Via skeptic.com
Tout le monde sait que le désert avance et que le Sahel se désertifie à grands pas. Quand je dis tout le monde, je ne parle évidemment pas de ceux qui étudient le Sahel, et depuis plusieurs décennies. Ceux-là savent bien qu'il n'y a nullement une avancée du désert, mais que le Sahel est une région éminemment instable, et les vaticinations catastrophistes ("désertification", "surpâturage", etc) ont fait place à une étude enfin scientifique (encore qu'il existe encore une agence spécialisée de l'ONU qui poursuit son chemin désertifiant avec obstination - tiens, comme le GIEC... - et qui est régulièrement citée dans la Presse, bien entendu).
Et figurez-vous que depuis un certain temps, le Sahel reverdit ! Eh oui, on ne sait pas très bien pourquoi, mais ça va mieux là-bas, figurez-vous (et ne comptez évidemment pas sur la télé ou les journaux pour nous l'annoncer). Les auteurs de l'article indiquent bien qu'un changement de climat, de pluviométrie ou de gestion des sols ne peuvent être des explications monocausales. Donc, le mystère est et reste entier, mais les auteurs concluent sur des phrases éthiquement et politiquement correctes.
Entre alors Patrick Frank, dont je vous ai déjà parlé ; et lui, avec un peu d'ironie, constate une bonne corrélation entre le NDVI (une mesure dudit verdissement) et le taux de CO2 atmosphérique sur une période de près de vingt ans. Ce qui lui permet de conclure son article sur un ton un tout petit peu moins correct :
"Correlation is indeed not causation. But from a political point of view,
anyone who claims rising CO2 is causing Earth climate to warm up must
then insist just as fervently that rising CO2 is causing Earth ecology to
green up."
On ne saurait mieux dire...