20 avril 2006
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15:03
Un petit échange intéressant dans le Courrier international
entre Zac Goldsmith et James Lovelock. Enfin, quand je dis "échange"...
Le plus révélateur est tout de même la mauvaise foi de Goldsmith :
- les pays de l'OCDE ont consacré 160 milliards de dollars en R&D nucléaire. Le public retient son souffle, 160 milliards, vous pensez !
Eh bien, vous pensez que c'est très peu. C'est sur les 20 dernières années, dans 25 pays les plus riches du monde - autant dire rien.
- "Même si nous remplacions nos réacteurs nucléaires par des centrales au gaz et au charbon, nous n'augmenterions nos émissions de carbone que de 4 % à 8 %". C'est le QUE qui est amusant, quand on voit les écolos se battre pour faire passer le protocole de Kyoto, qui porte sur environ 7% des émissions de CO2... et là, tout à coup, c'est beaucoup... Notez qu'il ne va pas dans l'autre sens, en disant : si on remplaçait nos centrales conventionnelles par des centrales nucléaires... car évidemment, on parlerait bien plutôt de 30 à 40% de réduction !
- Evidemment, la production (extraction, purification, enrichissement, etc.) d'uranium nécessite de l'énergie, mais oublierait-il qu'une éolienne est ancrée avec un millier de tonnes de béton ? Et qu'il faut également l'entretenir ?
- Quant au serpent de mer de l'épuisement des ressources, ce sont de pures balivernes, d'ailleurs prudemment enrobées sous de vagues périphrases ("certains opérateurs", "des analystes"...). Ceux d'entre nous qui ne sont plus très jeunes se souviendront peut-être des vaticinations du club de Rome...
Le plus révélateur est tout de même la mauvaise foi de Goldsmith :
- les pays de l'OCDE ont consacré 160 milliards de dollars en R&D nucléaire. Le public retient son souffle, 160 milliards, vous pensez !
Eh bien, vous pensez que c'est très peu. C'est sur les 20 dernières années, dans 25 pays les plus riches du monde - autant dire rien.
- "Même si nous remplacions nos réacteurs nucléaires par des centrales au gaz et au charbon, nous n'augmenterions nos émissions de carbone que de 4 % à 8 %". C'est le QUE qui est amusant, quand on voit les écolos se battre pour faire passer le protocole de Kyoto, qui porte sur environ 7% des émissions de CO2... et là, tout à coup, c'est beaucoup... Notez qu'il ne va pas dans l'autre sens, en disant : si on remplaçait nos centrales conventionnelles par des centrales nucléaires... car évidemment, on parlerait bien plutôt de 30 à 40% de réduction !
- Evidemment, la production (extraction, purification, enrichissement, etc.) d'uranium nécessite de l'énergie, mais oublierait-il qu'une éolienne est ancrée avec un millier de tonnes de béton ? Et qu'il faut également l'entretenir ?
- Quant au serpent de mer de l'épuisement des ressources, ce sont de pures balivernes, d'ailleurs prudemment enrobées sous de vagues périphrases ("certains opérateurs", "des analystes"...). Ceux d'entre nous qui ne sont plus très jeunes se souviendront peut-être des vaticinations du club de Rome...