Bien que cela n'intéresse personne, je me dois de dire que j'adore la "chanson française", ce qui couvre pas mal de choses, depuis Yvette Guilbert jusqu'à Barbara en passant par Hélène Martin et (parfois, pas toujours) Juliette Greco. Et d'autres.
J'ai trouvé hier sur Télérama (un hebdomadaire/site que je déteste mais qui m'amuse parfois malgré ses relents démo-chrétiens assez assommants et ses plaisirs à mettre en vedette de nombreux documenteurs genre MMRobin) un article sur un chanteur crachant quelque peu dans la soupe : http://www.telerama.fr/musique/jean-louis-murat-je-ne-suis-pas-un-chevalier-blanc-je-vois-juste-la-pourriture-du-systeme,117546.php#xtor=EPR-126-newsletter_tra-20141007
Je ne connaissais pas ce JLM, mais ce qu'il dit me semble très juste. Pour autant que je puisse dire, et c'est vrai que je ne peux en dire que très peu. Dès que j'entends de la "musique de variétés", je passe illico à la troisième chaîne (où parfois d'ailleurs j'ai le malheur de tomber sur du Liszt, l'homme qui parvient à mettre des quadruples croches où Mozart a mis de l'âme et pas de la technique. Non que je sois un inconditionnel de Mozart, certainement pas - je ne suis inconditionnel de personne, même pas de Dawkins, et il m'en remercierait s'il devait me connaître - mais ce que j'adore chez lui (Mozart), c'est que sa technique est simple mais que son rendu est extrêmement difficile - voyez tout simplement ses variations sur "Ah vous dirais-je Maman", que n'importe quel pianiste débutant peut déchiffrer mais que peu peuvent rendre). Bon, où en étais-je ?
Ah oui, à la troisième chaîne.
Et donc, je déteste cette "musique de variétés".