, a écrit un livre fort intéressant, Inside the Human Genome
- a case for non-intelligent design, dans lequel il montre assez l'état de délabrement catastrophique où se trouve notre patrimoine génétique sous forme concrète, i.e. notre ADN - et
accessoirement, bien sûr, celui de tous nos cousins à pattes ou sans pattes. Il est évident une fois de plus que si un Etre intelligent avait façonné ce bricolage approximatif, ce ne pouvait être
que dans les affres d'une sacrée gueule de bois après la beuverie du siècle (*). On a assez montré que de nombreux organes gardent les (mauvaises) habitudes de leurs origines passées, un peu
comme si on avait gardé des chevaux sous le capot de nos automobiles, ou si on gardait du charbon dans le poste de pilotage du Thalys. J'en ai touché un mot à propos de nos yeux, mais il y a bien d'autres exemples.
Et à ce propos, un article récent du New Scientist précisait encore
certaines données que j'avais esquissées dans un post pas très récent. Une bonne moitié de notre ADN
est d'origine virale, et il y a fort à parier que nous sommes une espèce d'Elysia Chlorotica, ayant réutilisé
certains gènes viraux après les avoir détournés à notre profit. Mais lisez l'article in extenso, il est passionnant.
Donc - excusez-moi de le redire pour la n-ième fois, nous ne sommes rien d'autres que des gros-OGM, et le toujours piteux biologiste dont je parlais peut bien prêcher pour sa Chapelle
(ah ah).
(*) Siècle...
- Allô, Dieu ?
- Oui mon fils ?
- Pour toi, un million d'années, c'est quoi ?
- Une seconde.
- Et un million de dollars ?
- Un centime.
- Tu peux me prêter un centime ?
- Attends une seconde.
Ah, vous la connaissiez ?