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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 21:08

Enfin, je l'avoue, de lectures parfois futures...

C'est Noël qui approche, et donc les livres pleuvent, soit pour les offrir, soit pour se les faire offrir. 

Et donc, je n'ai pas tout lu de ce que je recommande, mais ceux que j'ai lus ou commencé à lire ou dont de bons critiques m'ont recommandé la lecture, je choisirai (roulement de tambours...) :

- The Myth of America's Decline (en anglais, mais un anglais assez curieux ; à mon avis Josef Joffe, l'auteur, n'est pas un locuteur natif).

- Un été avec Montaigne, d'Antoine Compagnon. Jouissif et facile à lire, bien plus que ce sacré Michel.

- Journal de la création, un indéboulonnable de Nancy Huston, pas une découverte mais toujours fascinant

- La belle vie ou les aventures de M. Pyle, gentilhomme (Bella vita e guerra altrui di Mr. Pyle, gentiluomo), la traduction me semble plus qu'acceptable (pas comme celles de Schifano pour Umberto Eco !)

- La Fin de l'homme rouge de Svetlana Alexievitch, qui donne froid dans le dos, tout comme

- Beria de J-J Marie. Là aussi, c'est l'horreur, et les intellectuels de l'époque admiraient Staline... Il ne fallait pas désepérer Billancourt disait qq décennies plus tard ce triste sire qu'était J-P Sartre (dont je reconnais avoir admiré le point de vue sur la guerre d'Algérie).

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commentaires

J
Allusion à Jean-Paul Sartre et à l'Algérie.<br /> <br /> Dans la revue &quot;Les Temps modernes&quot;, n° 587, mars-avril-mai 1996, p. 137, dans son article intitulé &quot;Romantisme&quot;, Bernanrd Kouchner avait écrit : <br /> <br /> Il n'était pas facile de discuter avec Sartre : en général, on l'écoutait et il nous expliquait le monde. Je me souviens de la guerre d'Algérie. J'étais au côté de Sartre dans le local des étudiants algériens en haut du boulevard Saint-Michel. Je dit à Sartre : « Ils sont indépendants, bravo. Mais je n'ai pas envie d'aller vivre chez eux. » Il me réponds ; « Aviez-vous des illusions ? Ils nous préparent une dictature. » « Qu'allons-nous faire ? » « Rien, c'est trop tard ! »
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C
Ben oui... J'ai vécu qq années en Algérie au début des années '70. Très engagé et tout et tout. La dictature ne se préparait pas, elle y était ! Un curieux mélange entre la Sonatrach et l'ALN... Boumedienne qui se faisait lourder (bien que je n'aie jamais eu de sympathie pour le bonhomme), la porte du féminisme (?) qui se refermait. <br /> J'étais content de partir, l'Algérie (non, pas l'Algérie, ses étouffeurs) me l'avai(en)t fait prendre en grippe.<br /> Depuis lors, on a vu, nous qui lorgnions vers la Tunisie où Bourguiba ne craignait pas de s'attabler à la terrasse d'un café en plein Ramadan pour boire de la &quot;gazzouze&quot;, comme on dit en Egypte... Et je me souviens de notre proprio à Alger, ce cher Monsieur Laribi (llah rahmo, je suppose) qui venait toucher son loyer chaque mois et qui, durant le Ramadan, nous faisait le plaisir de partager un verre du whisky hors-taxe en nous demandant juste après de lui donner deux ou trois grains de café à croquer pour que sa mère (sa mère !) ne s'aperçoive de rien... son haleine... Nous avons passé des heures et des heures avec lui, discutant de tout et spécialement du statut de la Femme en Algérie. C'était passionnant. <br /> Vieux souvenirs d'anciens combattants - pacifiques, évidemment, ce n'était plus RAS.