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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 10:30
Mais non, il ne s'agit ni de revanche, ni d'égoïsme ; simplement un petit retour en arrière sur ce que c'est que vouloir faire du bien, et spécialement ce fameux "sauver la planète"...

J'aime bien lire les "Courrier des Lecteurs", c'est moins difficile que le Sudoku et c'est parfois plus instructif que le canard. Et ce matin, je tombe sur un courrier curieux où l'auteur semblait dire - non, disait, tout de go - que peut-être bien que l'Homme pouvait bien disparaître de l'Univers, mais certainement pas le moindre micro-organisme d'une quelconque planète intra ou extra-solaire. Fort bien, on connaît ce genre de réactions adolescentes, sauf qu'ici c'était dans le New Scientist, qui n'a pas que des misanthropes acnéiques comme lecteurs. Mais qui en a tout de même, c'est la ronde des générations, la vie qui va, etc. (cf. Jean-Pierre Chabrol, merci Gotlib).

Je dois reconnaître que cette tactique de constante culpabilisation me fatigue énormément. Passe encore pour les écolos-malthusiens, dont c'est le mode de pensée, le trademark déposé, mais ce type de fonctionnement tend à s'étendre un peu partout. Dans les mots, bien sûr, dans les attitudes morales et symboliques, parce que pour le reste... Or, les problèmes existent ; mais les postures ne résoudront rien. Oui, on peut toujours dire "c'est très vilain, la guerre", de préférence avec un accompagnement de deux accords et demi de guitare, ça n'empêchera pas une seule balle d'être tirée.

On comprend mal pourquoi si peu est fait pour pallier l'inévitable ; les rapports du GIEC sont assez conclusifs, la planète a toutes les chances de se réchauffer d'environ 2-3 degrés dans les décennies qui viennent, et ce quoi qu'on fasse aujourd'hui. Ne serait-il pas temps d'envisager ce qu'il faut faire pour éviter que les conséquences de ce réchauffement soient humainement catastrophiques ?

Humainement, voilà un peu la clef. C'est aussi le mot que James Trefil essaye d'imposer depuis déjà pas mal d'années dans ce débat. Essayer de gérer les problèmes contre les gens non seulement est immoral, mais encore contre-productif, les exemples sont innombrables. On sait d'ailleurs depuis longtemps que le réflexe conditionnel est infiniment (au figuré) plus facile à établir par une récompense que par une punition, mais c'est vrai aussi que l'homme n'est pas le bon toutou baveur de Pavlov. Pas seulement, en tous cas.

Mais il y a de l'espoir ; une école de pensée certainement proche des idées de Trefil se développe actuellement : l'école des "services de l'écosystème". En gros, ça marche ainsi : ne dégradez pas l'écosystème X, vous avez gros à y perdre, vous qui êtes justement dans cet écosystème. Et ce, évidemment, dans la perspective de priorités selon la gravité objective - pas symbolique - de la situation. En gros, exactement le contraire du WWF et de son crétin de panda.

(à suivre)
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