D'accord, même l'almanach Vermot n'en voudrait pas, mais j'ai pas pu m'en empêcher...
Tout ça parce que j'ai le coeur en fête, la Cour de cassation a cassé, rompu, piétiné, déchiré, émietté (on pourrait continuer longtemps, mais j'ai trop le souci du lecteur pour abuser de sa patience) les jugements successifs (instance et appel) interdisant l'affichage de cette excellente pub, fille de Marithé et François Girbaud par agence Air Paris interposée (si l'on ose dire, et j'ose).
Jugements ridicules et - n'ayons pas peur des mots - scélérats et liberticides (on sait que les Français raffolent de ces deux termes et j'avoue qu'ils me font plaisir aux oreilles ; Jacques Perret rappelait le plaisir à utiliser ces mots légèrement désuets, comme "soubrette" ou "pistole", et comme je le comprends...).
Bien ; à faire tant de digressions, on ne comprendra plus rien.
Donc, voilà, les pisse-vinaigres et les intégristes cathos n'ont qu'à ravaler leur rage, tout comme le Président du TGI, le triste sire Jean-Claude Magendie qui officia plus tard dans le procès Charlie Hebdo et qui, bien qu'ayant été pulvérisé par cet arrêt, parvint à relaxer l'hebdomadaire en insérant de fielleux attentands, tels que "gratuitement offensantes" et quelques autres - voir l'excellent livre de Jean Boulègue, Le blasphème, pp. 181-195) ; eat your heart out, dummies ! Ils vont se rendre demain chez leurs homologues islamiques pour faire imposer une loi anti-blasphème, je suppose. Après tout, il en existe bien dans plus d'un pays européen...
Oui, vraiment, aujourd'hui je me sens d'humeur badine...