Mon récent post sur les animaux de compagnie et leurs ravages catastrophiques n’est pas resté un scoop, loin de là ; d’assez nombreux articles ont été
consacrés au livre en question, et jusqu’à ce chef d’œuvre désopilant qu’est This is true. Un collègue et compatriote estimé (son blog sur
la Belgiques est juste et bien informé, même si je ne suis pas toujours d’accord avec lui, bien sûr) a, lui, pris la chose très sérieusement et en a profité pour stigmatiser les 2 ou 3
multinationales qui faisaient de juteux profits sur l’alimentation des chiens, chats, canaris et poissons rouges.
Il ne faut pas oublier tout de même que de nombreux travaux ont définitivement établi que les animaux de compagnie avaient un effet puissamment bénéfique pour le moral des personnes âgées et des
enfants (ils leur causent aussi des allergies et leur filent de sales maladies, c’est vrai). Ils rendent les vieux heureux, éloignent leur Alzheimer, rendent le sourire aux ptis zenfants, sans
compter qu’ils sauvent des couples, quand Madame – type campagnard – va promener ses chiens et que Monsieur – type citadin – fait du shopping en ville, procurent de l’emploi à une foule de gens
(toiletteurs, magasins spécialisés, ramasseurs de crottes et fabricants de litière, de laisses, de harnais, promeneurs de toutous de la 5e ou de Park Avenue, sans compter tous les
graphistes dessinant des « Chien méchant » ou « Attention, ici je veille » pour transformer d’humbles loulous de Poméranie en redoutables molosses).
Bref, le chômage et la misère pour une part importante de la population. Et puis, vous imaginez dire à votre enfant chéri
« Bien, maintenant Bunny a trois ans, on va en faire du civet, ce soir », ou à votre mère presque sénile « On va peut-être piquer Toby et, pour sauver la planète, on va le faire
boulotter par Kiki-la-doucette, d’accord » ? Impensable.
Et puis juteux profits et multinationales sont des clichés qui ont le don de m’exaspérer, un peu comme l’adjectif néologique citoyen. Que de tartes à la
crème…