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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 14:41

Traduit d' un post de Philip Lloyd sur WWUWT

 

Guest post by Philip Lloyd, Energy Institute, CPUT

On a beaucoup parlé avec angoisse de ces événements extrêmes, en partie parce que chaque jour quelque part sur la Terre il y aura un événement qui pourra être décrit comme ‘extrême’. Le GIEC y a consacré un rapport [24]  . On ne pourrait sans doute mieux le décrire que comme ‘delphique’ – une série de conclusions très précautionneuses qui peuvent être interprétées d différents manières, selon chaque point de vue. La meilleure estimation de laquelle les événements extrêmes dus au changement climatique viennent d’une étude sur l’étude de mortalité due à une météorologie [weather] très dure [25]  . On trouvera les résultats sur la Figure 9.

Il est évident que le nombre absolu de morts annuelles a diminué depuis les années ’20. En termes relatifs, la diminution est encore plus saisissante, d’un maximum de 240 à 5 par millions [d’habitants]. Avec un tel chiffre, il est clair que les intempéries extrêmes ne représentent plus le même risque qu’elles le faisaient dans les générations précédentes.

9

Figure 9. Morts absolues et relatives dues à des intempéries extrêmes

Il y a plusieurs raisons à cette diminution radicale. La première est la grande amélioration des prévisions météo, de telle sorte qu’il y a une meilleure alerte lors de possibles conditions extrêmes. Deuxièmement, la communication de ces alertes est bien meilleure. Enfin, avec une meilleure connaissance de conditions difficiles, l’humanité a appris à créer des structures protectrices.

La dernière histoire-à-faire-peur qui doit être abandonnée est celle de l’extinction d’espèces due à un changement climatique. C’est là un sujet souvent repris dans la grande Presse. «  ‘le changement climatique représente maintenant une menace au moins aussi sérieuse à nombre  d’espèces de la planète que la destruction ou la modification de leur habitat’ prévient Chris Thomas, un biologiste de l’Université de Leeds au Royaume Uni – les conditions climatiques prévues pour 2050 constitueront un risque d’extinction pour 15 à 35 % des 1.103 espèces étudiées. On pense que ces chiffres peuvent être extrapolés globalement, condamnant potentiellement plus d’un million d’espèces ”[26]  

La science, cependant, préfère des prédictions qui peuvent être testées. Une étude récente conclut que “Curieusement (il n’y a pas) de relation simple entre les extinctions locales et une tolérance limitée à des températures élevées” [27]  . Ceci tombe sous le sens. La Figure 10 montre les températures mensuelles moyennes d’une ville subtropicale de l’hémisphère sud. Les chandelles représentent les maxima et minima quotidiens moyens et les lignes le minimum et le maximum historique, les lignes colorées représentant la température moyenne annuelle en 1900 (vert) et 2000 (rouge).

10
Figure 10.
Températures mensuelles d’une ville subtropicale et moyennes annuelles en 1900 et en 2000

On pourrait se demander comment un si petit changement de température annuelle moyenne pourrait être détecté par des organismes qui, chaque année,  seront confrontés à des changements 50 fois plus grands et auxquels ils semblent parfaitement adaptés.

La raison finale du scepticisme ambiant est le comportement de certains sectataires de la thèse du changement climatique. Déjà, le GIEC qui est devenu un organisme politique et plus technique. On ne saurait mieux l’illustrer que par les publications du Groupe. Ils sont précédés par un Résumé pour les décideurs. Ce résumé diffère souvent sur des sujets factuels des exposés du rapport principal, et met toujours un accent politiquement correct sur ce qui devrait être un résumé objectif de la littérature scientifique  [28]  .

La cause du GIEC n’est pas aidée par le fait que beaucoup des travaux évoqués ne sont pas scientifiques, mais des reprises de littérature militante. La journaliste canadienne Donna Laframboise a documenté ce problème en détail [29]  .

Ansi, elle relate comment un professeur en épidémiologie assez obscur,  Anthony McMichael, l’auteur d’une oeuvre polémique en 1991, est devenu “lead author” du chapitre sur la malaria et les effets sanitaires du changement climatique, bien qu’il n’eût rien publié sur la malaria et que certaines de ses conclusions aient été rejetées par des membres du Groupe qui étaient, eux, des experts mondialement reconnus sur le sujet.

Certains chapitres du livre de McMichael sont reprises presque verbatim dans le Rapport du GIEC de 1995, ce qui conforte immédiatement le thèse selon laquelle le réchauffement global entraînera une augmentation de la propagation de la malaria. Il n’y a aucune évidence de cela, parce que la malaria a été répandue depuis des siècles dans des climats froids. De plus, on sait que la prévalence de la malaria est presque entièrement due à des conditions sociales et à la santé publique.

Le combat contre la malaria ne sera pas aidé par ceux qui prétendent que le changement de climat fait partie du problème. Si on les écoutait, on insisterait sur le combat contre le changement climatique plutôt que le combat contre la malaria. Voilà qui illustre le danger d’accepter hors de tout sens critique une thèse sans doute erronée – les ressources nécessaires pour des activités essentielles affectant les vies de millions de gens seraient détournées dans l’espoir que des risques putatifs affectant des milliards de personnes pourraient recevoir une réponse. Avant de prendre une telle décision, il faut être absolument certain que lesdits risques putatifs pourraient être évités en détournant ces ressources.

Une autre raison du scepticisme vient du fait que le débat sur le changement climatique révèle de graves imperfections chez les scientifiques eux-mêmes. Certains des acteurs de la scène du changement climatique anthropogénique ont montré qu’ils étaient humains trop humains dans leur défense de l’indéfendable. Ainsi, deux scientifiques ont effectué le travail que tout scientifique devrait faire – ils ont publié en peer review les travaux de 200 autres scientifiques [30] . Leur conclusion :

“Partout dans le Monde, de nombreuses études montrent que le Xxe siècle n’est probablement pas le plus chaud ni une période climatique extrême du dernier millénaire.”

Ce qui va complètement à l’encontre de la thèse que le réchauffement actuel est exceptionnel. Et donc, les sectateurs du changement anthropogénique ont obtenu de l’éditeur du journal ayant publié ce papier qu’il donne sa démission et ont tout fait pour démolir la réputation des deux auteurs. Tout ceci (et bien plus) a été révélé lorsqu’une série d’e-mails se sont retrouvés dans le domaine public après publication depuis le Hadley Centre at the University of East Anglia[31]  .

Le Monde est un peu plus chaud. La concentration en CO2 augmente. Les plantes se développent mieux grâce à l’augmentation du dioxyde de carbone [32]  . Les océans montent de manière à peine détectable. Les désastres climatique ne sont pas pires qu’avant. Le règne animal est réduit par la croissance d’une seule espèce, nous, mais cela n’a rien à voir avec le réchauffement global.

Et c’est pourquoi il y a un climat de scepticisme [et Vialatte ajouterait : et voilà pourquoi Allah est grand].

Références


[1]   http://wattsupwiththat.com/2010/08/29/gisstimating-1998/ Accessed January 2013

[2]  http://wattsupwiththat.files.wordpress.com/2012/07/watts-et-al_2012_discussion_paper_webrelease.pdf Accessed January 2013

[3]   http://www.ijis.iarc.uaf.edu/seaice/extent/AMSRE_Sea_Ice_Extent_L.png Accessed January 2013

[4]   Paul, F., Kääb, A. and Haeberli, W. Recent glacier changes in the Alps observed by satellite: Consequences for future monitoring strategies, Global and Planetary Change, Volume 56, Issues 1–2, March 2007, Pages 111-122, ISSN 0921-8181, 10.1016/j.gloplacha.2006.07.007.

(http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0921818106001603) Accessed January 2013

[5]   Mölg, T., and D. R. Hardy (2004), Ablation and associated energy balance of a horizontal glacier surface on Kilimanjaro, J. Geophys. Res., 109, D16104, doi:10.1029/2003JD004338.

[6]   http://scienceofdoom.com/roadmap/atmospheric-radiation-and-the-greenhouse-effect/ Accessed January 2013

[7]   http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/gases.html Accessed January 2013

[8]   http://www.metoffice.gov.uk/hadobs/hadcrut4/ Accessed January 2013

[9]   http://co2now.org/Current-CO2/CO2-Now/noaa-mauna-loa-co2-data.html Accessed January 2013

[10]   http://www.noaanews.noaa.gov/stories2005/s2412.htm Accessed January 2013

[11]   http://cdiac.ornl.gov/trends/emis/glo.html Accessed January 2013

[12]   http://www.ncdc.noaa.gov/paleo/icecore/antarctica/vostok/vostok.html Accessed January 2013

[13]   Randall, D.A., R.A. Wood, S. Bony, R. Colman, T. Fichefet, J. Fyfe, V. Kattsov, A. Pitman, J. Shukla, J. Srinivasan, R.J. Stouffer, A. Sumi and K.E. Taylor, 2007: Climate Models and Their Evaluation. In: Climate Change 2007: The Physical Science Basis. WG1, Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S. et al, (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge

[14]   See Randall, D.A. et al, op cit p. 640: “A number of diagnostic tests have been proposed…but few of them have been applied to a majority of the models currently in use. Moreover, it is not yet clear which tests are critical for constraining future projections (of warming). Consequently, a set of model metrics that might be used to narrow the range of plausible climate change feedbacks and climate sensitivity has yet to be developed.

[15]   Spencer, R.W. and Braswell, W.D Potential Biases in Feedback Diagnosis from Observational Data: A Simple Model Demonstration, J Climate 21 5624-5627, 2008 DOI: 10.1175/2008JCLI2253.1

[16]   Meehl, G.A., T.F. Stocker, W.D. Collins, P. Friedlingstein, A.T. Gaye, J.M. Gregory, A. Kitoh, R. Knutti, J.M. Murphy, A. Noda, S.C.B. Raper, I.G. Watterson, A.J. Weaver and Z.-C. Zhao, 2007: Global Climate Projections. In: Climate Change 2007: The Physical Science Basis. WG1, Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S., et al (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge

[17]   Douglass, D. H., Christy, J. R., Pearson, B. D. and Singer, S. F. (2008), A comparison of tropical temperature trends with model predictions. Int. J. Climatol., 28: 1693–1701. doi: 10.1002/joc.1651

[18]   Spencer, R.W. and Christy, J.R. 1992: Precision and Radiosonde Validation of Satellite Gridpoint Temperature Anomalies. Part I: MSU Channel 2. J. Climate, 5, 847–857.

doi: http://dx.doi.org/10.1175/1520-0442(1992)005<0847:PARVOS>2.0.CO;2 Accessed January 2013

[19]   http://climexp.knmi.nl/data/pHadEWP_monthly_qc.dat Accessed January 2013

[20]   http://www.psmsl.org/data/obtaining/rlr.monthly.data/12.rlrdata Accessed January 2013

[21]   http://sealevel.colorado.edu/ Accessed January 2013

[22]   Fischetti, M. Drowning New Orleans. Scientific American, October 2001, pp34-42

[23] http://rogerpielkejr.blogspot.com/2012/11/us-hurricane-intensity-1900-2012.html Accessed January 2013

[24] IPCC, 2012: Managing the Risks of Extreme Events and Disasters to Advance Climate Change Adaptation. A Special Report of Working Groups I and II of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Field, C.B. et al (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge

[25] Goklany, I.M. Wealth and Safety: The Amazing Decline in Deaths from Extreme Weather in an Era of Global Warming, 1900–2010. Reason Foundation, Washington DC and Los Angeles, CA, 2011

http://reason.org/files/deaths_from_extreme_weather_1900_2010.pdf Accessed January 2013

[26] http://news.nationalgeographic.com/news/2004/01/0107_040107_extinction.html Accessed January 2013

[27] Cahill, A.E, Aiello-Lammens, M.E., Fisher-Reid, M.C., Hua, X., Karanewsky, C.J., Ryu, H.Y., Sbeglia, G.C, Spagnolo, F., Waldron, J.B., Warsi, O. and Wiens, J.J. How does climate change cause extinction? Proc. Royal Soc. B 2012 doi: 10.1098/rspb.2012.1890

http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/early/2012/10/15/rspb.2012.1890.full Accessed January 2013

[28] http://www.publications.parliament.uk/pa/ld200506/ldselect/ldeconaf/12/1207.htmAccessed January 2013

[29] Laframboise, Donna The Delinquent Teenager who was mistaken for the world’s top climate expert. Ivy Avenue Press, Toronto 2011. ISBN: 978-1-894984-05-8

[30] Soon, W. and Baliunas, S. Proxy climatic and environmental changes of the past 1000 years. Climate Research Vol. 23, pp89–110, 2003

[31] http://www.assassinationscience.com/climategate/1/climactic-research-unit-foi-leaked-data.zip Accessed January 2013

[32] http://www.co2science.org/data/plant_growth/plantgrowth.php Accessed January 2013

Related articles

§  A Brief History of Atmospheric Carbon Dioxide Record-Breaking (wattsupwiththat.com)

  • Werner Brozek says:

January 19, 2013 at 9:43 pm

Donald L. Klipstein says:
January 19, 2013 at 8:11 pm
A. Watts says above:
“At the time of writing, there has been no trend in global mean
temperatures for 16 years.”

To the nearest year, there has been no warming at all for 16 years, statistical or otherwise, on several data sets:

1. HadCrut3: since May 1997 or 15 years, 7 months (goes to November)
2. Sea surface temperatures: since March 1997 or 15 years, 10 months (goes to December)
3. RSS: since December 1996 or 16 years, 1 month (goes to December)

See the graph below to show it all.

http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1997.33/trend/plot/rss/from:1997.0/trend/plot/hadsst2gl/from:1997.1/trend/plot/hadcrut3gl/from:1997.25/plot/rss/from:1997.0/plot/hadsst2gl/from:1997.1

This analysis indicates for how long there has not been significant warming at the 95% level on various data sets.
For RSS the warming is NOT significant for over 23 years.
For RSS: +0.126 +/-0.136 C/decade at the two sigma level from 1990
For UAH, the warming is NOT significant for over 19 years.
For UAH: 0.143 +/- 0.173 C/decade at the two sigma level from 1994
For Hacrut3, the warming is NOT significant for over 19 years.
For Hadcrut3: 0.098 +/- 0.113 C/decade at the two sigma level from 1994
For Hacrut4, the warming is NOT significant for over 18 years.
For Hadcrut4: 0.098 +/- 0.111 C/decade at the two sigma level from 1995
For GISS, the warming is NOT significant for over 17 years.
For GISS: 0.116 +/- 0.122 C/decade at the two sigma level from 1996

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commentaires

B
<br /> Merci pour cette traduction. Je trouve l'avis de l'auteur assez nuancé, ça change. Toutefois je resterai prudent sur l'effet du CO2 sur la croissance des cultures. Il faut garder une vision<br /> d'ensemble de la culture qui produit certes un peu plus, mais qui peut être soumise à de nouveaux ravageurs venus de climats chauds ou bien à l'effet délétère de l'ozone sur le rendement. Il<br /> semblerait également que l'augmentation du CO2 puisse jouer un rôle dans la modification du profil en acide gras des grains (moins de protéines et plus de sucres). <br /> <br /> <br /> Source: https://www.agronomy.org/files/science-policy/cssa-crop-adaptation-position-statement.pdf<br />
Répondre
C
<br /> <br /> Je pense que dans toute cette affaire, il faut rester nuancé, mais voilà : ce n'est pas le cas de la Presse... D'autre part, une forte augmentation du CO2 induit effectivement des modifications<br /> de la composition des plantes, il y a de très nombreux travaux là-dessus et le moins qu'on en puisse dire, c'est qu'on ne sait pas bien ce qui va se passer...<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> On respire! Merci pour ces trois transmissions à vos lecteurs.<br />
Répondre
C
<br /> <br /> J'espère que cela leur permettra un peu de recul par rapport à ce qui se publie... Je ne désire pas convaincre (je ne suis pas vraiment convaincu moi-même) mais semer le doute !<br /> <br /> <br /> <br />